Plusieurs villes et régions se sont d’ores et déjà portées volontaires. À Cusset, en Auvergne-Rhône-Alpes, le maire et vice-président de l’Allier, Jean-Sébastien Laloy, a annoncé que « La Ville de Cusset et le Conseil départemental de l’Allier souhaitent tester le port de l’uniforme à l’école et au collège à la prochaine rentrée scolaire de septembre 2024. Chaque élève bénéficierait d’une dotation à la rentrée composée de 2 jupes ou pantalons, 2 pulls et 5 polos, financée à 100% par l’Éducation nationale et les collectivités ».
À Puteaux, dans la région parisienne, la mairie se réjouit que le gouvernement ait accepté leur demande d’expérimentation, qui se fera dans quatre écoles dès l’année prochaine. « La Ville a bien évidemment pris attache avec les directeurs des écoles concernées (Jean de La Fontaine, Défense 2000, Bergères, Parmentier), afin de s’assurer qu’ils s’inscrivent bien dans l’esprit porté par cette expérience », précise le communiqué.
On peut s’interroger sur l’utilité d’une telle dépense. Aucune étude scientifique ne valide la portée positive sur le climat scolaire ou la lutte contre les inégalités. On peut aussi s’inquiéter des effets de l’assignation à un genre si les uniformes sont attribués en fonction de celui supposé de l’élève.
