Le syndicat déplore déjà : « un assèchement des viviers de formateurs, perte inédite d’une ressource humaine de qualité, engagée, essentielle au portage auprès de leurs collègues de l’amélioration de l’enseignement en classe » ; « une baisse massive des inscriptions aux formations, révélant une désaffection généralisée des enseignants pour cette nouvelle organisation de la formation complexe et surtout sans visibilité, soumise à l’approbation du chef d’établissement quand il s’agit d’un droit, d’un besoin ou d’une nécessité » ; « une menace sur l’accompagnement des enseignants en situation de difficulté, les dispositifs existants mettant en synergie personnels de direction, ressources humaines, avec les corps d’inspection » et « un déni des questions pratiques ou matérielles sur le terrain, une refonte structurelle des formations, un allongement déraisonnable des délais de mise en œuvre, la correspondance impossible entre emplois du temps des professeurs pour organiser le RCD, ou tout simplement l’ouverture, la sécurisation ou même le chauffage des établissements hors temps scolaire ».
« Pour les inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, engagés dans les établissements, auprès des équipes et des services, pour une meilleure action pédagogique au service des élèves, la formation constitue un levier essentiel inscrit dans la circulaire des Missions des inspecteurs d’académie- inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l’éducation nationale du 29 août 2023 » rappelle le syndicat.
