La fédération de parents d’élèves auraient souhaité aborder plusieurs points avec le Ministre :
- « La question récurrente, du remplacement non assuré des enseignants absents provoquant une perte d’heures de cours importante en nombre et essentielles en contenu pour les élèves .
- Les moyens d’accompagnement pour les élèves à besoins particuliers qui sont défaillants. Le manque d’AESH et de temps pour aider ces élèves, qui sans accompagnement dédié, se retrouvent en difficulté, voire en souffrance.
- Le manque de personnel médico-social de manière à couvrir l’ensemble des établissements est évident et ne permet pas d’offrir les services attendus aux élèves dont les constats de mal-être et souffrance psychologique sont reconnus comme importants.
- Le harcèlement dont la lutte est loin d’être à la hauteur en moyens déployés et en initiatives ».
Les parents d’élèves reviennent sur le programme pHARE, mesure phare de la lutte contre le harcèlement du ministère. « La FCPE constate et est sollicitée par des familles dont l’enfant est harcelé, sans que l’école ou l’établissement n’entende et agisse. Quelle école, quel collège ou quel lycée peut assurer que ce phénomène n’existe pas au sein de ses effectifs ? Aucun. Tous les âges, tous les niveaux sont concernés et plus ça va, plus les élèves sont jeunes. La FCPE demande de manière urgente un travail en profondeur, avec tous les acteurs de la communauté éducative ; c’est essentiel. Monsieur Le Ministre, la souffrance des enfants dans un milieu qui se dit protégé, est intolérable, la FCPE demande des actes concrets. La solution ne peut résider uniquement dans les exclusions définitives des élèves harceleurs. Le sujet est plus grave. Les familles aussi sont concernées et parfois démunies, surprises de découvrir que leur propre enfant est aussi un·e harceleur·euse ».
