Présenté au Conseil supérieur de l’éducation du 24 novembre, le calendrier scolaire des années 2023-2024 à 2025-2026 prend beaucoup de libertés avec l’alternance recommandée des 5 semaines de cours et 2 semaines de congés. Pour ces années encore, le ministère cède au tourisme et organise des congés selon 3 zones. Le résultat, c’est le déséquilibre entre les périodes de cours. Ainsi, la zone C rentrera de congé de printemps le 22 avril 2024. Elle attendra ensuite le 6 juillet pour retrouver des congés. Soit 11 semaines de cours au lieu de 5 ! La zone B connait le même sort en 2025 : rentrée le 22 avril 2025, sortie le 5 juillet 2025. Puis c’est la zone A : rentrée le 20 avril 2026 et sortie le 4 juillet 2026. Ce calendrier déséquilibré pour assurer le remplissage des hotels a été rejeté par le CSE par 46 voix contre, 3 pour (APEL) et 6 refus de vote (Sgen Cfdt). Mais ce vote n’engage pas l’administration qui devrait passer outre. La Fcpe et la Fsu ont obtenu la remise en place d’une commission sur le calendrier scolaire. Un autre point du calendrier a suscité des oppositions. Systématiquement, les enseignants rentrent un vendredi : 1er septembre 2023, 30 aout 2024, 29 aout 2025. « Rentrer un vendredi est une mesure vexatoire. Personne ne reprend le travail un vendredi », nous a dit Gwenaël Le Paih, co secrétaire général du Snes Fsu. Faire rentrer en aout pose aussi un problème de paye : les enseignants qui débutent dans le métier vont travailler gratuitement. Le CSE a adopté un amendement de la Fsu contre ces dates, mais là aussi l’administration devrait passer outre.
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