La méditation de pleine conscience a-t-elle sa place dans l’éducation nationale ? Oui, dit le Conseil scientifique de l’éducation nationale dans une nouvelle Note. « Le CSEN ne voit pas de raison impérieuse d’interdire la pleine conscience et d’autres pratiques de bien-être dans l’éducation nationale, mais ces pratiques devraient être strictement encadrées », écrit le CSEN qui présente comme une « possibilité » de l’autoriser « sous réserve de conformité aux protocoles scientifiquement validés ». Cet avis n’est pas partagé par la Miviludes, la mission gouvernementale de lutte contre les sectes. Dans son dernier rapport, la Miviludes voit dans la diffusion de cette pratique « un enjeu de laïcité », la méditation de pleine conscience s’étant trop peu détachée de son origine religieuse. Surtout, la Miviludes estime qu’elle peut chez des enfants ou adolescents « réactiver des traumatismes ou des souvenirs enfouis et se révéler être une expérience très déstabilisante ». Le risque sectaire est aussi souligné par la Miviludes « d’autant plus important lorsque la pratique s’adresse à des mineurs ». Pour toutes ces raisons, la Miviludes estime que « en l’absence d’essais cliniques concluants et d’un avis de la Haute autorité de santé, son introduction auprès d’un jeune public ne devrait pas être envisagée ». Pourtant, elle se répand dans l’Éducation nationale avec le soutien du ministère.
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