« Faire réussir les enfants ne nécessite pas forcément des projets innovants au sens clinquants qui font de belles images pour le ministre et la télévision », écrit Jean-Paul Delahaye sur son blog. « Enfin, toute innovation n’est forcément progrès pour les enfants des milieux populaires ». À ce sujet, il souligne la réalité de ce qui se joue à Marseille. » Ce sont les enseignants de Marseille qui le disent, on est en train financer des projets qui existaient, mais qui restaient dans les tiroirs faute de financement et qui sont aujourd’hui aidés financièrement, alors pourquoi appeler cela une expérimentation ? On voit par exemple des projets qui consistent à adapter les apprentissages au rythme de chaque élève en décloisonnant les classes et en créant des groupes de besoin. Ce projet va sans doute recevoir des crédits, mais je ne vois ce que cela a de bouleversant d’innovation, cela fait 50 ans que je vois des décloisonnements ».
Innover, mais pour quoi faire ?
