« Avec la montée de la polarisation et de l’extrémisme, la question de savoir comment transmettre au mieux les vertus civiques à travers les générations est plus aiguë que jamais. Dans cet article, nous testons l’hypothèse selon laquelle l’école peut être le lieu de cette transmission en responsabilisant les élèves et en les rassemblant autour d’objectifs concrets et démocratiquement choisis », écrivent Simon Briole, Marc Gurgand, Eric Maurin, Sandra McNally, Jenifer Ruiz-Valenzuela et Daniel Santín de la PSE et la LSE dans une nouvelle étude. Il s’appuient sur une expérimentation suivie par 200 collèges dans 3 pays : France, Grèce et Espagne. « Le programme évalué conduit les étudiants à réaliser des projets de citoyenneté collective dans leur communauté immédiate sous la supervision d’enseignants formés à la pédagogie centrée sur l’étudiant. Le programme augmente significativement l’altruisme des élèves, leur auto-efficacité politique ainsi que la qualité de leur relation avec leurs camarades et leur respect des règles de la vie scolaire (moins de sanctions et d’absentéisme). Dans les trois pays, les avantages sont plus importants pour les élèves ayant le plus haut niveau d’altruisme et d’intérêt pour la politique au départ. Les investissements réalisés dès le plus jeune âge apparaissent comme complémentaires à ceux consentis à l’adolescence pour la production des vertus civiques ».
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