Pour le Snuipp Fsu et le Se Unsa les mesures gouvernementales sont insuffisantes. Les deux syndicats utilisent les institutions sociales pour peser sur le ministère.
« Contrairement à ce qui fut longtemps une doxa du Ministre, l’école est un lieu où le virus circule… et pour cause ! Les mesures de prévention restent insuffisantes : les masques ne sont toujours pas fournis aux élèves, les capteurs de CO2 quasiment invisibles dans les salles de classes, l’aération des locaux inchangée et non améliorée… Quant à la politique de tests, elle est extrêmement disparate sur le territoire, sous-dimensionnée face à la situation et toujours pas systématisée », écrit le Snuipp Fsu. Tout cela génère « un quotidien impossible » pour les enseignants. Le syndicat « invite les personnels à se saisir des fiches “Santé et sécurité au travail” pour interpeller le ministère à tous les échelons ».
Le Se-Unsa dépose une alerte sociale. « En pleine explosion des contaminations chez les enfants, la nouvelle règle de retour en classe sur présentation d’un résultat de test négatif et de fermeture si 3 cas s’avèrent positifs sur une durée de 7 jours, le tout sans aucun délai de précaution et de gestion, conduit à une mise sous pression de l’École jamais connue depuis le début de l’épidémie malgré les épreuves précédentes », écrit le Se Unsa. « À ceci s’ajoute le manque crucial de remplaçants disponibles pour pallier les absences des enseignants malades du Covid et de tous les autres virus ayant fait leur retour avec l’arrivée de l’hiver. Pourtant il ne devrait plus être possible de répartir les élèves dans les autres classes avec le passage en niveau 3. Le SE-Unsa dépose une alerte sociale pour que des mesures soient prises immédiatement afin de permettre à l’École et à ses personnels de tenir alors que l’épidémie sera encore là durant toute cette année scolaire. » Il demande la révision de la procédure de contact-tracing et le recrutement d’enseignants.