« La réaction la plus dangereuse au réchauffement est sans doute une sorte de nihilisme larvé : la vie ne vaut rien puisqu’elle est tellement menacée, il n’y a pas de raison de chercher à la protéger. L’Ecole peut le prévenir en donnant envie aux jeunes de continuer ce monde (nature et société), en montrant et faisant aimer davantage les accomplissements de l’humanité… Humiliations et injustices sont, de ce point de vue, des aliments du nihilisme. Une Ecole qui aime le monde et qui aime ses élèves le prive d’aliments », écrit Denis Meuret. Il suggère deux pistes pour faire face au réchauffement. La première est « équiper les élèves de capacités leur permettant de faire face aux conséquences. pour lui il s’agit de développer des capacités d’adaptation. « Vis-à-vis des catastrophes, l’Ecole doit développer la résilience, la capacité de rebondir. Au Canada, certaines Ecoles mettent en œuvre des programmes favorisant le développement de cette qualité, mais il est clair que des recherches sont nécessaires à ce sujet. L’Ecole doit aussi développer la solidarité. En cas de catastrophe, la solidarité est le comportement qui minimise les inconvénients pour tous ». L’Ecole doit aussi « équiper les élèves de connaissances et d’attitudes favorables à la limitation du réchauffement ». « L’Ecole doit donc présenter les différentes politiques ou comportements possibles (développer le nucléaire ou l’éolien, taxer ou non les émissions de carbone, manger local ou manger moins de viande, etc.) du point de vue de leur capacité à diminuer les émissions et de leur équité. Elle doit aussi aborder la question des effets collectifs des comportements de chacun . Cela importe parce que les enfants sont plus que d’autres enclins à surestimer les conséquences de leur comportement… La part des formes interdisciplinaires d’enseignement augmenterait puisque le réchauffement est une question interdisciplinaire. L’importance de chaque discipline dépendrait aussi de sa contribution à la prévention du réchauffement et chacune devrait viser davantage cet objectif. »
Nos derniers articles
Si, depuis 2003, la journée franco-allemande est célébrée le 22 janvier, l’heure n’est pas toujours à la fête pour celles et ceux qui enseignent la langue du partenaire dans les
Après avoir analysé la privatisation de l’enseignement supérieur et la stratégie des écoles privées, Mathis d’Aquino revient sur la stratégie des écoles privées supérieures pour capter et capturer les futurs
« Entre les sourires et les rires, dans ce monde où règnent l’éphémère et l’instant présent, la spontanéité unique de cet âge vous surprend continuellement » écrit Boris Chiron avec
« L’erreur a consisté à croire que la terre était nôtre alors qu’en vérité c’est nous qui provenons de la terre ». Cet exergue citant un poète chilien ouvre le premier de
Frédéric Grimaud relate des entretiens de professeur.es des écoles, qui parlent de leur métier, de l’organisation de leur travail, et de tous les choix auxquels le quotidien de la classe
La Basilique cathédrale Saint-Denis reçoit en résidence l’autrice Catherine Froment qui à l’occasion des Nuits de la lecture, le 25 janvier, invite les visiteurs à découvrir deux ballades littéraires qu’elle