La fusion annoncée des corps d’inspection interroge dans le premier degré. Mais ce regroupement est aussi remis en question par le syndicat Unsa des IPR, le SNIA-IPR. « En l’état, il n’est pas porteur de la reconnaissance attendue par les IA-IPR, il questionne l’identité professionnelle et statutaire du corps », écrit le SNIA-IPR. « Les propositions et pistes de réflexion présentées le lundi 21 janvier 2021 sur les missions, manquent de clarté et de précision : sur le rattachement territorial des inspecteurs du second degré, et sur le positionnement des inspecteurs dans la gouvernance académique. Leur rôle dans le pilotage des orientations pédagogiques et éducatives au sein de l’académie (affirmé dans la circulaire des missions de 2015) n’est pas consistant. Il en est de même pour la gestion des ressources humaines, pourtant renforcée par les RDV de carrière. Par ailleurs ces propositions ne répondent pas à la nécessaire hiérarchisation et quantification des tâches. La création d’un service d’inspection a été avancée. Sa coordination pourrait être assurée par le doyen, sur un emploi fonctionnel. Cette hypothèse, si elle est maintenue remettrait en cause la collégialité à laquelle les IA-IPR sont très attachés, en raison de l’efficacité qui en découle ». Un rapport de l’inspection générale , cité par le Snia-ipr, estime que « Les IA-IPR massivement titulaires de l’agrégation ou de titres universitaires d’un niveau doctorat assimilent cette évolution à un déclassement ». Le Snia-ipr demande au ministre de revoir sa copie.
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