Print Friendly, PDF & Email

Modifié à 12h30 – Cette mise à jour aborde des points importants comme les personnels vulnérables, le retour à l’école d’un élève malade ou la définition des cas contacts. Après l’annulation du décret en vigueur pour les personnes vulnérables, un nouveau décret est toujours attendu. Mais la FAQ précise que « jusqu’à une nouvelle décision du gouvernement, les agents considérés comme vulnérables sont ceux précisés dans la liste définie par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020″ dit la FAQ ministérielle qui vient d’être mise à jour ». Un changement est intervenu sur la FAQ depuis publication hier. Ce matin la FAQ n’aborde plus le cas des personnes vivant avec une personne vulnérable ou présentant un facteur de vulnérabilité. Exit donc ces cas. Par contre le ministère a ajouté le cas des « personnels qui refusent de se rendre sur le lieu de travail » : « Les personnels dont les missions ne peuvent être exercées en télétravail ou pour lesquels une reprise du travail présentielle est décidée par le chef de service au regard des besoins du service et qui, malgré les mesures mises en place, estiment ne pas pouvoir reprendre en présentiel doivent, sous réserve des nécessités de service, prendre des congés annuels, des jours de récupération du temps de travail ou des jours du compte épargne-temps. A défaut, l’absence doit être justifiée par un certificat médical et relèvera du congé maladie selon les règles de droit commun ».

La FAQ revient aussi sur ce qui se passe après la découverte d’un élève ou adulte malade. On en reste aux mêmes définitions que depuis la rentrée. Un élève qui a un professeur malade n’est pas cas contact si le professeur porte un masque. C’est la même chose s’il uncamarade est malade et porte un masque. Pire encore  » le HCSP estime qu’il n’y a pas lieu de considérer comme contact à risque un enfant de moins de 11 ans ayant eu un contact avec : un adulte testé positivement covid-19 qui porte un masque grand public de catégorie 1 (comme ceux fournis par le ministère de l’Éducation nationale); un autre enfant de moins de 11 ans testé positivement Covid-19, bien qu’il ne porte pas de masque. Le HCSP souligne en effet dans cet avis que « les enfants jeunes sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la chaîne de transmission du SARS-CoV-2″. Dans le premier degré  » l’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu’il porte un masque grand public de catégorie 1 (comme ceux fournis par le ministère de l’Education nationale), n’implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme contacts à risque. De même, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves n’implique pas que les autres élèves de la classe soient identifiés comme contacts à risque ou que les personnels soient identifiés comme contacts à risque, dès lors que ces derniers portent un masque grand public de catégorie 1. »

On voit bien la finalité d ece genre de décision : grâce à elle il faut attendre que la contagion soit bien installée dans une classe, avec au moins trois malades, pour fermer une classe. On offre ainsi une possibilité d’expansion à la maladie qui semble insensée en raison d’une théorie qui est remise en question.

La FAQ