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Carte scolaire

Carte scolaire 1er degré : Aucune création de postes dans une académie sur trois

Pas de surprises dans le premier degré. Le ministère a communiqué au Comité technique ministériel du 19 décembre la répartition des créations de postes à la rentrée 2019. Dans 13 académies sur 31 il n’y a aucune création de postes alors que toutes vont devoir dédoubler des classes de CE1. Après une année 2018 qui était en retrait par rapport à 2017, 2019 marque un nouveau ralentissement dans les créations de postes dans le premier degré alors que le gouvernement fait de l’école primaire sa vitrine sociale.

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Second degré : Une carte scolaire insincère

« Enfumage ». « Embrouillie ». « Scandale » Les termes les plus vifs ont salué le 19 décembre la publication par le ministère de la répartition des postes dans les académies. Au lieu de présenter les créations ou suppressions de postes, le ministère a présenté des « moyens annoncés » incluant des heures supplémentaires pour camoufler les suppressions massives de postes. Une première qui empêche de connaitre la réalité jusqu’à l’arrivée des dotations horaires des établissements.

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Que sait-on des heures supplémentaires des enseignants ?

La politique ministérielle a remis les heures supplémentaires dans l’actualité des enseignants. Le ministère de l’éducation nationale a annoncé vouloir remplacer plus de 2000 postes par un volume d’heures supplémentaires. Et pour le ministre, elles sont à la fois la réponse au gel du point d’indice des salaires de la Fonction publique et aux suppressions de postes. C’est le bon vieux « travailler plus pour gagner plus » d’avant 2012. Mais est-ce possible pour tous les enseignants ? Quelles conséquences aurait cette mesure ? Comment le ministère entend-il la gérer en réalité ? Et si on avait un double tour de passe passe dans le budget ?

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Lycées

Lycées : A quoi ressemblent les cartes des spécialités ?

D’après un pointage auprès de 5 académies (Aix-Marseille, Poitiers, Limoges, Lyon et Toulouse), les recteurs ont pris soin de respecter globalement l’annonce ministérielle de 7 spécialités par lycée. Mais les cartes proposées ne disent pas grand chose des moyens qui seront réellement mis finalement dans les établissements. Des disciplines apparaissent déjà fragilisées comme les langues (sauf anglais) ou les enseignements artistiques. La réforme profite aux métropoles aux dépens des zones rurales. La logique de spécialisation précoce et de mise en concurrence des établissements pourrait rapidement aggraver les inégalités.

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Les programmes du lycée rejetés massivement par le CSE

Le Conseil supérieur de l’éducation étudie pendant deux journées, les 18 et 19 décembre, pas moins de 39 textes correspondant aux nouveaux programmes du lycée général et du lycée technologique. La première journée n’a statué que sur 15 textes. Tous les programmes, à l’exception de celui de physique-chimie, ont été repoussés par le CSE.

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Programmes : Des syndicats quittent le CSE

Comment appeler un fait rarissime qui se renouvelle ? « Pas de réponse. Pas de démocratie. Pas de dialogue ». Cinq syndicats (FSU, Sud, Solidaires, CGT, CGC) ont quitté le CSE le 19 décembre dans la matinée et deux autres, Unsa et Sgen Cfdt, ont partagé leur indignation. Le CSE était réuni pour examiner une vingtaine de nouveaux programmes du lycée. Un travail difficile l’administration, selon les syndicats, ne communiquant même pas sur les textes amendés !

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La réforme de l’enseignement professionnel publiée au JO

 » Le lycée professionnel est celui qui coute le plus cher, a le plus d’heures de cours et ce n’est pas synonyme de réussite. J’assume qu’il peut y avoir moins d’heures (de cours) mais mieux d’heures. Je sais que les professeurs de LP sont d’accord », avait dit JM Blanquer à l’Assemblée début octobre. Il maintient la nouvelle organisation des enseignements malgré un vote négatif du Conseil supérieur de l’éducation le 10 octobre. Deux arrêtés publiés au journal officiel du 20 décembre organisent les enseignements en CAP et bac professionnel à compter de la rentrée 2019. La réforme diminue le volume d’enseignement aussi bien pour le professionnel que pour l’enseignement général. La formation professionnelle est amputée en bac pro, la moitié de l’année de seconde étant consacrée à un vague méli mélo sur l’entreprise. Cela ramène le bac pro à deux années de préparation seulement réduisant les chances d’insertion professionnelle. La baisse des enseignements généraux va justifier le blocage de l’entrée dans le supérieur des bacheliers professionnels.

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Les associations de spécialistes contre la réforme du lycée

« Les méfaits de cette réforme du lycée général et technologique, menée à marche forcée, avec des consultations, mais sans entendre véritablement les arguments des professeurs, et rejetée en octobre dernier par le Conseil Supérieur de l’Éducation, sont d’ores et déjà patents », acrit la Conférence des spécialistes, un regroupement de 13 associations d’enseignants (APBG APHG APMEP APLettres, APPEP, APSES, APEMU, APFLA, CNARELA, SAUVER LES LETTRES, SLNL, UBPM, UDPPC).  » La mise en place de spécialités partagées, telle qu’elle est actuellement envisagée, crée des enseignements hybrides qui effacent l’identité des disciplines », déplore la conférence qui craint aussi que  » cette réforme transforme le lycée en un marché où les professeurs seront obligés de « vendre » leur discipline auprès des élèves ».

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Réforme du lycée : Des cours en amphi déjà proposés

L’idée avait déjà été émise avant 2012. Elle revient aujourd’hui dans l’académie de Créteil. Trésorière du Snes, Charlotte Parayre nous signale le mouvement des enseignants du lycée C Delbo de Dammartin en Goèle (77) contre la réforme du lycée. « Nous avons été réunis pour une réunion d’information sur la réforme le 30 novembre 2018. Notre proviseur nous a alors proposé d’organiser des cours en amphithéâtre dont la capacité totale est de 140 élèves. Nous avons été très étonnés de cette proposition et avons massivement rejeté cette idée ». Cette proposition n’a pas été lancée seulement localement. Lors du groupe d etravail académique sur la réforme du lycée, le 18 décembre, le rectorat aurait validé cette pratique.  » Le rectorat a confirmé que cette possibilité pourrait être envisagée avec l’accord des équipes pédagogiques ». Mais comme le souligne le Snes, « cette proposition sera source de chantage : pour pouvoir bénéficier de cours dédoublés, il faudra regrouper les classes afin de pouvoir financer sur notre marge d’autonomie, les spécialités et options qui pourraient être choisies par nos élèves ». Selon le Snes dans l’académie « le nombre de divisions correspondra au nombre d’élèves d’un niveau divisé par 35 et arrondi au point supérieur » avec « un certain nombre d’heures seront affectées par division ». Dans ce cadre chaque lycée décidera du seuil du maintien ou non d’une spécialité. « Ce sera un choix local : dépenser des heures pour une spécialité peu remplie ou utiliser ces heures pour autre chose ». La disparition des filières entraine finalement celle des classes au profit de groupes informels mais constitués de 35 élève spour une gestion maximale des enseignants.

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Quels effets de la réforme du lycée dans mon établissement ?

Le Snes Fsu met en ligne un tableur permettant de calculer les effets de la réforme du lycée. « La marge horaire dont l’usage est laissé aux établissements sera l’un des instruments de cette détérioration des conditions de travail. Cette marge est censée servir à financer une multitude d’enseignements et dispositifs : options, dédoublements, l’AP… C’est une marge à tout faire ! On trouvera ici un tableur qui permet d’évaluer les effets des répartitions horaires de ces dotations d’autonomie soumises aux arbitrages locaux. »

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La reconnaissance faciale testée dans deux lycées professionnels

Ce sont deux lycées professionnels, Ampère à Marseille et Eucalyptus à Nice, que le conseil régional de PACA a choisi pour tester une application de reconnaissance faciale. Le système identifiera les élèves et personnels en comparant les visages à une base de données des visages des lycéens et profeseurs. Selon Nice matin, le Snes relève que cela n’aura aucun impact sur la sécurité, la violence ne se réduisant pas à l’intrusion.

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Blanquer : Ne rien céder sauf des amendes…

« Il n’est pas question de céder à des pressions de la rue ». A peine la crise des gilets jaunes semble t-elle se réduire que JM Blanquer ne parle plus d’agir sur ses réformes mais annonce de la fermeté. Il nie la crise lycéenne et annonce des mesures nouvelles. JM Blanquer a fait le tour des plateaux télévisés ce week end, le 15 sur LCI et le 16 sur Europe 1 et Cnews. Il s’est exprimé sur la crise des lycées et les mesures du plan violence, annonçant des amendes pour les familles.

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Réformes

Baromètre Unsa : Les enseignants las des réformes Blanquer

Alors que le ministre déclare sur toutes les antennes que la communauté éducative est favorable à ses réformes, la publication du « Baromètre Flash Actu » réalisé par l’Unsa Education met en doute cette affirmation. Si, pour le syndicat, globalement « il n’y a pas rejet massif des réformes en cours », une analyse par catégorie montre qu’il y a au moins rejet par les enseignants. Favorable à certaines réformes, comme celle du lycée, l’Unsa Education met en avant ce qui fait l’unanimité : les personnels de l’éducation n’en peuvent plus des réformes, sans demander de moratoire.

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Baromètre Unsa : Cinq questions à Frédéric Marchand

Au regard des résultats du baromètre Unsa, JM BLanquer a-t-il obtenu la confiance des enseignants ? Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Education fait le point.

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La nouvelle évaluation Blanquer invite les usagers

Un chef d’entreprise pour évaluer votre collège ? C’est ce que recommande la loi Blanquer. La Café pédagogique a déjà cité l’étude d’impact de la loi à propos du contrôle sur l’expression des enseignants sur les réseaux sociaux. L’article 9 présente la nouvelle évaluation des établissements qui sera mise en place à la rentrée 2019. Et elle aussi ne manque pas de surprises…

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14 décembre : Des enseignants dans la rue pour défendre l’école et leur métier

Vendredi 14 décembre, quelques milliers de manifestants se sont rassemblées place de la République. Une manifestation qui regroupait agents et salariés de plusieurs horizons mais dont les inquiétudes et le mécontentement rencontrent des points de similitudes. Des enseignants, du premier et second degré, qui manifestaient auprès d’agents de la protection de l’enfance ou encore des salariés du groupe Orange, à l’appel d’une grande majorité des syndicats. « Vu le contexte social actuel, j’avais besoin d’être dans la rue moi aussi, mais dans quelque chose de plus cadré » explique Caroline, enseignante dans un établissement du quatorzième arrondissement de la capitale. Erwin, enseignant du second degré, voulait dénoncer « l’idéologie autoritaire des réformes du lycée, sans aucune concertation ».

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Quand l’école du 93 réfléchit à son avenir

Réunir les meilleurs experts de l’Ecole un soir dans une petite salle de banlieue, il n’y a qu’Henriette Zoughebi, pour réaliser ce tour de force. Le 17 décembre elle a invité à Pantin, dans le cadre de la Coopérative des idées du 93, N Mons, JY Rochex, M Bablet, B Moignard pour un échange sur l’Ecole avec des habitants et des lycéens. Une soirée qui a débouché sur un manifeste envoyé à l’Elysée.

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Censure et violence

#pasdevagues : Les professeurs témoignent au Sénat

Que disent les professeurs du mouvement #pasdevagues ? Après avoir entendu les syndicats de personnels de direction puis Benjamin Moignard, la commission de l’éducation du Sénat a écouté le 12 décembre 5 professeurs particulièrement actifs sur ce mouvement qui a agité Twitter. Ces échanges étaient tenus secrets. Ils sont maintenant révélés dans le rapport d’information officiel du Sénat. Ecoutez les enseignants…

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Censurer la parole enseignante : Retour historique

Jean-Charles Geslot, maitre de conférences en histoire, revient sur la censure des enseignants envisagée par la loi Blanquer. POur lui, elle répond à « une double tradition de l’administration de l’enseignement de la France : le musèlement de la parole enseignante d’une part, et une politique de communication visant à donner une image lisse et positive du monde scolaire. »

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Lanceurs d’alerte, faites confiance à la hiérarchie…

Après #pasdevagues, quoi de nouveau ? Un arrêté publié au JO du 19 décembre organise les signalements d’alerte dans l’Education nationale d’une façon dont l’efficacité n’échappera à personne.  » Le signalement d’une alerte est porté directement à la connaissance du référent ou transmis au supérieur hiérarchique. Lorsque le supérieur hiérarchique direct ou indirect recueille un signalement, il le transmet sans délai, sous réserve de l’accord de l’auteur du signalement et dans des conditions qui garantissent sa confidentialité, au référent alerte. Il informe l’auteur du signalement de cette transmission. Le signalement est adressé exclusivement par un bureau de poste, sans passer par le service du courrier interne, par écrit, et sous double enveloppe ». L’arrêté décrit ensuite toute la procédure qui permet la transmission de l’alerte au collège de déontologie du ministère qui classe ou pas. Entre temps l’auteur du signalement s’est identifié auprès de son supérieur hiérarchique qui lui a remis un accusé de réception et protège son anonymat…

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Une enseignante convoquée pour ses propos sur Macron

L’article 1 de la loi Blanquer n’est pas encore adopté que déjà le « dénigrement » de l’institution vaut des ennuis. Pour avoir écrit un article moqueur sur la prestation télévisée du chef de l’Etat le 10 décembre dans un site local, Sophie Carrouge, professeure de français et théâtre au lycée Le castel de Dijon a été convoquée au rectorat le 20 décembre. L’affaire a fait du bruit et on lui aurait juste recommandé « plus de prudence » selon ses amis.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Former au numérique par la recherche action ?

Depuis de nombreuses années, la demande de formation par les enseignants dans le domaine du numérique (comme dans d’autres domaines) est forte. Répétée et souvent complétée par l’autoformation ou la formation par les pairs, la formation traditionnelle en présence ou à distance via des plateformes comme m@gistere ne semble pas correspondre complètement aux besoins profonds des enseignants. Du côté des pouvoirs éducatifs, le terme formation est souvent présenté, tel un étendard, pour indiquer qu’on en fait, mais très peu voire pas de réflexion sur les modèles de formation retenus. Si les enquêtes rapportent en continu l’importance de l’autoformation et de la formation par les pairs c’est soit que l’offre de formation ne correspond pas à la demande (insuffisante, pas adaptée) soit que la modalité de formation telle qu’elle est proposée encore souvent ne correspond pas aux besoins de développement des enseignants, dans le domaine du numérique comme dans d’autres.

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Bruno Devauchelle : Les élèves et les Fake news

L’utilisation de plus en plus fréquente de l’expression « fake news » est un signe de l’importance prise par les informations dans notre vie quotidienne. Face aux multiples sources d’information, comment distinguer celles qui sont vraies et celles qui ne le sont pas, ou pas vraiment ? Comment, dans nos enseignements, permettre aux élèves de développer les compétences nécessaires pour faire face à ces questions ? La traditionnelle confiance envers ceux qui fabriquent l’information dans les médias de flux traditionnels (télévision, radio, journaux) a longtemps été forte. Disposant désormais de la possibilité d’accéder à de nouvelles sources chacun de nous est tenté de mettre en question cette confiance en allant chercher à vérifier ce que l’on nous dit en passant par d’autres canaux. C’est en particulier le cas depuis que le web s’est développé, proposant d’accéder à un grand nombre de documents et encore davantage depuis que les réseaux sociaux numériques se sont développés.

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