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On a eu peur pour cette professeure. Cet incident nous a tous choqué. La violence subie par l’enseignante de Créteil suscite une grande émotion. Parfaitement légitime, elle dépasse maintenant cet incident. Ce qui remonte avec une très grande force à travers la multiplication des témoignages d’enseignants sur les réseaux sociaux et dans la presse c’est le ras le bol des professeurs envers leur institution. Ils ne se sentent ni soutenus ni traités correctement. S’ils s’identifient si fort à l’enseignante de Créteil c’est qu’ils sont brutalisés par l’institution depuis des années. Il est temps d’écouter les profs.
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Exclusif : Eric Debarbieux : Les enseignants se sentent méprisés
Que faire après Créteil ? Alors que le pouvoir politique s’agite, dit vouloir « rétablir l’ordre », déscolariser les élèves auteurs de violences et interdire le portable dans les lycées, que nous disent les recherches ? Expert reconnu internationalement, Eric Debarbieux, ancien délégué ministériel chargé de la prévention de la lutte contre les violences en milieu scolaire, pointe déjà l’inefficacité de l’interdiction des portables. Il rappelle ce qui a été fait. Il pointe aussi dans cet entretien accordé au Café pédagogique ce qui reste à faire.
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Violence scolaire : Avec la mission Testé, le gouvernement choisit l’idéologie
Le 17 novembre, Edouard Philippe a chargé le député LREM Stéphane Testé d’une mission temporaire sur « la protection de l’école ». S Testé , Agnès Le Brun (maire de Morlaix) et Béatrice Gille (rectrice d’Occitanie) doivent remettre un rapport début décembre sur ce sujet. Si le délai est aussi court c’est qu’en fait la lettre de mission de S Testé donne les réponses à la question posée. Le gouvernement est parti pour les mesures habituelles qui ne servent à rien.
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Des moyens pour des centres fermés pas pour les établissements
Avec le phénomène #pasdevagues, Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer, Christophe Castaner et Laurent Nunez ont présenté le 26 octobre les mesures qui seront prises pour répondre à la violence scolaire. Ils annoncent l’ouverture de 20 centres éducatifs fermés et « d’accueils de jour » avec un encadrement militaire ou policier pour des élèves posant problème. Des mesures qui visent à satisfaire l’opinion, qui couteront cher mais qui ne changeront rien dans les établissements. La mesure est mal accueillie par des syndicats.
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Un guide pour faire face aux élèves perturbateurs
Réalisé par l’académie de Toulouse, ce guide « Repères et outils pour aider et accompagner les élèves en difficulté de comportement » veut aider les enseignants à faire face aux élèves perturbateurs.
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