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Budget

Budget : L’Education nationale soumise à Bercy

Création de postes dans le premier degré, 800 millions en plus… Pour le ministère l’Education nationale reste « une priorité » et les suppressions de postes voient leurs effets négatifs niés. Pourtant les 2650 postes supprimés dans le second degré vont bien manquer au moment où le nombre d ‘élèves augmente. Pourtant les promesses d’améliorer la situation matérielle des enseignants changent fortement de dimension quand on y regarde de plus près. Et même les 811 millions supplémentaires du budget sont peut-être un mirage… Ce que révèle le budget 2019 c’est que la politique éducative de le France se décide maintenant à Bercy.

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Enseignement supérieur : Priorité à la recherche

L’enseignement supérieur et la recherche sont encore un ministère « prioritaire ». Son budget est fixé à 25.1 milliards, en hausse de 549 millions. L’enseignement supérieur absorbe 16.3 milliards et augmente de 173 millions. Les crédits pour la recherche représentent 8.8 milliards et augmentent de 376 millions. Le seul secteur spatial voit ses crédits augmenter de 205 millions par exemple. Le ministère joue d’artifices pour gonfler le budget de l’enseignement supérieur : 40 millions supplémentaires pourraient être dégagés par un taux de dégel particulièrement favorable.

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Un budget de l’Etat en échec ?

Malgré une forte baisse du nombre de fonctionnaires d’Etat en 2019 (-4164), les finances publiques n’arriveront toujours pas à un net redressement de la situation des dépenses publiques. Le gouvernement va accorder de nouvelles réductions d’impôts massives aux entreprises et de façon plus modeste aux ménages.

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Suppressions de postes : Les trois grands syndicats de l’éducation appellent à la grève

A quelques semaines d’élections professionnelles qui devraient les opposer, les trois grandes fédérations syndicales de l’enseignement, la FSU, l’Unsa et le Sgen Cfdt, appellent ensemble à la grève le 12 novembre. Ils entendent protester contre les suppressions de postes inscrites au budget 2019.

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Décryptage : Le budget 2019, les dédoublements et la fin des maitres plus

Les postes de professeurs des écoles créés à la rentrée 2019 suffiront-ils aux besoins ? A nouveau JM Blanquer se trouvera face à une arithmétique difficile. Le nombre de postes créés à la rentrée 2019 ne permettra pas le dédoublement des classes de Ce1 de Rep et Rep+. A nouveau il faudra récupérer des postes ailleurs. A nouveau, les mêmes catégories d’écoles et d’enseignants paieront le prix. Ce qui sera nouveau c’est qu’il sera clair que ces efforts sont le résultat des économies budgétaires. Et peut-être cela change tout…

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Evaluations nationales

Évaluations de CP et CE : Premiers bilans

Depuis quelques jours, les enseignants font part de leur colère contre les évaluations CP-CE1. Alors que certains avaient décidé de ne pas les faire passer, une majorité d’enseignants ont évalué leurs élèves malgré leurs doutes initiaux. « Je ne regrette pas vraiment dans le sens où je préfère analyser en connaissance de cause que présumer et préjuger » nous explique Johanna. Béatrice, quant à elle, se sent méprisée. « Le plus agaçant est le mépris affiché de certains concepteurs de ces évaluations ! J’ai suivi le guide de l’enseignant, les consignes écrites et les vidéos. Pourtant, ces évaluations ont été vécues comme un échec par mes élèves. Les réactions des enseignants sont nombreuses : pourquoi ne pas nous entendre ? ». Laurent estime, quant à lui, « que la confiance n’est pas de mise avec la mise en difficulté des élèves et la négation du rôle des enseignants ». Fabrice va plus loin, « C’est simple, ces évaluations doivent être boycottées ou adaptées. Les enseignants doivent pouvoir sélectionner les exercices qu’ils jugent utiles. Ils doivent pouvoir modifier la consigne et le temps de passation pour adapter ces exercices au groupe classe qu’ils ont en face d’eux, sinon les résultats de ces évaluations ne sont pas exploitables ».

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Les évaluations nationales de Cp Ce1 hébergées par Amazon

Est-il normal que les évaluations nationales de Cp et Ce1 soient hébergées à l’étranger sur un serveur d’une entreprise du GAFAM célèbre par sa capacité à exploiter les données ? La question a été posée sur Twitter le 22 septembre par une enseignante référente pour les usages du numérique (ERUN), un corps qui s’estime oublié par l’Education nationale. Alors que les réseaux sociaux bruissent des critiques énervées des professeurs des écoles qui ont commencé à faire passer les évaluations nationales de Cp et Ce1, la nouvelle est de nature à leur porter un nouveau coup. Un enseignant peut-il contribuer à la fuite des données personnelles de ses élèves vers Amazon ?

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Evaluations de CP – Ce1 : Pour le ministère, les données des élèves sont protégées

 » Est-il normal que les évaluations nationales de Cp et Ce1 soient hébergées à l’étranger sur un serveur d’une entreprise du GAFAM célèbre par sa capacité à exploiter les données ? » demandait le Café pédagogique le 24 septembre après la découverte que ces données sont hébergées chez Amazon. Le ministère nous répond que  » les évaluations nationales offrent toutes les garanties de protection des données personnelles des élèves ». Nous avons aussi interrogé le ministère sur la qualité scientifique d’évaluations qui sont passées dans des conditions très différentes d’une école à l’autre.

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Evaluations : Les inspecteurs du SNPI dénoncent les pressions

« Le SNPI-FSU ne peut soutenir les ambiguïtés d’une politique qui, s’affichant comme centrée sur les élèves, annonce en même temps les perspectives d’une évaluation des enseignants et des écoles par les résultats », affirme un communiqué du Snpi Fsu, second syndicat d’inspecteurs du primaire, le 25 septembre. « Nous sommes convaincus que les progrès de la qualité du système éducatif s’inscrivent dans la coopération des équipes et la recherche de la mixité sociale et non dans une mise en concurrence destinée à différencier les rémunérations et à classer les écoles ». Le syndicat s’oppose aux pressions exercées sur les enseignants. « Les pressions exercées sur les inspectrices et les inspecteurs ne se préoccupent que du contrôle de la passation. Alors qu’il conviendrait d’inciter les inspecteurs à engager des accompagnements pédagogiques et didactiques sur les enjeux de l’évaluation dans l’apprentissage de la lecture, l’institution ne semble vouloir les utiliser que pour sommer les équipes enseignantes à mettre en oeuvre les injonctions ministérielles. Une telle stratégie, centrée sur la conformité aux injonctions au prix du sens de l’action professionnelle, n’est pas concevable, ni au vu des missions que nous confie la circulaire de 2015, ni dans la perspective de centrer l’action publique d’éducation sur la démocratisation de la réussite scolaire ».

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Evaluations : Le Snuipp saisit la CNIL

Dans un courrier adressé à la présidente de la CNIL, le SNUipp-FSU demande si le logiciel de saisie des données recueillies dans le cadre des évaluations nationales CP et CE1 a bien fait l’objet d’une demande d’avis ou d’autorisation. Une autre lettre demande au ministre de l’éducation nationale si la déclaration CNIL a été faite. Ces démarches sont faites après la découverte que les données des élèves sont stockées sur un serveur d’Amazon en Irlande. Une situation qui a fait bondir aussi le syndicat Sud. Il demande aux enseignants de ne pas faire passer les évaluations.

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Evaluations : Quel respect de la RGPD ?

Après l’annonce que les évaluations nationales sont hébergées en Irlande sur un serveur d’Amazon, les syndicats s’inquiètent à juste titre de la protection des données des élèves. Le Snuipp a demandé au ministère s’il a consulté la Cnil. Il a obtenu une réponse. Le Se Unsa demande à son tour des garanties.

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Politique ministérielle

Censure rue de Grenelle

Nouveau record pour l’Education nationale ! C’est l’avantage des rapports d’activité. Le ministère vient de publier ceux de l’Inspection générale (IGEN) et de l’Inspection générale de l’administration (IGAENR), sa branche cousine. Et on apprend beaucoup de choses dans ces rapports. Selon un pointage du Café pédagogique, en 2017, seulement 16% des rapports de l’Inspection générale (IGEN) ont réussi à sortir de l’armoire ministérielle. Les autres sont tenus au secret. Dans ce domaine, JM Blanquer réussit à faire mieux que Luc Chatel qui jusque là tenait la corde…

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La FSU mobilise contre les menaces sur le paritarisme

 » Le gouvernement veut la disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de

travail) en les fusionnant avec les CT (comités techniques). Il a l’intention également de supprimer les compétences des représentant-es des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur les projets de mouvement des personnels, l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs, ou encore certaines sanctions disciplinaires », rappelle la Fsu. « La disparition des CHSCT ouvrira la porte au non-respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail . La suppression des compétences des représentant-es des personnels dans les CAP donnera davantage de marge de manoeuvre aux chefs de service et d’établissement et privera les agents de toute transparence et équité. Cette volonté gouvernementale de contourner les élu-es des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que : « les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics » ». Face à cela , la FSU réunit le 3 octobre  » plusieurs centaines de représentants des personnels, issus de 22 syndicats et plus de 100 métiers… pour montrer qu’elles ou ils ne sont pas de « l’ancien monde », mais bien dans leur époque ! Pour expliquer aussi que les instances représentatives dans lesquelles elles ou ils siègent ne sont pas inutiles, tout au contraire ».

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Un rapport parlementaire veut réformer l’évaluation de l’Ecole

Le rapport du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’organisation de la fonction d’évaluation du système éducatif, rédigé par Régis Juanico et Marie Tamarelle-Verhaeghe, rendu le 27 septembre, pourrait bien reprendre la main sur l’évaluation du système éducatif. Le rapport revient sur l’évaluation des enseignants en proposant un avancement au mérite. Il souhaite diminuer le nombre des évaluations nationales des élèves et limiter la diffusion de leurs résultats. Dans ce texte les deux députés militent pour renforcer l’action du Cnesco et en faire un organisme indépendant de l’éducation nationale mais capable de travailler avec elle.

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Education prioritaire : Les raisons du départ de Marc Bablet

Si le climat a changé dans de nombreux établissements de l’éducation prioritaire, si les enseignants s’y sentent davantage accompagnés, avec des temps de formation et une reconnaissance du travail d’équipe, on le doit à Marc Bablet. Responsable à la Dgesco de l’éducation prioritaire sous trois ministres, il a impulsé sa réforme qui a des effets sensibles sur le terrain, même si tout cela est très récent. Parti en retraite cet été, Marc Bablet prend sa plume et explique sur son blog pourquoi il a pris la tangente avant l’heure.

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Unanimité au CSE contre le nouveau mode de recrutement des recteurs

Le projet de décret présenté au CSE sur la nomination des recteurs a recueilli aucun vote positif et 49 votes contre. Cette rare unanimité s’adresse à la volonté ministérielle d’ouvrir la mission de recteurs à des personnes n’ayant aucun rapport avec l’éducation. « Le ministère nous a dit qu’il voulait élargir le vivier et le féminiser. Mais on ne manque pas de femmes remplissant les conditions actuelles pour devenir recteur et le nombre de recteurs va prochainement beaucoup diminuer. On pense donc qu’il s’agit surtout de nommer des amis sur des postes », nous a confié Valérie Sipahimalani, secrétaire générale du Snes Fsu. Déjà le nom d’une pure énarque, ayant participé au cabinet de V Pécresse quand elle était ministre de l’enseignement supérieur, circule pour un important rectorat francilien…

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Recteurs : Fin d’une histoire pour Claude Lelièvre

L’historien de l’éducation souligne le caractère historique de la modification des conditions de nomination des recteurs. Le texte présenté en CSE n’a recueilli que des votes négatifs car il autorise la nomination de recteurs n’ayant aucun lien avec l’éducation. Pour C Lelièvre c’est l afin de l’esprit de corps dans l’Education nationale. Il interroge aussi l’évolution des pouvoirs des recteurs.  » Faire coïncider le territoire de chaque académie avec une (grande) région et »décréter » qu’il pourrait y avoir désormais 40 % de recteurs recrutés sans l’obligation d’être titulaire d’une habilitation à diriger des recherches ou de justifier d’expérience dans l’éducation signe la »banalisation » de l’administration de l’Education nationale ».

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Réforme du lycée professionnel

Lycées professionnels : Pourquoi la grève ?

Quel sera l’impact de l’appel à la grève de la large intersyndicale des lycées professionnels le 27 septembre ? Si l’on en juge par les réformes en cours, il devrait être important. En effet, le gouvernement n’est pas tendre avec le lycée professionnel en lui imposant une réforme qui aura des conséquences négatives pour les enseignants mais aussi pour les élèves et en détournant une partie de son financement au profit de l’apprentissage. Pris en tenaille, l’enseignement professionnel devrait voir moyens et élèves fondre. Il semble que ce soit l’objectif.

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Quelle place veut-on donner au bac professionnel ?

 » Malgré l’importance qu’il a prise dans le système éducatif, le bac pro reste en quête de légitimité scolaire ». Dans un remarquable dossier consacré au bac professionnel publié par la Revue française de pédagogie (n°198), Fabienne Maillard (Escol Paris 8) analyse les multiples évolutions du bac pro depuis sa création en 1985. Depuis plus de 30 ans , les politiques promènent les jeunes des milieux populaires dans une formation dont les débouchés ne tiennent pas forcément compte des demandes des entreprises et ne permettent pas non plus forcément d’acquérir une reconnaissance scolaire. Et les plus récentes évolutions donnent à penser que la ségrégation et la domination dont souffrent ces jeunes se renforce.

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Métier enseignant

Portables : Une circulaire qui tente d’infléchir la loi

Une circulaire peut-elle être plus forte qu’une loi ? A coup sur non. C’ets pourtant ce que tente la Dgesco à propos de « l’interdiction » des portables à l’école et au collège , là où la loi parle « d’encadrement ». Vexé par les réactions des chefs d’établissement pour qui la loi est inutile et qui adaptent le règlement intérieur en ce sens, le ministre avait annoncé qu’il imposerait l’interdiction et c’est bien l’objet de cette circulaire.

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Lycée : La procédure d’orientation précisée

La réforme du lycée donnera -t-elle plus de liberté de choix aux élèves ? C’est un es arguments avancés par ses défenseurs. Mais la publication de la procédure d’orientation en fin de classe de seconde dans le BO du 27 septembre, sonne le glas de cette prétention. De fait les élèves devront accepter les spécialités de leur établissement sans pouvoir choisir même à ce niveau. La réforme va donc bien spécialiser les lycées et créer dès la seconde des voies en rapport avec le supérieur.

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Réforme de la formation : Le Snesup Fsu mobilise

Evoqué lors d’audience au ministère, le projet de réforme de la formation des enseignants fait bondir le Snesup Fsu. « Trois annonces inacceptables ont été faites : créer des comités pilotés par les recteurs pour sélectionner les directeurs des ÉSPÉ, renforcer le cadrage par l’employeur des contenus et volumes des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) dès la rentrée 2019, réserver la formation des stagiaires à des formateurs eux-mêmes en responsabilité de classe. »

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L’élève

Pour F Vidal, bilan positif de Parcoursup

 » Avec Parcoursup, nous avons fait faire un premier pas, mais un pas de géant pour la démocratisation de notre enseignement supérieur « . Comme tous les membres du gouvernement, Frédrique Vidal a donné une orientation très sociale à son discours de rentrée le 25 septembre, largement consacré à Parcoursup, un peu tempéré par un discours assez malthusien sur les aspirations des étudiants des filières courtes. La nouvelle plateforme a-t-elle fait mieux qu’APB ? Il y a quelques progrès dans les accès en STS et IUT et c’est important, mais on reste loin des besoins. Mais globalement la croissance du nombre d’étudiants n’a pas suivi celle du nombre de bacheliers. Et il reste des zones d’ombre que la ministre refuse d’éclairer tout comme elle refuse la publication des algorithmes locaux. La ministre a annoncé de nouvelles mesures. Parmi elles le retour de formations en un an qui augurent mal du devenir des bacs pros. A noter aussi, une décision qui concerne les PLP : la généralisation de l’expérimentation donnant au conseil de classe de bac pro le droit de donner un avis positif pour entrer en STS.

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L’enseignement supérieur ne réduit pas les inégalités sociales

 » La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002″, établit une nouvelle Note du ministère de l’enseignement supérieur. « Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dans le supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 % ». Mais « ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale ». La Note établit que « 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers ». La Note suit des parcours types par type d’enseignement suéprieur et par parcours des étudiants. Ainsi elle montre que « la filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur » et particulièrement l’écart entre deux filières courtes : les STS et les IUT. « Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS ». Elle établit aussi l’écart entre les filières du lycée :  » La probabilité d’avoir un diplôme de l’enseignement supérieur pour les bacheliers de la filière littéraire n’est pas significativement différente de celle des bacheliers technologiques ».

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Orientation : Le métier de psychomotricien

Le/la psychomotricien/ne s’adresse à tous les publics présentant des troubles psychomoteurs pour des actions de dépistage, de diagnostic, de prévention, d’accompagnement et de rééducation. Ce professionnel du paramédical peut intervenir en tant qu’indépendant ou dans différentes structures telles que des instituts spécialisés, des centres hospitaliers, des centres de rééducation et de réadaptation et bien d’autres encore (SESSAD, PMI, hôpital de Jour…). L’Onisep vous propose de découvrir ce métier et ses formations lors d’un tchat avec deux pyschomotriciennes le 3 octobre à 14 heures. Elles répondront en direct à vos questions. Vous pouvez dès maintenant poser vos questions.

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L’enseignement privé premier responsable de la ségrégation entre les collèges

« La ségrégation sociale entre collèges est nettement amplifiée par les choix des familles, notamment vers l’enseignement privé », écrit l’Insee dans une étude publiée le 21 septembre. « La ségrégation sociale observée dans les collèges reflète en partie la ségrégation résidentielle : dans les grandes villes, du fait de l’application de la carte scolaire, les profils sociaux des collèges publics sont très différenciés, car les caractéristiques sociales des quartiers correspondant à leur secteur de recrutement le sont également. Néanmoins, les choix des familles amplifient nettement la ségrégation sociale entre élèves à l’entrée en 6e : dans les villes de Paris, Bordeaux et Clermont-Ferrand étudiées ici, cette ségrégation serait entre un tiers et moitié moins élevée si les élèves étaient scolarisés dans le collège public de leur quartier », explique l’Insee. « Ce surcroît de ségrégation s’explique pour l’essentiel par le choix de certaines familles en faveur de l’enseignement privé : la composition sociale des élèves scolarisés dans un collège privé se distingue fortement de celle des élèves de leur quartier qui restent dans un collège public. Le choix d’un collège public en dehors du secteur assigné par la carte scolaire n’accroît la ségrégation entre les établissements scolaires que de façon marginale : si les élèves concernés ont une origine sociale qui se distingue parfois de celle de leur secteur, ils côtoient in fine dans leur collège des camarades de milieux sociaux variés. »

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Numérique

Bruno Devauchelle : Du droit d’apprendre au désir de se développer

Ce que les développements technologiques des cinquante dernières années nous apprennent c’est que l’une de leurs conséquences les plus importantes est l’accélération de la circulation de l’information et l’augmentation exponentielle de la quantité de ces informations. Ce constat banal et facile à faire est pourtant fondamental pour qui s’intéresse à l’école, l’enseignement, l’apprentissage, la formation. Désormais apprendre tout au long de la vie, apprendre à distance ou de manière hybride, apprendre à coté ou en dehors du système éducatif, entre autres, ces manières de faire ont envahi les discours et les réflexions aussi bien dans les couloirs de la recherche scientifique que dans les salles des profs ou encore dans les espaces de rencontre entre éducateurs. Et désormais de ces cénacles de réflexion sortent des idées qui vont petit à petit envahir les échanges entre décideurs de toutes sortes : diminuer les temps de face à face pédagogique, développer des apprentissages sur temps libres, etc. Effets de mode parfois, constats d’évidence, volontarisme, problèmes à résoudre, les raisons sont nombreuses et variées. Mais si du côté des institutions et des organisations la pression semble monter, c’est du côté de la population qu’il faut se tourner si l’on veut véritablement aller au fond des choses. Si les unes veulent « améliorer » les formes de la formation, les autres ne sont pas toujours en capacité d’accepter ou même d’accéder à ces nouvelles formes. On peut ainsi créer de nouveau fossés numériques alors que l’intention semble à l’opposé.

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Pix certifiera les compétences numériques en 3ème et terminale

Le CSE a adopté le 20 septembre le projet d’arrêté créant la certification Pix en fin de 3ème et de terminale. Pix est développé par un GIP. C’est un outil de certification qui devrait être reconnu par les entreprises. Son choix permettra aux élèves quittant le collège ou le lycée de pouvoir attester de leurs compétences numériques. La certification sera gratuite. Par contre la demande de validation des compétences numériques en Cm2 et 6ème s’est heurtée à des oppositions. «  »On leurre tout le monde en instituant une évaluation des compétences numériques en cm2 alors qu’il n’y a pas d’outils dans beaucoup d’écoles et pas de formation », nous a dit F Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu. « Comment évaluer des attendus quand on n’a pas de moyens numériques ? ». Le Snuipp a voté contre ce texte. On ignore encore quelle forme prendra cette validation de compétences.

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Bruno Devauchelle : L’informatique à l’école : les bégaiements de l’histoire…

Le discours sur l’enseignement de l’informatique a-t-il changé en 40 ans ? Alors que les initiatives se multiplient pour développer l’enseignement de la programmation (le code) et l’algorithmique dans le parcours scolaire des élèves, il est intéressant de remettre en perspective cette approche. Et d’observer comment se construit l’équilibre entre compétences d’usages, techniques et culturelles. Sur ce point le discours du ministre à Ludovia est inquiétant.

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