» Le gouvernement veut la disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de
travail) en les fusionnant avec les CT (comités techniques). Il a l’intention également de supprimer les compétences des représentant-es des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur les projets de mouvement des personnels, l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs, ou encore certaines sanctions disciplinaires », rappelle la Fsu. « La disparition des CHSCT ouvrira la porte au non-respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail . La suppression des compétences des représentant-es des personnels dans les CAP donnera davantage de marge de manoeuvre aux chefs de service et d’établissement et privera les agents de toute transparence et équité. Cette volonté gouvernementale de contourner les élu-es des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que : « les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics » ». Face à cela , la FSU réunit le 3 octobre » plusieurs centaines de représentants des personnels, issus de 22 syndicats et plus de 100 métiers… pour montrer qu’elles ou ils ne sont pas de « l’ancien monde », mais bien dans leur époque ! Pour expliquer aussi que les instances représentatives dans lesquelles elles ou ils siègent ne sont pas inutiles, tout au contraire ».