Le nouveau management axé sur la performance coute cher aux enseignants. C’estce qui ressort d’un congrès d’un syndicat d’enseignants québécois, la FAE, selon l’Huffington Post. « Les travaux de la sociologue Marie-France Maranda et du professeur Simon Viviers font état de la culture du «trop» et du «manque», soit trop d’élèves dans les classes, trop d’élèves présentant des difficultés diverses et trop d’exigences individualisées alors que parallèlement, les enseignants manquent de ressources, manquent de reconnaissance et manquent de soutien politique », écrit l’Huffington Post. » La philosophie de gestion tourne autour d’un discours positif visant à mousser l’enthousiasme et la résilience face à l’adversité, et qui interprète les situations de surcharge comme un problème personnel de l’enseignant incapable de gérer son temps de travail et son désenchantement comme étant un manque de vocation pour l’enseignement. » Le congrès a mis en évidence le coût final pour le système éducatif : les enseignants craquent, tombent malade et il faut les remplacer.
Nos derniers articles
Retrouvez sur cette page une sélection de 10 articles sur l’actualité de l’éducation publiés cette semaine. Motion de censure : vers le ou la 6ème ministre de l’Education nationale en
Retrouvez sur cette page une sélection de 10 ressources pédagogiques relayées cette semaine dans le Café pédagogique. Français : écrire à l’heure de l’IA Professeure de Lettres au collège Jean
Les derniers résultats de l’enquête internationale TIMSS (Trends in Mathematics and Science Study) ont été rendus publics ce mercredi 4 décembre 2024. Le niveau de mathématiques et de sciences en
Retrouvez à cette page tous les articles relatifs à l’éducation à la sexualité parus au Café pédagogique. Education à la sexualité : quelles sont les modifications du ministère ?
Jeudi 5 septembre 2025, la grève a été massive : 55% de grévistes dans les collèges et lycées selon le syndicat majoritaire du Second degré et 65% dans le 1er degré.
« Il y a un ras-le-bol de la manière dont nous sommes traité.es, du mépris auquel nous devons faire face. Le métier s’est durci, la pression hiérarchique est plus forte,