« Les brouilleurs sont sortis ». C’est le titre d’un communiqué du Snpden, premier syndicat de chefs d’établissement, qui dénonce la façon dont la réforme de l’orientation est appliquée dans les établissements. Le Snes appelle de son coté à freiner la mise en route des réformes.
Le Snpden signale une académie où le vade mecum ministériel est accompagné d’une circulaire locale de 72 pages ajoutant de nombreuses contraintes comme la nomination quasi immédiate du second professeur principal alors qu’aucun texte n’ait paru.
Le Snes dénonce le projet de loi sur l’orientation qui » ouvre la possibilité de sélection à l’entrée de l’ensemble des filières universitaires… Le projet constitue un renversement des pratiques d’affectation dans les Licences : en effet, ce n’est pas le bachelier qui choisira son affectation, c’est l’université qui choisira ses étudiants. Le gouvernement préfère modifier la loi pour gérer la pénurie plutôt que d’investir dans le l’enseignement supérieur à la hauteur des besoins ». Quant au bac, le syndicat « est ouvert à une réflexion » mais estime que « entrer dans la réflexion par l’annonce de la réduction du bac à 4 épreuves et l’instauration du contrôle continu verrouille les conclusions des discussions avant même leur ouverture. Nul ne sait en quoi le chiffre 4 améliorerait la formation des lycéens et leur réussite dans le supérieur. Tout le monde sait, en revanche, quels sont les dangers du contrôle continu pour la valeur d’un examen ». Le SNES demande l’abandon du projet de loi réformant l’accès à l’enseignement supérieur.