« Le nombre de bacheliers augmente mais pas le nombre de places à l’université », écrit la Fcpe dans un communiqué commun avec l’Unef, Plus et l’Unl. « 17 000 jeunes, c’est le nombre d’élèves qui n’ont toujours pas d’affectation à l’issue de la deuxième phase d’APB qui s’est déroulée hier.. L’UNEF, l’UNL, PLUS et la FCPE s’inquiètent fortement de cette situation qui annonce une rentrée difficile : élève sans affectation, amphithéâtres bondés, orientation subie… Elles dénoncent le manque d’anticipation des pouvoirs publics quant à l’augmentation constante du nombre d’étudiants : 40 000 pour la seule rentrée 2017/2018 ».
Les quatre organisations prennent position sur le projet gouvernemental d’orientation. « Le gouvernement parle aujourd’hui de mettre en place des prérequis pour entrer dans le supérieur. C’est de la sélection qui ne dit pas son nom ! Face à ce modèle du tri sélectif des jeunes qui veulent se former, face à cette volonté de renforcer le déterminisme social, l’UNEF, l’UNL, PLUS et la FCPE continueront de défendre le droit aux études choisies, pour tous ! »