« Il ne faudrait pas que l’Etat renoue avec cette vieille méthode d’imposer unilatéralement et dans la précipitation de nouvelles dispositions qui impactent au premier chef les collectivités locales. » Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine, l’association des grandes villes et Jean-Louis Fousseret, son premier vice président, ont marqué le 1er juin leur mécontentement devant les pro*jets de JM Blanquer sur les rythmes scolaires et les dédoublements de CP.
« La publication de ce décret (sur les rythmes), qui devrait être examiné jeudi 8 juin par le Conseil supérieur de l’Education, serait une remise en cause pure et simple de la réforme récente »,notre France Urbaine. « Les élus urbains s’en étonnent car cette organisation est pourtant aujourd’hui stabilisée, après un travail de longue haleine avec l’ensemble des parties prenantes, des dépenses importantes que l’Etat n’a compensées que partiellement ayant été engagées ».
« S’ajoutent à cela les remontées émanant de tous les territoires dans lesquels les services de l’éducation nationale poussent les collectivités à dédoubler les classes de CP en REP + (avant généralisation aux CE1 de REP+ et aux CP et CE1 de REP à partir de 2018). Ces directives posent des difficultés très importantes de mise en œuvre liées aux locaux, notamment dans les territoires d’ores et déjà en tension ou en phase de progression démographique forte. Tout en reconnaissant l’intérêt de cette mesure, les membres de France urbaine s’étonnent là encore qu’elle n’ait pas été prise en concertation avec eux alors même qu’ils ont compétence sur les locaux des écoles ».
Pourtant des villes annoncent leur intention d’utiliser le décret sur lesrythmes. Après Marseille, Nice souhaite revenir à la semaine de 4 jours.