Face au mouvement montant dans les lycées ZEP, la ministre a lâché du lest le 30 septembre en annonçant une probable prolongation au delà de 2018 de la clause de sauvegarde mise en place au profit des enseignants de ces lycées.
Le 29 septembre, des enseignants d’une vingtaine de lycées anciennement ZEP, soutenus par le Snes, FO, Sud et la Cgt, ont manifesté pour le maintien de leurs avantages. Ils demandent le maintien des indemnités ZEP et de la bonification en points pour les mutations.
» Une clause de sauvegarde de 3 ans pour les écoles et collèges sortant d’éducation prioritaire a été mise en place à cette époque pour éviter une sortie brutale du dispositif (article 10 du décret n°2015-1087 du 28 août 2015) », répond le ministère. « Cette clause de sauvegarde concerne aussi les lycées en éducation prioritaire pour lesquels il est prévu qu’elle soit prolongée par décret pour deux années supplémentaires dans l’attente de la révision effective de la carte ».
Le décret en question stipule que « les personnels affectés dans une école ou un établissement ne figurant plus sur la liste mentionnée à l’article 1er du présent décret, qui bénéficiaient, au titre de l’année scolaire précédente, du régime indemnitaire auquel l’inscription sur cette liste ouvrait droit, conservent, dans les conditions et selon les modalités prévues par le présent décret, le bénéfice de l’indemnité correspondante pendant une période de trois ans à compter de la date à laquelle l’école ou l’établissement cesse d’être inscrit, s’ils demeurent affectés dans l’école ou l’établissement ».
L’intersyndicale devrait décider le 3 octobre la poursuite du mouvement.