Le 21 décembre, trois syndicats, la Cgt, FO et Solidaires, appelaient à faire grève le 26 janvier por la revalorisation des salaires. La date entrait en collision avec la grève de l’intersyndicale hostile à la réforme du collège, plus large, fixée au 26. Voilà que le Snuipp appelle lui aussi à faire grève le 26 janvier pour la revalorisation des salaires et notamment l’égalité entre l’ISAE et l’ISOE. Si ces appels grossissent les rangs des grévistes du 26 janvier, ils en dénaturent le mouvement.
Parallèlement, le Snes et le Snep demandent l’arrêt des pressions. Dans une lettre commune envoyée à la ministre le 6 janvier, les secrétaires généraux du Snes et du Snep demandent de » faire cesser toutes les pressions sur les personnels destinées à les soumettre » à accepter la réforme du collège. Les deux syndicats dénoncent le fait que « certains Recteurs ont désormais recours au statut général pour faire appel au principe hiérarchique et devoir d’obéissance de tout fonctionnaire ». Pour eux, « cette situation significative de tensions majeures et de fractures potentielles entre les enseignants eux-mêmes et entre ces derniers et les chefs d’établissement est préjudiciable à toute la communauté éducative et devrait conduire à s’interroger sur le sens du mouvement enseignant ».