Il est des jours où les statistiques parlent. Il est des jours où le poids des inégalités de la relégation urbaine et des discriminations s’incarne dans des lieux et des visages. Il est des jours également où l’on accède à un état différent de la connaissance. Les populations « populaires », discriminées, reléguées ne sont ni résignées, ni réduites au silence ou totalement dépossédées d’une analyse et de champ d’actions. L’allégorie des quartiers populaires telle qu’elle apparaît sous la plume de certains responsables politiques et scolaires, de chercheurs parfois, sacrifie à des lectures compassionnelles et déficitaires. Dès lors que l’on parle de l’école et des quartiers populaires jaillissent comme par réflexe certains mots : échec scolaire, déscolarisation, démission parentale, manque de ressources financières et culturelles etc. Les classes populaires ne se réduisent cependant pas à cette liste de manques, elles agissent également sous la forme d’initiatives collectives et citoyennes dont certaines mettent l’école au cœur de leurs préoccupations.
Les milieux éducatifs prêtent-il attention à ces initiatives ? Pourquoi les débats sur « l’école en banlieue » intéressent essentiellement ceux qui y résident et sont coupés d’autres espaces de discussion sur l’école ? Pourtant les publics qui s’expriment en ces lieux sont souvent ceux qui sont convoqués implicitement dans les débats plus classiques sur l’école. Que savons-nous réellement de leurs modes de pensée ? De leur propre diagnostic sur les situations éducatives vécues ? De leur expérience de la relégation et de la ségrégation, voire de la discrimination ? De leurs propositions pour changer l’école ?
Ce type de débat a eu lieu dimanche 26 octobre à Créteil L’École et les quartiers populaires. Quand l’École républicaine discrimine… à l’initiative du FCP (Force citoyenne populaire) avec le concours d’un ensemble de collectifs FFR (Filles et fils de la République), SAID (Association de solidarité internationale – Slums Actions in Delhi), PARENTS (Parents Actifs Représentants d’Élèves et iNTer-culturelS), Collectif Femmes des Quartiers 94. L’objectif était de mettre en question les problématiques des ségrégations et des discriminations scolaires. La rencontre prenait ainsi pour objet : « les dysfonctionnements structurels de l’école », « les échecs et les désillusions de la discrimination positive » (ZEP, quota dans les classes préparatoires), « le sous-encadrement, le sous-financement, la nature ségrégative des filières, les inégalités entre établissements, la sélection par les contenus d’enseignement ».
Ce premier débat inaugure un mouvement plus large devant conduire à des États généraux de l’école en banlieue de portée nationale. De nouvelles rencontres sont annoncées à Trappes, Argenteuil, Pantin, Saint-Étienne, etc.
Le droit à l’éducation est-il en recul en banlieue ?
Le débat cherchait à donner la parole au public « afin de » recueillir un ensemble de témoignages. Certains concernaient centralement la question du droit à l’éducation en banlieue. Un ensemble de cas étaient ainsi rapportés, pour la plupart invisibles des statistiques publiques : élèves résidant en foyer et ne trouvant aucune affectation scolaire, élèves résidant dans leur famille mais privés d’affectation scolaire à l’entrée en seconde ou auxquels on propose une affectation très éloignée du domicile et de l’orientation choisie, élèves auxquels le dispositif automatisé d’affectation ne propose de satisfaire que le 4ème choix. Les actions de mobilisation sont narrées avec beaucoup de détails. Certains témoignages indiquent que l’institution propose à certains élèves de choisir entre une orientation non-souhaitée en seconde ou un redoublement de la classe de 3ème au collège. Dans le pire des cas certains élèves en situation de refus de ces deux alternatives insatisfaisantes n’avaient toujours pas fait leur rentrée scolaire à la veille des vacances de la toussaint.
Alors que l’institution scolaire s’emploie à traiter la problématique de la déscolarisation, ces témoignages rendent compte d’un problème peu débattu et traité : celui de la non-affectation scolaire qui nourrit un sentiment de mépris et de discrimination des laissés pour compte de l’institution scolaire. À ces situations tendues, préoccupantes, répondent des mobilisations tant institutionnelles que citoyennes (civiles pourrait-on dire). Le Conseil général du Val-de-Marne a mis en œuvre une cellule d’urgence « SOS affectation » pour traiter des cas les plus nombreux de non-affectation scolaire. La « Brigade des mères de Champigny » intervient sur les cas les plus difficiles en sollicitant directement l’Inspection académique, les médias. Ces cas posent donc une question centrale : le droit à l’éducation est-il en recul en banlieue ? Au-delà des inégalités scolaires n’avons nous pas ici à faire à la négation d’un droit élémentaire, celui d’être tout simplement scolarisé ?
Comment fait-on quand on n’a pas les codes de l’école ?
Une seconde série de témoignages concernait d’autres expériences scolaires faites de sentiments de relégation, de mise à l’écart. Plusieurs cas faisaient référence à des mères « d’origine » maghrébine dont les enfants sont en réussite scolaire mais s’étant retrouvées évincées de leurs fonctions de représentantes des parents d’élèves en raison de logiques de concurrence y compris sur cet aspect du fonctionnement de l’école. D’autres cas faisaient référence à la mise à l’écart de certaines orientations scolaires notamment les classes CHAM (classes à horaires aménagés musique) : pourquoi ce dispositif est-il présenté dans certaines écoles et pas dans d’autres ? Pourquoi n’a-t-on jamais proposé l’inscription dans ces classes à aucun de mes enfants ? Comment fait-on pour y accéder ? Comment plus globalement procéder avec l’école lorsqu’on n’a pas les codes ? Autant de questions qui manifestent une certaine lucidité quant aux mécanismes producteurs d’inégalités scolaires.
Je voulais me rapprocher de la Tour Eiffel
Un témoignage particulièrement marquant était celui d’une étudiante originaire du département de la Seine-Saint-Denis. Cette étudiante relate son parcours, celui d’une bonne élève ayant effectué toute sa scolarité en Seine-Saint-Denis. Cependant compte tenu de ses résultats scolaires elle souhaitait à l’entrée à l’université prendre quelques distances avec la Seine-Saint-Denis : « je ne voulais pas à la fac me retrouver avec les mêmes élèves que je connais depuis des années, que je retrouve dans mon quartier, je voulais voir autre chose ». Cette étudiante voulait poursuivre ses études dans une université du centre de Paris : « je voulais me rapprocher de la Tour Eiffel ! ». Finalement sa demande d’inscription a été refusée au motif de la « sectorisation universitaire ». Si elle réside en Seine-Saint-Denis son affectation universitaire devrait être l’université Paris 8 Saint-Denis.
Cette affectation contrainte, l’étudiante l’a vécue comme une humiliation, un enfermement : « université Paris 8 Saint-Denis ! Il y a Saint-Denis dedans, je ne veux plus qu’on me colle encore Saint-Denis pour toute ma vie ! ». Finalement l’étudiante explique à l’auditoire qu’elle se sent bien dans cette université où elle s’estime bien encadrée. Son seul grief concerne à présent ses difficultés à trouver un stage ses demandes à Paris étant toutes refusées : « est-ce que c’est parce que je viens de Seine-Saint-Denis ? ».
Je crois que j’ai voulu devenir une élite comme eux, j’ai compris qu’il valait mieux être soi-même
Une autre étudiante rend compte avec beaucoup de détails de son parcours scolaire et universitaire qui est aussi celui d’une bonne élève, mais une bonne élève qui s’est retrouvée souvent en situation de « minorité » au cours de son parcours : « j’ai compris que je ne faisais pas partie de ce monde, que les élites ne voulaient pas de moi ». Ce que décrit cette étudiante, c’est le processus d’une conversion progressive et la façon dont elle s’est adaptée au plafond de verre de l’élitisme scolaire. Elle décrit qu’initialement, elle n’était pas opposée à l’idée d’élitisme scolaire puisqu’elle voulait en être. Malgré des résultats scolaires tout à fait satisfaisants, elle considère avoir trop souvent été renvoyée à ses « origines ». Elle admet finalement avoir pris acte de cette situation et indique, non sans un certain soulagement : « Je crois que j’ai voulu devenir une élite comme eux, j’ai compris qu’il valait mieux être soi-même ».
Pourquoi il faut travailler à l’école ? Pour apprendre à penser et réfléchir pour lire les livres qu’on choisira de lire
Un autre témoignage parmi tant d’autres, celui d’une mère qui a connu elle-même l’échec scolaire et qui estime qu’une mobilisation scolaire est indispensable, qu’il faut expliquer aux enfants pourquoi il faut travailler à l’école, non pas pour un titre scolaire uniquement, non pas pour être meilleur qu’un autre, mais tout simplement pour être libre, « libre de lire les livres qu’on aura choisi de lire ».
Vous avez dit démission ?
Un texte ne restituera jamais la richesse des débats et de leur diversité. D’autres sujets ont été abordés : le bilinguisme, l’éducation prioritaire, la politique de la ville, le rôle des structures socio-éducatives, les rythmes scolaires, la pédagogie, les RASED, les dispositifs de soutien aux élèves, la formation des enseignants, etc. Participaient au débat non seulement les associations, les parents d’élèves, mais également des enseignants, certains issus également de l’immigration, des représentants de fédérations de parents d’élèves, de municipalité, de Conseil général.
Si la question de l’échec et des inégalités scolaires était bien abordée, les témoignages d’étudiants (es) « d’origine » en réussite confrontés (es) à des plafonds de verre, parce que pas nés du bon côté du périphérique montraient à quel point l’institution scolaire est fortement marquée du sceau de l’altérité, du séparatisme social, ethnique et spatial. Les questions que pose ce type de rencontres sont nombreuses : ce traitement de la question scolaire doit-il rester en marge des débats scolaires habituels ? Et s’il en constituait le centre dès lors qu’il s’agit d’interroger le rapport à l’école des classes populaires et les conditions d’une réelle démocratisation scolaire ?
Il est fréquent que les débats scolaires plus « classiques » mobilisent la figure des publics populaires. De quelles propriétés s’agit-il exactement, dès lors que « ces » publics en sont absents ? Comme l’indiquent Daniel Cefaï et Dominique Pasquier dans l’ouvrage collectif Le sens du public (réf) : « Quel est donc le spectre de significations que recouvre le mot ‘public’ ? Le ‘public’ renvoie à des contextes divers, selon qu’il est pris comme un substantif ou un adjectif. Substantif, il semble pointer vers une ‘personne collective’, au statut grammatical de sujet, actif ou passif, bien problématique à apercevoir. Il désigne ‘un être’ doté de capacité d’auto-gouvernement, de délibération ou de participation ou de compétences de réception médiatique et culturelle ».
Ces initiatives citoyennes sur l’école en banlieue ne peuvent qu’alimenter les débats scolaires de portée plus générale, y introduire le problème prégnant des ségrégations et des discriminations scolaires tout autant que les formes incontestables de mobilisation pour l’école de populations trop souvent réduites à la passivité scolaire. Cette prise en compte permettrait de donner corps à ces « publics », souvent mythifiés et abstraits, et à propos desquels se déploient souvent des catégorisations bien éloignées des réalités.
Choukri Ben Ayed
Professeur de sociologie
Université de Limoges
Menacés et insultés par des parents, les personnels de direction considèrent très négativement leur place et leur rôle dans les établissements scolaires. Près d’un chef d’établissement sur trois leur dénie même un rôle éducatif positif envers leurs enfants, surtout quand les parents sont de milieu modeste. Voilà quelques enseignements de l’étude que publie Georges Fotinos à partir d’une enquête représentative auprès des personnels de direction. Les parents des milieux populaires s’éloignent-ils vraiment de l’École ? Ou les personnels de direction ont-ils du mal à accepter la démocratisation de l’École ?
Réalisée avec le soutien du Snpden, le principal syndicat des personnels de direction, cette enquête a touché près de 14% des chefs d’établissement ce qui lui donne une sérieuse représentativité. Elle est publiée avec le soutien de la Casden. Ses grandes lignes avaient été révélées en janvier 2014 par le Café pédagogique suite à l’audition de Georges Fotinos devant une commission de l’Assemblée nationale. La publication de l’enquête entière apporte de nouvelles précisions qui prennent aussi sens dans le climat général de l’École.
Agressions et dénis
L’enquête montre d’abord que les personnels de direction sont victimes de façon assez fréquente d’agressions de la part de parents. Disons tout de suite qu’il s’agit très rarement d’agressions physiques : seuls 18 cas sont signalés dans l’enquête. Par contre 73% des chefs d’établissement signalent des différends avec des parents. Les punitions et le comportement de l’élève sont le plus souvent à l’origine de ces différends. Trois personnels de direction sur 10 déclarent avoir été insultés dans l’année par des parents. Quatre sur dix ont été menacés et un sur deux déclare être harcelé par des parents. Les taux les plus importants ont lieu en collège zep : un sur deux y a été menacé.
A cette violence des parents, les personnels de direction répondent par une violence symbolique à l’encontre des parents. Deux personnels de direction sur trois jugent les représentants des parents non représentatifs. Ce taux monte à 81% en lycée professionnel. 42% estiment que ces représentants ne s’occupent que de leurs enfant et 37% qu’ils ne jouent pas leur rôle de relation envers les parents. Là aussi le taux est plus important en L. P. (71%) et en collège Zep.
Les parents s’éloignent-ils de l’École républicaine ?
Mais il y a pire. Un chef d’établissement sur trois juge que la majorité des parents de son établissement n’inculquent pas les valeurs républicaines à leurs enfants. C’est vrai pour 40% des principaux de collège Zep. Cette opinion est majoritaire (53%) chez les proviseurs de lycée professionnel. Une majorité de chefs d’établissement estiment aussi que les parents critiquent les contenus des enseignements, mais cette fois ci cela concerne les lycées polyvalents. » Ces résultats sont le signe d’une défiance si ce n’est d’une méfiance envers les parents construite ici sur les reproches de ne plus être le relais de la transmission des valeurs collectives du « vivre ensemble » et du sens de la laïcité dans une « École libératrice » » écrit G Fotinos. « Si cette évolution se confirmait, elle serait en capacité de fragiliser fortement notre école et d’amplifier un délitement des liens sociaux, des modes de relation qui trouvent (encore) et en grande partie leurs sources et leur solidité dans notre système éducatif. En un mot, le contrat républicain de l’école avec les parents serait en voie d’être rompu. »
G Fotinos relève aussi le lien entre la position sociale des parents et le jugement des personnels de direction (perdir). » La caractéristique « socio-économique » des établissements est en très forte correspondance avec les opinions et pratiques des Perdir sur les parents », écrit G Fotinos. « De fait, cette étude fait apparaître une véritable hiérarchie de jugement selon ce critère. C’est ainsi que « la faute des familles » dans la dégradation des relations avec les enseignants est forte pour les Perdir exerçant hors Zep et faible pour ceux exerçant en Zep. De même, l’enseignement familial du respect des valeurs de l’école républicaine aux enfants est nettement plus indiqué par les Perdir exerçant dans des établissements où la population de parents est « favorisée » que pour ceux exerçant en milieu PCS « défavorisée ». Enfin, ce sont les parents de LP (et dans une moindre mesure des collèges Zep) qui concentrent le plus d’opinions négatives sur leur participation à la vie de l’établissement, au suivi de la scolarité de leurs enfants, au respect des valeurs de l’école républicaine ».
Pour G Fotinos, « nous sommes ici peut-être face à l’enseignement majeur de cette étude. Les classes populaires se détachent de plus en plus de l’École de la république. Le fossé paraît s’être considérablement élargi depuis quelques années ». Mais cette affirmation ne repose que sur le seul sentiment des personnels de direction. Interrogé par le Café pédagogique, G Fotinos estime qu’elle est confirmée par une série de faits comme le succès de la Journée du retrait de l’école ou quelques faits divers.
C’est aussi ce que pense Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden. Interrogé par le Café pédagogique il estime que G Fotinos « objective des choses que l’on sent à l’ouvre dans l’École. Cette défiance envers l’École est bien normale suite à la montée des inégalités dans le système éducatif. C’est un vrai problème et on le dit depuis des années au Snpden. Maintenant l’idée de la ségrégation scolaire s’est popularisée et cela contribue à la montée de la défiance ».
Ce n’est évidemment pas l’avis des parents. Pour Paul Raoult, président de la Fcpe, « c’est l’avis des chefs d’établissement ce n’est pas la réalité. Ca n’engage qu’eux. On n’a aucun élément pour le savoir. De quelles valeurs parlent-ils ? Par contre il y a bien des affrontements de valeurs culturelles entre certains milieux populaires et l’École. Mais ce n’est pas grave si les uns et les autres comprennent qu’ils oeuvrent dans le même sens. Quant à la représentativité des élus des parents, si les personnels de direction veulent dire que peu de personnes votent et donc qu’il y a peu de représentativité, c’est vrai par exemple en L.P. Mais la responsabilité en revient en partie aux chefs d’établissement ». Par contre P Raoult dénie le fait que les élus ne défendent que leur intérêt personnel car la fédération forme les parents élus.
Que faire ?
Pour G Fotinos il faut bien sur former les enseignants à travailler les relations avec les parents. On trouvera d’ailleurs à la fin de l’ouvrage des conseils très concrets du psychiatre JM Horenstein pour gérer mieux les rencontres avec les parents. Mais G Fotinos avance des idées plus originales comme la création d’instances consultatives des parents dotées d’un droit d’autosaisine pour désamorcer les conflits. Il rappelle aussi l’engagement de création d’un statut de parent délégué. Il préconise aussi la publication d’un tableau des sanctions dans l’établissement afin de faire toute la transparence utile sur cette question.
P Tournier insiste sur les responsabilités gouvernementales. « Il faut que les pouvoirs publics s’emparent vraiment de cette question. Sur le voile par exemple, on est consterné de voir que sur un sujet de cette importance les ministres donnent leur avis avec légèreté. Puis aucun élément solide ne vient aider les personnels de direction. Il faut que les ministres assument leur position avec des texte solides », nous a-t-il dit.
Pour Paul Raoult, » sans les parents les enfants ne peuvent pas réussir à l’école. Il est donc important que les parents y entrent ». Pour lui ça passe par l’arrêt des devoirs à la maison et par des rencontres. « Il faut que les écoles soient ouvertes hors temps scolaire aux parents avec des activités. Que les parents aient l’habitude d’entrer à l’école. Que les enseignants expliquent ce qu’ils font et ce qu’ils attendent des parents ». Enfin il pose la question du pouvoir. « Aujourd’hui les parents n’ont aucun pouvoir dans l’École. Il faut donner plus de pouvoir aux représentants des parents et qu’ils aient le temps de faire ce qu’ils ont à faire. On attend toujours le statut de délégué ». Il avait été promis par F. Hollande en avril 2012.
Dans un court texte qui cloture le livre de G Fotinois, J Vauloup fait 10 propositions anti frustations qui permettraient d’améliorer el climat dans les établissements. Par exemple ouvrir davantage les conseils de classe aux parents et demander aux chefs d’établissement d’en faire le compte rendu. Il relève aussi des paradoxes savoureux (ou amers !) dans la façon dont l’École traite parents et élèves qui contribuent aussi à creuser el fossé. Nous vous laissons les découvrir (page 172).
François Jarraud
L’enquête
http://www.casden.fr/Espace-educatif/Etudes-et-enquetes/L-etat-des-relat[…]
Le grand fossé entre l’École et les parents
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2014/01/31012014Article63[…]
Etude au primaire
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2014/04/30042014Article63[…]
La Peep crée une commission École – Parents
La Peep crée un comité indépendant chargé d' »tudier les rapports famille – école et d emettre en avant de bonnes pratiques. Sa direction est confiée à JL Auduc. Il comprend notamment André Antibi, Alain Bentolila, Alain Boissinot, Emmanuel Davidenkoff, Yann Dubure, Gilbert Longhi et Dominique Senore.
Sur le site du Café
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