» Nous allons revoir les programmes du cours préparatoire jusqu’à la terminale », redit Vincent Peillon dans le Journal du Dimanche. On retiendra surtout sa critique acérée des programmes actuels. « Les programmes tels qu’ils sont conçus sont trop lourds, sans lien avec le socle et les évaluations, peu adaptés aux connaissances d’aujourd’hui, pas assez organisés et progressifs, mélangeant sans distinction l’essentiel et l’accessoire… On doit se poser la question : qu’est-ce qui est essentiel d’apprendre à un enfant d’aujourd’hui, sachant qu’il sera un adulte dans la deuxième moitié du XXIe siècle ? Cela ne peut plus être la reproduction de ce que nous faisons depuis des années. Ce ne sont plus les mêmes besoins, que ce soit pour les langues étrangères, le numérique, l’approche des métiers, pas les mêmes méthodes non plus. Et en même temps il ne faut pas céder aux modes ». Le « grand chantier » sera entre les mains du Conseil supérieur des programmes dont les membres devraient être connus très prochainement.
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