Une note de service publiée au B.O. du 27 septembre met en place un LPC simplifié pour cette année scolaire. Certes « le principe selon lequel seule la validation des compétences est obligatoire est réaffirmé ». Mais la nouvelle procédure va rendre l’exercice plus lisible, moins lourd, plus intéressant pour les familles et les enseignants.
« Dans le cas des élèves ne rencontrant pas de difficultés particulières, l’attribution du socle repose uniquement sur la validation des sept compétences, sans que soit exigé le renseignement des domaines et des items du livret personnel de compétences », précise le B.O. ce qui allège énormément le travail de l’enseignant. » Lorsqu’il s’avère que l’acquisition d’une compétence est discutée, les équipes pédagogiques ne renseignent que les domaines et non plus les items (26 domaines, pour le palier 3, contre 97 items au total) ».
Pour les familles, « une simple attestation de validation des compétences, en une page au lieu des 25 pages du livret actuel » est donnée. Parallèlement, le paramétrage de l’application LPC est en cours de simplification. La nouvelle version sera disponible en décembre.
Le ministère annonce aussi que « le déploiement expérimental du livret scolaire numérique est différé. Ce moratoire permettra de mettre l’application en phase avec le contenu de la future loi d’orientation et de travailler à la synergie entre premier et second degrés ». L’idée même de l’existence d’un grand fichier national des compétences maitrisées par les millions d’élèves français ne semble pas remise en cause…
Bête noire des enseignants, le livret personnel de compétences les contraignait à un marathon paperassier particulièrement pénible. Cette approche bureaucratique de l’évaluation par compétences a aussi largement contribué à bloquer tout changement pédagogique dans de nombreux établissements.
Lien : Note de service
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=61611
Un décret publié le 28 juillet définit la composition et les missions confiés au conseil école-collège. Créé par la loi d’orientation, ce nouveau conseil doit « permettre de renforcer la continuité pédagogique entre les deux degrés, au profit notamment des élèves les plus fragiles ». La mise en place du conseil école-collège « s’effectue progressivement au cours de l’année scolaire 2013-2014 afin que son premier programme d’actions soit adopté pour être mis en œuvre à compter de la rentrée scolaire de septembre 2014 ».
Le conseil école-collège comprend le principal du collège ou son adjoint ; l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré ou son représentant ; des personnels désignés par le principal du collège sur proposition du conseil pédagogique du collège ; des membres du conseil des maîtres de chacune des écoles du secteur de recrutement du collège, désignés par l’inspecteur de l’éducation nationale… sur proposition de chacun des conseils des maîtres concernés.
Le décret oscille donc entre deux logiques : seule l’autorité hiérarchique peut nommer au conseil. Mais le décret invite à respecter les avis du conseil des maîtres et du conseil pédagogique sans doute dans l’espoir d’entraîner les enseignants dans cette action ministérielle. C’est que, si ces conseils existent de fait fréquemment dans des secteurs fragiles, leur logique est loin d’être générale et facilement généralisable. Les conditions d’exercice seront donc importantes. Or, « le conseil école-collège se réunit au moins deux fois par an », comme l’affirme le décret, et doit réaliser des rapports. Mais le texte ne définit pas ses moyens de fonctionnement.
Le décret
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT0000277568[…]
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