De toutes les nouvelles épreuves du bac 2013, celle de SES était l’une des plus attendues compte tenu des vives critiques formulées sur elle et sur le programme de terminale par l’Apses, association regroupant les professeurs de SES. A l’issue de l’épreuve, le 20 juin, Erwan Le Nader, vice-président de l’Apses, analyse le sujet tombé.
« La dissertation », nous dit E Le Nader, « correspond bien au programme et les élèves ont pu mobiliser leurs connaissances sur ce sujet ». Le sujet portait sur » les déterminants des stratégies d’internationalisation de la production des firmes multinationales ». La dissertation renvoie vers les questions de cours. Dans l’épreuve composée on a des questions de cours sur des points qui ont été survolés en classe. On avait annoncé qu’il n’y aurait pas de questions de définition, en fait cela n’a pas été le cas. Les questions de cours n’ont aps grand intérêt sice n’est forcer les enseignants à bien traiter chaque notion au programme.
L’analyse des documents aurait du permettre d’évaluer les compétences des élèves à lire des statistiques. Mais le sujet explicite cette lecture dans une note. On ne peut donc plus l’évaluer. De même des textes donnent beaucoup d’informations et invitent à la paraphrase. Un autre texte a été tellement tronçonné qu’il devient incompréhensible. Sur tous ces points on retrouve les défauts, tant décriés, des anciennes épreuves. Du coup nos critiques sur ce nouveau bac restent pertinentes ».
« On verra ce que les élèves ont réussi à faire avec ces épreuves », ajoute E Le Nader. Ensuite on en discutera avec l’Inspection et le cabinet ».