Les rythmes scolaires
Le sujet a vraiment complètement envahi les colonnes du Café au jour le
jour durant tout ce mois de février. Il n’est pas question ici de
reprendre toutes les rubriques, rendant compte des innombrables prises
de position ministérielles, syndicales, d’élus… mais de vous
faire partager différents points de vue sur cette question vive émanant
de « connaisseurs » de l’Ecole qui vont éclairer la réflexion sous des
focales historiques, philosophiques, pédagogiques, scientifiques ?
La tribune de Claude Lelièvre :
Souvenirs, souvenirs
Etre historien, c’est éclairer le
présent avec la lumière du passé. Claude Lelièvre se prête à cet
exercice avec un soupçon de malice en revenant sur l’histoire des
rythmes scolaires et des grèves à l’éducation nationale…
Dès 2009, un rapport de l’inspection générale un an après la
suppression de l’école le samedi matin ( et donc en plein
ministère Darcos ) n’hésite pas à énumérer les effets néfastes de la
nouvelle organisation de la semaine.
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Le
pédagogique d’abord ?
»
Il y a bien un mal français dans la conduite de nos réformes scolaires
: spécialistes de combats épiques sur les modalités, nous en oublions
les finalités », écrit Philippe Meirieu dans Le Monde. » ce qui fatigue
l’enfant, d’abord et avant tout, c’est l’échec. Ce dont il a besoin
plus que tout, c’est d’une pédagogie qui l’aide à focaliser son
attention, qui lui propose des contenus de savoirs mobilisateurs, qui
l’accompagne dans son travail pour qu’il en améliore sans cesse la
qualité, qui valorise ses réussites et lui permette d’accéder, grâce à
des médiations adaptées, aux grandes oeuvres de notre culture. Pourquoi
cette précipitation technique sur les rythmes, alors que, par ailleurs,
les programmes de 2008 restent en vigueur ? », demande-t-il en
écho aux plaintes des enseignants.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2013/02/13022013Article634963353445902257.aspx
Testu : Les mesures ministérielles
sont bonnes
Spécialiste de la chronobiologie,
François Testu milite depuis des années pour la réforme des rythmes.
Dans Le Monde il signe une tribune en soutien à la réforme
ministérielle. » Les emplois du temps actuels ne satisfont ni les
enfants ni les professeurs des écoles. Il convient donc de supprimer la
semaine de quatre jours. Les scientifiques ont établi qu’elle
désynchronise le rythme de la journée et entraîne un affaiblissement de
la vigilance, ainsi qu’une baisse des performances », écrit-il. Il
justifie précisément les projets d’activités périscolaires sur la pause
méridienne. » Chez les enfants de 10-11 ans, on retrouve en fin
d’après-midi un moment propice aux apprentissages. Ce qui n’est pas le
cas chez les plus jeunes… Les premières mesures annoncées par le
ministre de l’éducation nationale correspondent aux préconisations des
chercheurs, psychologues, pédiatres, enseignants et parents soucieux de
mieux respecter les rythmes de vie des enfants ».
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Qu’en pensent les directeurs des
villes ?
Au pied du mur. L’école est en passe de devenir le souci numéro un des
cadres des municipalités. La publication du décret sur les rythmes
scolaires met les villes devant l’obligation de mettre en place des
activités périscolaires à un niveau qui ne s’était jamais vu. Ils ont
peu de temps pour l’organiser et le concevoir. Ils en ont encore moins
pour décider une application en 2013 ou en 2014. Voilà une bonne raison
d’aller voir comment ces cadres qui font vivre les services municipaux
d’éducation s’en sortent. François Jarraud a participé à un
séminaire régional…
Le reportage
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2013/01/31012013Article634952104218538121.aspx
La circulaire sur le temps de travail
Comment vont se répartir les 108
heures que les enseignants du primaire doivent à l’Etat ? Le Café
pédagogique s’est procuré le texte de la circulaire qui devrait
paraitre au B.O. du 21 février. Le texte allège légèrement les
conditions de travail des enseignants. Il résulte de longues
négociations avec les syndicats. Le temps de travail reste fixé à 24
heures hebdomadaires d’enseignement et 108 heures annualisées. C’est la
répartition des 108 heures qui change.
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