Si la réaction est aussi vive à la modification de l’évaluation des enseignants, c’est qu’elle survient dans un processus où les enseignants sont dépossédés du sens de leur travail et de leur capacité à le maitriser. Pour la sociologue Françoise Lantheaume (ISPEF, Lyon 2) c’est possible parce que les enseignants ont du mal à » s’emparer de la question des critères de qualité du travail, à en faire un objet de débat interne ». Le moment est venu de « mettre en mouvement la pensée, construire les conditions d’un débat, en faire un enjeu à la fois professionnel et politique… pour ne pas se faire confisquer la définition de ce que signifie « bien travailler ». 2012 l’année de l’empowerment ?
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