Après l’APSES, l’APEG, qui réunit des professeurs d’économie-gestion, a été reçue le 28 août par les conseillers de V. Peillon. Si l’APEG semble satisfaite de l’écoute, le ministère a surtout fait passer un discours d’attente sur les revendications avancées par l’Apeg. Les réformes engagées continuent leur route.
Un point d’achoppement avait déjà été tranché. L’APEG est favorable à un enseignement commun des SES et d’économie gestion en seconde. C’est que la réforme du lycée s’est traduite par le choix des élèves entre ces deux enseignements. Et 85% d’entre eux font le choix de SES, jugé plus prestigieux, 20% celui de PFEG. Luc Chatel avait essayé d’imposer la fusion sous la forme du CME. Repoussé par le CSE, cet enseignement est enterré pour le moment par V. Peillon.
L’APEG demandait aussi l’alignement de l’étude de sciences de gestion en première sur celle des TPE et une définition nationale des règles de dédoublement.
« Actuellement, pour le ministère, » déclare l’APEG, « il n’est pas question de revenir sur ce qui a été mis en place par le gouvernement précédent. La réforme du lycée va s’appliquer pendant 2 ans. Des évaluations pourront être envisagées par la suite. Pour le moment, aux yeux de nos interlocuteurs, les professeurs sont capables de surmonter toutes les difficultés que nous avons décrites ».
Le ministère a invité l’Apeg a participer à la concertation nationale. « La filière STMG a pourtant un réel besoin d’évolutions concertées et approuvées par ses enseignants qui la font vivre », conclut S. Cordesse-Marot.
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