Du 3 au 6 juillet, la Biennale de l’éducation renait au CNAM. C’est une des plus importantes manifestations francophones consacrée à l’éducation, à la formation et aux pratiques professionnelles. Comment transmettre le savoir au regard des didactiques ? La réduction des effectifs élèves favorise-t-elle la réussite scolaire ? Voilà quelques questions abordées cette année.
Renaissance de la Biennale
Après plusieurs années d’interruption, la Biennale 2012 renait au CNAM, dans ce lieu emblématique qui réunit « les arts et les métiers ». C’est une des plus importantes manifestations francophones consacrée à l’éducation, à la formation et aux pratiques professionnelles. Jean-Marie Barbier, président de la Biennale, a insisté à l’ouverture sur « un esprit de coopération, dans une ambiance chaleureuse, exigeante et riche » et justifie le titre paradoxal « Transmettre ? » : « la transmission est entre le savoir et l’activité » et « le point d’interrogation introduit l’idée d’un doute. Transmettre est d’abord une intention d’acteur, mais qu’en est-il du côté du destinataire ? ».
Transmission et Didactiques sont-elles compatibles ?
Le titre paradoxal de la Biennale 2012 est au coeur de l’atelier centré sur sur les approches didactiques, animé par Yves Reuter, Université Lille 3 et Abdelkarim Zaïd, de l’Université Lille Nord. En effet, depuis des années, nombre de didactiques, à la lueur des savoirs sur le développement psychologique, privilégient des approches centrées sur la « construction », voire de co-construction de compétences et de savoirs… François Audigier, Eric Bruillard et Jean-Louis Dufays apportent leur éclairage.
Biennale 2012. Réduire les effectifs ?
Le groupe est rassemblé autour de Bernard Terrisse, professeur chercheur à l’université du Québec à Montréal, qui s’occupe d’adaptation scolaire et de handicap. La question posée est la suivante : « La réduction des effectifs dans la classe favorise-t-elle la réussite scolaire ?».