Par François Jarraud
Dans les pays de l’OCDE, 31% des élèves issus de milieu défavorisé se classent parmi les meilleurs élèves, annonce l’OCDE, qui oublie une nouvelle étude le 14 juin. L’OCDE les appelle des « résilients ». Si ce taux de résilients varie selon le spays c’est qu’il est lié au nombre d’heures de cours réellement suivies par les élèves et à la capacité du système éducatif à travailler sur l’estime de soi.
La France mal classée. Si 31% des élèves de milieu favorisé se classe dans les meilleurs le taux n’est plus que de 30% en France, juste en dessous de la moyenne OCDE. La Finlande,l’Espagne, l’Italie, les Pays Bas, le Canada, la Turquie, la Corée arrivent à faire beaucoup mieux avec plus de 70% de résilients à Hong Kong ou 45% en Finlande.
Les heures de cours. Mais ce que montre surtout l’étude PISA c’est que la réussite est liée au nombre d’heures de cours suivies. Ainsi en France l’écart entre le nombre d’heures de cours en science entre les élèves de milieu défavorisé et les autres est d’une heure hebdomadaire (2 heures suivies spar les défavorisés et 3 heures pour les autres). Enfin la croyance dans sa réussite est également un facteur important.
Si ces pistes lancées par l’OCDE sont toujours à nuancer (par exemple au Royaume-Uni l’écart d’heures est très faible alors qu’on compte seulement 23% de résilients), elles interrogent de façon stimulantes notre système éducatif.
Etude PISA
http://www.pisa.oecd.org/dataoecd/17/26/48165173.pdf
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