LE FAIT DU JOUR
Retraites : La CPA menacée, proposition gouvernementale pour les mères de 3 enfants
ÉDITORIAL
Sarkozy, le bon grain, l’ivraie et le vent
LE SYSTEME
Chatel crée une indemnité pour les préfets des études et des professeurs référents numériques l Création d’un compte – épargne temps l Deux directeurs d’IUFM démissionnent l Concours : Nomination des présidents de jury l L’Allemagne satisfaite du rapport de l’OCDE
L’ÉLÈVE
Comment l’Etat intègre les handicapés… jusqu’à une certaine limite ! l Bourses des lycées l Quand les parents se mêlent d’échec scolaire….
LA CLASSE
Généralisation du cahier de textes électronique l Prix eLearning : clôture des inscriptions le 28 septembre 2010.
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Rentrée et Festival du Film d’Orientation à l’UPEC
LA RECHERCHE
Ecole : Les pièges de la concurrence l Art, culture et humanité, dans le creuset de l’école…
CITOYENNETE
Enseigner la Shoah
LES DISCIPLINES
Français : Le livre de toutes les fâcheries… l SES : Ralentissement de la reprise, annonce l’OCDE l Découvertes en pays d’Islam.
Le fait du jour
Retraites : La CPA menacée, proposition gouvernementale pour les mères de 3 enfants
Le gouvernement propose un moratoire à la suppression du droit à la retraite des mères de 3 enfants mais l’UMP vise maintenant la CPA…
Le cas des mères de 3 enfants. Après la manifestation du 7 septembre, N Sarkozy annonçait, le 8 septembre, le maintien d’un dispositif particulier pour les mères de famille de 3 enfants ayant 15 ans de service. « Nous proposerons que pour tous les agents qui sont à 5 ans de l’âge de la retraite et qui entendaient demander le bénéfice de cette mesure, les conditions de celle-ci demeurent inchangées ». Cette décision prend la forme d’un amendement gouvernemental qui précise que « les demandes présentées avant le 31 décembre 2010 pour un départ à la retraite au plus tard le 30 juin 2011 conservent les règles antérieures à la réforme… Le présent amendement étend cette modalité transitoire en prévoyant que tous les agents qui, à la date du 1er janvier 2011 : ont atteint ou dépassé l’âge d’ouverture des droits à la retraite de leur corps ou cadre d’emploi conservent également le bénéfice des règles de calcul antérieures à la réforme ; sont à moins de 5 ans de leur âge d’ouverture des droits à la retraite conservent également le bénéfice des règles de calcul antérieures à la réforme. Le bénéfice des règles antérieures comprend le minimum garanti pour les agents qui y seraient éligibles ».
Or cette nouvelle disposition ne satisfait pas la FSU. Le Snes relève que « les dispositions envisagées pousseraient en effet des milliers d’enseignantes à cesser leur activité bien avant 60 ans alors qu’elles souhaitent la poursuivre et pénaliseraient les missions les plus féminisées du service public, le système éducatif tout particulièrement. Le maintien de la date du 30 juin 2011 pénalise tout particulièrement les examens, les procédures d’orientation et la préparation de la rentrée scolaire 2011 ».
La CPA. Mais un nouveau champ conflictuel s’ouvre à propos de la CPA. La FSU dénonce un amendement demandant sa suppression. En effet, Michel Heinrich, député UMP, a déposé le 6 septembre un amendement visant la suppression de la cessation progressive d’activité, les personnes actuellement en CPA en conservant le bénéfice. Alors que beaucoup d’enseignants sont en situation de souffrance au travail, le Snes estime que « l’urgence commandait au contraire de développer des possibilités attractives d’exercice à temps partiel en fin de carrière ».
Les estimations du Snuipp. On trouvera également sur le site du Snuipp des simulations éclairantes de retraite pour plusieurs profils d’enseignants qui montrent des baisses de pension significatives : ainsi une mère de 3 enfants passe avec le projet gouvernemental de 2108 à 1701 € par mois. Le calcul montre aussi comment un jeune collègue partira à 62 ans avec une pension incomplète de 1 449 € au lieu de 1 564€. Pour toucher une pension complète de 2047€ il lui faudra travailler jusqu’à 66 ans…
Le débat à l’Assemblée. Les manifestations du 7 septembre ont secoué l’Assemblée. Les débats sont devenus plus vifs en même temps que la grogne s’installe chez les députés UMP apparemment assez violentés par l’Elysée. Ainsi le 9, il a fallu une interruption de séance pour convaincre un nombre de députés de droite suffisant de revenir dans l’hémicycle. La veille, les députés socialistes avaient attaqué le gouvernement sur le financement du projet. Avec la précision du chirurgien, Jérome Cahuzac, député PS, président de la commission des finances, a relevé les insuffisances du projet quant à son financement et les atermoiements de la droite sur ce point. « Sauf à nous démontrer, ce qui n’a pas été le cas, qu’on atteindra grâce ce projet de réforme l’équilibre des régimes de retraites, il faudra bien en effet trouver quelque part les financements manquants. Autrement dit, il faudra augmenter les prélèvements obligatoires… Alors vous pouvez, c’est vrai, refuser ce débat. Mais il faudra qu’il ait lieu », a déclaré M. Cahuzac. La cible est le bouclier fiscal, une partie des élus de droite promettant son abrogation mais… plus tard. « Le courage, c’est de dire qu’on ne peut pas commencer l’examen de ce projet de loi de réforme des retraites sans un geste audacieux, courageux, honnête : la suppression du bouclier fiscal. Quand on est l’homme qui a tout fait et qui a signé le chèque de trente millions d’euros pour Mme Bettencourt comme si de rien n’était, comme si ce n’était pas un problème, on devrait être un peu gêné et avoir un peu de dignité », a déclaré Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste. Il devait repartir à la charge le 9 septembre. « La vérité, c’est que les mesures prises aujourd’hui ne sont pas commandées par les seules questions démographiques, soldées avec le passage de 150 à 166 trimestres de cotisations entre 1982 et 2020. Tout cela est d’ores et déjà décidé. Non, la réforme d’aujourd’hui, et mes collègues l’ont brillamment démontré ce matin, est, selon vous, liée à la crise. Eh bien, nous n’acceptons pas que vous présentiez la facture de la crise financière à celles et ceux qui en sont les premières victimes, par le chômage notamment, la précarisation, la diminution de leurs revenus et que, dans le même temps, vous préserviez, comme d’habitude depuis le début du quinquennat, celles et ceux qui se sont rendus complices ou responsables : le dernier avatar de l’affaire Tapie et ses 210 millions montre une fois de plus que ce gouvernement est bien le gouvernement des riches ».
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Sarkozy, le bon grain, l’ivraie et le vent
Le président de la République a présenté le 9 septembre les internats d’excellence et les établissements ERS en opposant ces deux voies pour les enfants des quartiers.
Le bon grain. « Ces internats d’excellence s’adressent à des enfants, à des élèves, à des adolescents, à des jeunes méritants ». A Marly-le-Roi, Nicolas Sarkozy a inauguré le 9 septembre « l’internat d’excellence ». L’établissement accueille une centaine d’élèves qui sont scolarisés dans 3 lycées du secteur. Ils bénéficient dans l’internat d’outils numériques et d’un encadrement pédagogique. « Les internats d’excellence ce n’est pas une machine ou l’on prend les meilleurs pour en faire les supers-meilleurs. C’est un lieu où tous les jeunes qui veulent s’en sortir, qui veulent réussir et font des efforts, on va leur donner une chance supplémentaire…. L’élève méritant n’est pas simplement celui qui a des bons résultats à l’école. Cela peut être lui, tant mieux. Mais c’est aussi celui qui, face à des difficultés immenses, continue à se battre, ne renonce pas, ne baisse pas les bras ».
L’ivraie. Il a poursuivi son discours par l’annonce de l’inauguration le 10 septembre du premier « établissement de réinsertion scolaire » par Luc Chatel. « Ce sont des établissements qui s’adressent à des jeunes entre 13 et 16 ans, des jeunes qui se sont mis en situation d’échec total dans le système habituel de l’Education nationale. Pour parler clair, ce sont des jeunes qui rendent la vie des autres impossible, qui se rendent la vie impossible à eux aussi », a déclaré le président de la République. « La République, c’est celle qui doit promouvoir celui qui le mérite et qui doit sanctionner celui qui le mérite : les droits et les devoirs. Dans le même temps où nous créons plus de 6.000 places d’internats d’excellence, pour vous et vos enfants, nous créons des établissements de réinsertion scolaire pour sortir des établissements les jeunes dont plus personne ne veut. »
Le vent. Présentés ainsi, les établissements de « réinsertion » scolaire sont en fait des lieux d’exclusion pour des collégiens qui semblent ne plus avoir droit au socle « commun » et pour lesquels aucun projet éducatif n’est avancé. On est très loin des classes relais qui sont des sas qui réinsérent réellement, dans leur établissement, des jeunes en difficulté. Entre les 6 000 « méritants » qu’on s’empresse de sortir de leurs quartiers et de leur lycée pour les transplanter en terre bourgeoise et la centaine de damnés qu’on envoie dans ce qui pourrait ressembler aux anciens bagnes pour enfants, il y a 2 ou 3 millions de gosses des quartiers. Ils sont coincés entre carotte et baton. Ils n’ont pas mérité l’excellence. Ils sont dans des établissements et des quartiers vidés de leurs élites. Ils n’intéressent pas. Le vent les emporte !
Sur les ERS et la politique prioritaire
Chatel crée une indemnité pour les préfets des études et des professeurs référents numériques
Le Journal officiel du 9 septembre publie un décret et un arrêté instituant une « indemnité pour fonction d’intérêt collectif« . Elle est créée à partir de septembre 2010. Elle est versée aux personnels enseignants ou d’éducation qui exercent des fonctions de préfet des études, dans les établissements des réseaux CLAIR, aux tuteurs des élèves des lycées généraux et technologiques, aux « référents culture », créés par la même réforme du lycée, et à des « référents pour les usages pédagogiques numériques ». Ces derniers donnent à penser que le plan numérique n’est peut-être pas totalement enterré. Le 1er septembre, Luc Chatel nous avait dit : « Je suis prêt à faire des propositions ambitieuses sur les ressources pédagogiques et la formation des enseignants. Je les présenterai dans quelques semaines. »
Création d’un compte – épargne temps
Un arrêté publié au B.O. du 9 septembre crée un dispositif d’épargne temps destiné aux agents de l’Education nationale. « Lorsque ce nombre est supérieur à vingt jours, conformément à l’article 6 du décret du 29 avril 2002 modifié susvisé, le titulaire du compte épargne-temps choisit chaque année, au plus tard le 31 janvier de l’année suivante, entre trois formules ou les combine entre elles :
– prise en compte au sein du régime de retraite additionnelle de la fonction publique (exclusivement pour les titulaires) ;
– indemnisation des jours épargnés ;
– maintien sous forme de congés sur le compte épargne-temps sous réserve que la progression n’excède pas dix jours par an et que le nombre total de jours inscrits sur le compte ne dépasse pas soixante jours, conformément à l’arrêté du 28 août 2009 susvisé. » L’autorisation de congé est soumise aux impératifs du service.
Deux directeurs d’IUFM démissionnent
Selon le site Vousnousils, Patrick Baranger, directeur de l’IUFM de Lorraine et Paul Busuttil, directeur de l’IUFM d’Auvergne, viennent de démissionner. P Baranger a motivé ainsi sa décision : « Je suis en désaccord avec les orientations politiques concernant la formation des maîtres. Je pense que la masterisation va entraîner une régression extraordinaire de la qualité de la formation ».
Concours : Nomination des présidents de jury
Le B.O. du 9 septembre annonce la nomination des présidents des jurys de l’agrégation, du Cafep, du Caplp et du Capes.
L’Allemagne satisfaite du rapport de l’OCDE
La publication de « Regards sur l’éducation », l’annuaire statistique comparatif réalisé par l’OCDE, satisfait le gouvernement allemand. Fortement attaqué par les résultats de Pisa 2000 et Pisa 2006, le gouvernement allemand a favorisé des réformes importantes de ses systèmes éducatifs et investi dans l’éducation. « L’OCDE loue l’augmentation du nombre de jeunes entreprenant des études supérieures en Allemagne : l’année dernière, 43 % des bacheliers se sont lancés », se félicite l’ambassade.
Comment l’Etat intègre les handicapés… jusqu’à une certaine limite !
Rappelée encore dans le dossier de rentrée de l’éducation nationale, l’intégration des handicapés dans les établissements, voulue par la loi de 2005, est présentée comme une priorité de l’action ministérielle. Et c’est effectivement un des rares progrès du système éducatif. Ce grand principe vient pourtant parfois se fracasser sur la réalité budgétaire.
Ainsi, dans une lettre parvenue au Café, un inspecteur d’académie d’un département de l’ouest écrit aux chefs d’établissement le 9 septembre pour leur annoncer un arbitrage qui n’est peut-être pas propre à son département. Face à une demande de prise en charge croissante il dispose d’un nombre d’heures d’accompagnateurs (AVS et EVS) fixe. « Il n’est pas acceptable de laisser 250 ou 300 élèves handicapés sans aucun accompagnement », écrit-il. « En conséquence j’ai décidé d’assurer dès maintenant la prise en charge de toutes les notifications par une meilleure répartition des moyens disponibles, en réduisant de 3 heures une grande partie des accompagnements ». Ainsi tous les élèves handicapés pourront être accueillis mais… moins longtemps.
Bourses des lycées
Une circulaire publiée au B.O. du 9 septembre apporte les informations relatives à la mise en œuvre des demandes de bourses de lycée.
Quand les parents se mêlent d’échec scolaire…
C’est ce que font les parents belges de l’Association de parents luttant contre l’échec et l’abandon scolaire. Militants pour « une école épanouissante sans échecs scolaires », ils assurent un gros travail d’information sur les systèmes éducatifs, l’efficacité du redoublement, l’exclusion scolaire. Ils revendiquent l’interdiction du redoublement; la motivation des décisions de conseil de classe, le travail sur l’estime de soi…
La classe
Généralisation du cahier de textes électronique
Une circulaire précise les modalités de mise en œuvre des cahiers de textes numériques à la rentrée 2011 dans les établissements scolaires (secondaire).
Appelé par X Darcos à entrer dans les établissements en 2009, puis promis en 2010, finalement le cahier de textes numérique a été repoussé par la dernière circulaire de rentrée à septembre 2011. Le texte publié au B.O. du 9 septembre définit son contenu, son archivage et sa place. Il ne règle pas pour autant toutes les difficultés de sa mise en place.
« Il se substitue aux cahiers de textes sous forme papier à compter de la rentrée 2011 », annonce le B.O. qui précise que cela ne concerne pas le cahier de textes privé des élèves qui reste recommandé. La circulaire définit le contenu. « Le cahier de textes de classe doit être de maniement facile, refléter le déroulement des enseignements et permettre de suivre avec précision la progression des apprentissages… L’accès au cahier de textes se fera par l’emploi du temps de la classe et par les disciplines ».
Le contenu. « Un tableau de la charge de travail donnée à l’élève sera accessible », précise le B.O. ce qui pourrait avoir un impact positif dans les établissements où les devoirs sont rarement coordonnés. « Le cahier de textes mentionnera, d’une part, le contenu de la séance et, d’autre part, le travail à effectuer, accompagnés l’un et l’autre de tout document, ressource ou conseil à l’initiative du professeur, sous forme de textes, de fichiers joints ou de liens… Les textes des devoirs et des contrôles figureront au cahier de textes, sous forme de textes ou de fichiers joints. Il en sera de même du texte des exercices ou des activités lorsque ceux-ci ne figureront pas sur les manuels scolaires ». La circulaire prévoit que les cahiers soient conservés 5 ans.
Un dispositif séduisant. Déjà installés dans les établissements disposant d’un Espace Numérique de Travail, les cahiers de texte ont été bien accueillis par les enseignants. Ils en constituent même l’application phare. Les enseignants apprécient les possibilités d’enrichir le cours par des compléments numériques, par exemple vidéo ou audio. Ils apprécient le lien qu’ils permettent avec la famille et les élèves, même si l’Ecole est bien peu préparée à cette intrusion. On peut attendre des cahiers qu’ils impliquent les parents davantage dans le travail de leur enfant. En tous cas beaucoup plus que les cahiers papier dont l’inutilité est bien établie…
Des difficultés demeurent. Mais la circulaire est loin d’affronter tous les problèmes. Les expériences étudiées par le Café montrent que la réussite des cahiers est liée aux conditions de leur mise en place. C’est le cas par exemple pour le cahier de l’ENT d’Ile-de-France qui a fait l’objet d’une longue expérimentation avant sa généralisation pour en définir les fonctions. Il faut que l’outil apporte quelque chose. Par exemple que les enseignants puissent dupliquer facilement des contenus d’une année à l’autre, pêcher des documents sur le réseau de l’établissement et les installer… toutes fonctions qui n’existent pas sur tous les logiciels. Les conditions matérielles des accès semblent aussi avoir une certaine importance : les établissements seront-ils à même de mettre des postes à disposition; sur quels créneaux ?
Mais il est particulièrement dommage que le texte n’apporte pas d’éclairage sur trois points. Le premier c’est bien sûr les conditions matérielles de la mise en place. L’Etat décide qu’il y aura des cahiers de textes numériques partout l’an prochain mais ne les finance pas ! A cette occasion il manifeste encore une fois une curieuse conception du partage des rôles avec les collectivités locales. Elles ont leur propre plan de financement, des moyens limités et… une existence reconnue par la constitution ! Le second problème est celui des droits. Les enseignants sont souvent amenés à utiliser en cours des documents dont ils ne possèdent pas les droits. Leur demander de mettre sur des cahiers de textes accessibles en ligne tous les documents de cours risque de les mettre en danger. Enfin il y a une autre question de droits qui est passée sous silence : celle du droit d’accès aux contenus. Là aussi les expériences passées, par exemple celle de La classe, montre qu’une totale transparence sur cette question est nécessaire. Les professeurs ne doivent pas se sentir soumis à une inspection permanente.
Le dossier de Ludovic Peugeot en 2008
Prix eLearning : clôture des inscriptions le 28 septembre 2010
Le Prix eLearning récompense l’usage des TIC dans l’enseignement. La clôture des inscriptions au concours aura lieu le 28 septembre 2010. Ce concours est organisé par European Schoolnet. Il vise à montrer comment les TIC permettent d’améliorer le travail en classe et est ouvert aux enseignants innovateurs.
Etablissement partenaire
Rentrée et Festival du Film d’Orientation à l’UPEC
L’UPEC, Université de Paris Est Créteil, est aujourd’hui la plus grande université multidisciplinaire et professionnalisée d’Ile-de-France avec 32 000 étudiants, 7 facultés, 6 instituts et une trentaine de licences professionnelles. En septembre l’université se mobilise pour accompagner les étudiants lors de la rentrée. Du 13 au 17 septembre, un bus aux couleurs de l’UPEC ira à la rencontre des étudiants sur les sites de l’Université à Créteil, mais aussi à Sénart, à Fontainebleau et à Vitry. Du 28 au 30 septembre, trois journées thématiques – culture, sport et forum des associations, développement durable et bien-être, mobilité internationale – clôtureront la rentrée. Elles permettront de transmettre aux étudiants des informations pratiques à travers des animations, des ateliers pratiques ou encore des expositions et de les familiariser avec l’environnement universitaire.
Un autre rendez-vous important concerne les lycéens. Le 29 septembre, l’UPEC invite les lycéens de première au Premier Festival du film d’orientation. Les établissements peuvent s’inscrire en ligne.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Ecole : Les pièges de la concurrence
C’est un des livres dont les médias vont parler. Choukri Ben Ayed avait coordonné fin 2009 un numéro des Actes de la recherche en sciences sociales sur la ségrégation scolaire. Avec Sylvain Broccholichi et Danièle TRancart, ils publient un ouvrage qui milite contre la concurrence scolaire. Ils dénoncent la suppression de la carte scolaire, les disparités et donnent à voir les résultats des écoles coopératives.
Ben Ayed, Broccolichi, TRnacart, Ecole : les pièges de la concurrence,La Découverte , 2010.
Art, culture et humanité, dans le creuset de l’école
C’est le thème du colloque de l’AGSAS (Association des groupes de soutien au soutien) qui aura lieu les 2 et 3 octobre à Paris. Il accueillera Ariane Mnouchkine, Jean-Pierre Klein et Rina Lin (sur les rapports entre art et psychanalyse). Des ateliers danse, écriture, musique, théâtre etc. accueilleront les congressistes.
Citoyenneté
Enseigner la Shoah
« L’enseignement de la Shoah, inscrit en cycle 3 à l’école, puis en classe de 3ème au collège et de 1ère au lycée, se voit attribuer des finalités ambitieuses : « donner aux élèves les éléments de réflexion » permettant de rejeter toutes les formes de racisme et de discrimination, déboucher sur une éducation aux droits de l’homme,mais aussi contextualiser le génocide des juifs… Transmettre toutes ces dimensions en un nombre d’heures très limité semble une gageure ». L’INRP organise deux stages tout àfait originaux pour cet enseignement. Le premier, du 25 octobre au 1er octobre, confronte les pédagogies de la Shoah. Le second, 22 et 23 mars favorise l’approche interdisciplinaire.
Les disciplines
Français : Le livre de toutes les fâcheries…
Le voilà donc ce fameux livre qui a tant fait parler de lui… Bréal publie un guide pédagogique sur « Les mémoires de guerre » de de Gaulle. L’ouvrage contient des repères sur l’auteur et le contexte historique. Il propose une analyse des principaux thèmes évoqué spar de Gaulle et des prolongements vers d’autre soeuvres.
Mémoires de guerre, coll Connaissance d’une œuvre, Breal 2010.
SES : Ralentissement de la reprise, annonce l’OCDE
« La reprise économique mondiale devrait ralentir plus rapidement que précédemment escompté », annonce l’OCDE le 9 septembre. « Dans les pays du G7, la croissance devrait s’établir à 1.6 % de taux annuel environ au deuxième semestre 2010, contre une projection initiale de 1,7% dans l’édition de mai des Perspectives économiques de l’OCDE. » Le PIB des États-Unis devrait enregistrer une progression de 2.0 % au troisième trimestre, qui fléchira à 1.2 % au quatrième trimestre 2010. Au Japon, la croissance du PIB est estimée à 0.7 % au quatrième trimestre, contre 0.6 % au troisième trimestre. Le PIB combiné des trois plus grands pays de la zone euro devrait progresser de 0.4 % au troisième trimestre puis de 0.6 % au quatrième trimestre. À titre de comparaison, le PIB a augmenté de 1.6 % aux États-Unis au deuxième trimestre 2010, de 5.1 % dans les trois plus grands pays de la zone euro et de 0.4 % au Japon.
Découvertes en pays d’Islam
Proposé par La Main à la pâte, le projet « Les découvertes en pays d’Islam » propose aux élèves de cycle 3 et de collège (6° et 5°) d’étudier une découverte ou invention scientifique de l’âge d’or de la science arabe (VIIe – XVe siècle) . Les activités proposées aux élèves s’organisent autour d’une recherche documentaire sur un savant arabe et sa découverte, de la reproduction en classe d’une expérience importante concernant cette découverte, avec un matériel simple, et d’un échange avec les autres classes engagées dans le projet.
Ainsi le site invite, par exemple, à construire un astrolabe et à l’utiliser. Oui c’est possible de faire de la science pour de vrai.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.