LE FAIT DU JOUR
Le Snuipp relance le débat sur l’aide individualisée et les rythmes scolaires au primaire
ÉDITORIAL
Rendez-vous ratés avec la grippe H1N1
LE SYSTEME
Grippe H1N1 : Pandémie en vue l Grippe H1N1 : Le plan gouvernemental l En Angleterre et aux Etats-Unis on mise sur la continuité l Grippe : Les syndicats demandent des informations l Grippe : Le H1N1 va-t-il moderniser l’Ecole ? l L’intersyndicale se réunira le 31 août : Désobéisseurs : Durcissements et affirmation l Vénézuéla : Chavez au programme
L’ÉLÈVE
Les Olympiades des métiers commencent mardi l Etudiants : Le Salon de la rentrée.
LA CLASSE
L’école européenne passée au crible l Etablissements, devenez partenaires du Café !
LA RECHERCHE
L’apprentissage en débat l Savoirs et réseaux l E-education et ENT à Ludovia du 25 au 28 août
CITOYENNETE
La nouvelle carte électorale
LES DISCIPLINES
Primaire : Deux circulaires à paraître l Anglais : Ca ne s’arrange pas l Apprendre la géographie avec le croquis l SVT : Mise à jour de la banque de situations expérimentales
Le fait du jour
Le Snuipp relance le débat sur l’aide individualisée et les rythmes scolaires au primaire
A quelques jours de la rentrée, le Snuipp, principal syndicat du primaire, publie deux études qui invitent à changer le statu quo sur deux questions qui touchent directement l’organisation de l’école élémentaire. Le premier syndicat du primaire tenait mardi 25 août sa conférence de presse de rentrée. Evoquant une « école primaire qui souffre », Gilles Moindrot a dénoncé le manque d’effectifs enseignants. Alors que 14 000 élèves supplémentaires entrent à l’école, l’Etat crée 500 postes en supprimant un nombre équivalent d’enseignants mis à disposition ou détachés. Or s’ils n’étaient pas devant élèves, ils participaient à la vie de l’Ecole, effectuant des missions de formation, d’animateur langues ou TICE, de coordinateur REP ou encore d’animation en classe nature ou en musée. « L’Ecole est malmenée » assure Gilles Moindrot qui annonce des actions dès septembre.
Mais le Snuipp présentait également les résultats d’une large enquête (1 200 écoles) sur l’aide personnalisée, un dispositif mis en place par Xavier Darcos à la rentrée 2008. Deux heures de classe du samedi matin sont supprimées et reportées en semaine pour une « aide personnalisée » effectuée par l’enseignant auprès d’élèves en difficulté. Dans la plupart des cas, elle vient alourdir à raison de 30 minutes par jour la journée des élèves sélectionnés. X Darcos en attendait une division par trois de l’échec scolaire à l’horizon 2012.
Une aide qui ne convainc personne. Si le ministère s’acharne sur une poignée d’enseignants « désobéisseurs » qui affichent leur opposition à cette mesure, l’enquête révèle qu’un quart des écoles n’a pas mis en place l’aide individualisée. 3% des écoles refusent de le faire et 22% convoquent tous les élèves à l’aide individualisée, ce qui est exactement ce qui est reproché aux « désobéisseurs ». Quatre enseignants sur cinq demande sa suppression en l’état et l’affectation des heures à la concertation, à la formation ou aux relations avec les familles. Un enseignant sur cinq seulement juge que le dispositif « a un effet positif pour les élèves en difficulté ». Deux sur trois jugent qu’elle a parfois un effet positif , essentiellement sur la motivation des élèves. Pour le Snuipp, « il semble que les enseignants aient besoin d’aide pour mieux élaborer leur dispositif ». Le syndicat demande qu’un état des lieux soit fait qui permette d’évaluer l’efficacité de la mesure et que le ministère élabore des documents pédagogiques pour aider les enseignants à sa mise en œuvre.
La semaine de 4 jours rejetée par les Français. Le Snuipp a communiqué les résultats d’un sondage effectué par CSA sur « l’opinion des Français sur l’école maternelle et élémentaire ». Il montre que les Français sont satisfaits de leur école : 78% ont une bonne opinion de l’école maternelle (contre 13%), un chiffre qui monte à 82% chez les jeunes parents. Visiblement les campagnes menées contre l’école maternelle n’ont pas porté. L’école élémentaire bénéficie de 71% de satisfaits (74% chez les 30-49 ans) en hausse de 6 points par rapport à 2008. Le jugement porté sur les réformes Darcos est partagé : 35% d’avis positifs (-5%) contre 36% de négatifs. Si la suppression du samedi matin est validée par les Français (57% pour contre 37%), 67% estiment que la répartition du temps scolaire sur 4 jours et demi serait une bonne chose (contre 29%). Les Français sont favorables à des cours le mercredi matin. Voilà une perspective qui alimentera les débats les jours de rentrée.
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Rendez-vous ratés avec la grippe H1N1
L’annonce progressive de la pandémie grippale a ouvert l’opportunité pour l’Ecole française d’affronter ses insuffisances. A quelques jours de la rentrée, l’occasion semble perdue.
Le rendez-vous raté ce n’est certainement pas celui de la pandémie. Si l’on en croit l’OMS, si l’on suit les préparatifs des autres pays, si l’on regarde ce qui se passe en ce moment à la Réunion, on ne peut plus douter que la pandémie soit massive. Le gouvernement français se garde bien de donner des chiffres mais on peut craindre, comme au Royaume-Uni qu’un quart ou plus de la population soit touché. La montée en flèche de la grippe à la Réunion dès la rentrée, spécialement dans les zones les plus fraîches de l’île, donne un avant goût de la capacité de ce virus à s’épandre. Aucun plan national ne pourrait stopper une pandémie sur laquelle on a encore beaucoup à apprendre. Les fermes mesures annoncées par Luc Chatel rassurent probablement le public. Mais on voit bien ce qu’il en est à la Réunion de leur application… Quand Alain Bouvier prédit une désorganisation profonde du système éducatif, il ne manque pas d’arguments.
Le premier rendez-vous raté avec la grippe c’est certainement celui de l’éducation à la santé. Certes le plan gouvernemental prévoit l’apprentissage des gestes barrières à la pandémie. Mais l’apprentissage restera théorique tant la situation sanitaire réelle des établissements (bien des enquêtes l’ont établi) ne permet pas sa mise en application concrète. Comment, par exemple, dans un établissement ordinaire, chaque élève pourrait-il passer 30 secondes à se laver les mains quand on sait qu’il n’y a souvent qu’un seul lavabo pour 100 ou 200 élèves ? Avec quel produit d’ailleurs le faire ? Comment obliger les élèves à se moucher dans du papier quand on ne dispose pas de stocks ? Comment mettre en quarantaine un élève quand l’infirmière est sur 2 ou 4 établissements ? Comment apprendre à éternuer avec retenue quand le crachat est banal ? La faute n’en revient pas à Luc Chatel. Elle vient de loin, de l’opposition drastique que notre culture scolaire fait entre esprit et corps, qui nous amène à mépriser l’entretien du second. Si, au Canada, on considère qu’il ne faut pas fermer les établissements parce que le faire serait se priver de l’opportunité d’éduquer les élèves aux règles de prévention sanitaire, c’est sans doute parce que celle-ci est déjà correctement enseignée. Rien n’est mieux préparé à la transmission des germes que nos classes françaises. Est-il encore temps de faire quelque chose ? Pourra-t-on en quelques jours inverser les comportements et modifier les équipements ? Et mieux se préparer à d’autres pandémies.
Ce ne serait que pour rencontrer l’autre rendez-vous manqué : celui de l’école et de sa communauté. Alors qu’on peut prévoir des absences massives d’enseignants et d’élèves pendant probablement 12 semaines, est-il encore temps d’organiser la continuité pédagogique ? Certes il y aura les cours transmis par radio et télévision. Mais ça ne saurait remplacer un véritable accompagnement scolaire construit par les enseignants au profit de leurs élèves. La pandémie offre ainsi la possibilité de lier chaque établissement à sa communauté, de nouer des liens avec les parents, d’intégrer l’Ecole dans son milieu humain. Jamais le besoin d’accompagnement scolaire n’a été aussi fort. Pour de nombreuses raisons, on voit mal le système arriver à mobiliser des « professeurs référents » au rôle énigmatique. Parce que notre Ecole est ce qu’elle est la pandémie grippale pourrait marquer le pays davantage que nos voisins.
Grippe H1N1 : Pandémie en vue
Selon l’OMS la pandémie grippale « s’étend rapidement » mais les symptômes sont généralement « bénins » et la guérison arrive généralement sans intervention médicale. L’Organisation Mondiale de la Santé avait recensé 182 000 cas dans le monde au 13 août, générant 1 799 décès. Mais on s’attend à une progression très rapide de la maladie. Le gouvernement britannique estime que 25 à 50% de la population sera malade. La grippe devrait faire 50 à 700 000 décès supplémentaires.
En France, tout le monde a les yeux braqués sur la Réunion. L’île est dans sa deuxième semaine de classe et déjà le nombre de cas explose. En une semaine le nombre de consultations médicales liées à la grippe a été multiplié par plus de trois. Selon Clicanoo, 5 200 élèves seraient déjà malades, soit 2% de la population scolaire. « Dans mon collège », nous écrit un enseignant, « on semble un peu dépassé, j’ai beaucoup de collègues en arrêt et beaucoup d’élèves absents. Aujourd’hui 5 dans une classe, 4 dans l’autre, 6 dans celle où je suis professeur principal ». Malgré les déclarations de Luc Chatel, les établissements restent ouverts.
Grippe H1N1 : Le plan gouvernemental
Luc Chatel a présenté le 18 août le plan gouvernemental de lutte contre la pandémie grippale. Au plan officiel publié au B.O. spécial du 18 décembre 2008 s’ajoutent deux circulaires envoyées aux recteurs le 30 juillet et aux chefs d’établissement le 19 août. Elles établissent un calendrier d’actions.
Dès la rentrée, des brochures seront distribuées aux familles pour expliquer les raisons d’une éventuelle fermeture d’établissement et présenter les gestes pour se protéger. Les élèves, de la maternelle à la terminale, seront informés de ces gestes, comme se laver les mains plusieurs fois par jour pendant 30 secondes. « Les responsables des écoles et des établissements scolaires se sont préparés à gérer les cas groupés » affirme le ministère. La circulaire qui leur est adressée se limite à demander la présentation des « gestes barrières ». Si le chef d’établissement constate chez plusieurs élèves des symptômes grippaux, « le directeur d’école ou le chef d’établissement en informe les autorités sanitaires locales. En attendant leur prise en charge médicale, il fait placer les élèves concernés dans un lieu écarté des activités collectives et prévient leurs parents. Il avertit également l’ensemble de la communauté éducative (parents, élèves, personnels) de la situation et des mesures mises en œuvre pour éviter la propagation du virus ».
« Lorsque trois cas de grippe A seront signalés dans une même classe en moins d’une semaine« , l’établissement sera fermé a annoncé Luc CHatel le 16 août. Mais le dossier de presse précise que la fermeture est décidée par le préfet « au cas par cas ». Dans ce cas, « la continuité pédagogique sera maintenue ». Le ministère a prévu la diffusion sur France Culture de 288 heures d’émission éducatives et sur France 5 de 264 heures. Cela représente 5h30 par jour, 4 jours par semaine durant 12 semaines. « Pour les collèges et les lycées, des enseignants référents assureront des permanences dans l’établissement ». Ils seront en contact avec les élèves et assureront le relais avec les enseignants. Enfin « l’académie en ligne » proposera des cours pour tous les niveaux sur Internet.
Faut-il fermer ou non les établissements ? Les opinions sont partagées. Le ministère estime que la fermeture peut ralentir la pandémie, les jeunes n’étant plus confinés ensemble. Ainsi chaque année les vacances d’hiver limiteraient la transmission des maladies. L’Europe préconise de laisser les écoles ouvertes. Elle estime que les gardes improvisées faciliteront la transmission du virus. Mais elle craint surtout les conséquences économiques des fermetures d’école. Obligés de garder leur enfant, les parents s’arrêtent de travailler.
A l’automne, une campagne de vaccination aura lieu.
Ressources pour les enseignants
Ressources pour les enseignants
En Angleterre et aux Etats-Unis on mise sur la continuité
Le Royaume-Uni s’attend à une pandémie brutale. Le gouvernement a émis des recommandations aux établissements scolaires (qui sont sous l’autorité des pouvoirs locaux). Il recommande la fermeture mais délègue aux chefs d’établissement le pouvoir de fermer. Ils ont donc l’obligation de préparer un double scénario : que faire en cas de fermeture et dans le cas où l’établissement reste ouvert en perdant une partie de son personnel. Ils doivent préparer un lieu d’isolement des élèves malades et organiser des moyens de contact avec les parents.
Les recommandations du gouvernement fédéral américain concernent essentiellement l’accompagnement scolaire des élèves malades. Le texte rappelle les obligations scolaires des Etats. Par suite les enseignants doivent prévoir pour 12 semaines des séquences d’enseignement à distance diffusées sur Internet ou sur des supports classiques. La tâche est facilitée par le fait que de nombreux districts scolaires ont déjà des cours sur Internet.
Grippe : Les syndicats demandent des informations
Réservés sur la « continuité pédagogique », les syndicats demandent au ministre des informations pour les enseignants. Ainsi le Snuipp estime que « il est indispensable que les enseignants des écoles bénéficient d’une information de qualité sur le virus et ses manifestations ainsi que sur les conduites à tenir ». Le syndicat souligne aussi l’inefficacité concrète de certaines recommandations. Pour le Se-Unsa, « de nombreuses questions restent en suspens : les conditions de prise en charge des élèves présentant des symptômes grippaux ; le matériel de protection mis à disposition des enseignants et des élèves (masques…) ; les procédures de vaccination éventuelle ; les conditions de l’organisation de la continuité administrative (permanences, ligne téléphonique …) ; les conditions de l’organisation de la continuité pédagogique (modalités et contenu des programmes diffusés, enseignants référents, liens avec les élèves et leurs familles….).
Le Snes souligne le fait que « nombre de mesures n’ont de véritable efficacité que dans le premier degré. La fermeture éventuelle de « classes » ne correspond pas à la réalité du fonctionnement des établissements du second degré dans lesquels s’effectuent des changements de salle, l’éclatement des classes en groupe pour certains apprentissages (cours de langue, options, EPS…), sans parler du fonctionnement des « maisons des lycéens », de l’existence des internats et d’une façon générale de tout ce qui relève de la « vie scolaire »… Ces spécificités du second degré doivent conduire à penser les choses de façon différente et en particulier la question d’une éventuelle fermeture ne semble y avoir de sens et d’efficacité qu’au niveau de l’établissement. Le rôle d’un « enseignant référent » reste particulièrement flou ».
Grippe : Le H1N1 va-t-il moderniser l’Ecole ?
H1N1 va-t-il permettre à l’école du XXIème siècle d’apparaître ? C’est le scénario que dresse Alain Bouvier, ancien recteur et membre du Haut Conseil de l’Education. Pour lui, la pandémie grippale aboutira à un phénomène « sans précédent dans l’histoire de l’Education nationale ». Les fermetures massives et longues d’établissements amèneront les familles à prendre en charge l’éducation des enfants directement. Cette décentralisation intégrale laissera des traces durables. Une nouvelle Ecole en sortirait.
Lire la tribune d’Alain Bouvier
L’intersyndicale se réunira le 31 août
L’intersyndicale de l’éducation décidera vendredi 31 août des actions à mener, a annoncé Gilles Moindrot (Snuipp) le 25 août. Pour lui les revendications pourraient porter sur les postes et la revalorisation salariale.
Désobéisseurs : Durcissements et affirmation
Le tribunal administratif de Marseille a suspendu le 13 août les retraits sur salaire effectués par l’administration aux dépens d’Erwan Redon et Christine Jousset, enseignants à l’école des convalescents de la ville. Ils avaient été sanctionnés en raison de leur refus de mettre en place l’aide individualisée. Cerise sur le gâteau, l’Etat a été condamné à leur verser 1 000 euros.
Réunis en université d’été à Montpellier, les désobéisseurs préparent leur prochaine campagne. Une « Charte de la résistance pédagogique » sera publiée le 27 aoùut.
Vénézuéla : Chavez au programme
Après avoir mis au pas les médias, le président vénézuélien s’attaque à l’éducation. Une nouvelle loi impose, selon RFI, son idéologie dans les programmes scolaires. La loi interdit aussi, sous peine d’interdiction d’enseigner, aux enseignants d’utiliser les médias qui critiquent le gouvernement en classe.
Les Olympiades des métiers commencent mardi
Du 1er au 6 septembre, Calgary abrite la 40ème Olympiade des métiers. Un millier d’étudiants et d’apprentis venus du monde entier vont s’affronter pour définir le meilleur professionnel. Parmi eux 44 français.
Etudiants : Le Salon de la rentrée
Les 4 et 5 septembre, le Salon de la rentrée vous donne la possibilité de trouver un job, de trouver une nouvelle formation ou une nouvelle Ecole. Organisé par L’Etudiant, le Salon accueille à Paris plus de 100 établissements, des conseillers d’orientation etc.
La classe
L’école européenne passée au crible
Dans la plupart des pays européens, la formation académique et professionnelle des enseignants est menée ensemble. Dans la plupart également, le service des enseignants comprend d’autres taches que l’enseignement. C’est une des informations publiées dans l’édition 2009 de Key Data on Education. Cet ouvrage, édité par le Commission européenne, est une vraie mine pour tous ceux qui cherchent à comparer les systèmes éducatifs.
Etablissements, devenez partenaires du Café !
Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
L’apprentissage en débat
« Il y a là assez de matière pour nourrir efficacement les polémiques déjà bien engagées contre les « pédagogistes » ». Dans un texte brillant, Philippe Meirieu ouvre un débat à propos du dernier livre d’Élisabeth Bautier et Patrick Rayou, « Les inégalités d’apprentissage. Programmes, pratiques et malentendus scolaires » aux PUF. Il estime que « l’importance de la thématique abordée, des apports décisifs d’Élisabeth Bautier et Patrick Rayou en sciences de l’éducation, la nature des thèses développées, en font, sans aucun doute, un « ouvrage de référence » » mais que l’ouvrage s’inscrit dans le courant de pensée anti-pédagogique.
Savoirs et réseaux
« On ne peut rester ni indemne ni indifférent à la lecture de ce beau livre de Claire et Marc Heber Suffrin ». Pierre Frackowiak présente cet ouvrage sur les « réseaux d’échanges réciproques des savoirs ». « Ils organisent des systèmes de formation pour que chacun soit, autant qu’il le souhaite, offreur et demandeur de savoirs, enseignant et apprenant… Les projets s’adressent aux adultes mais l’idée peut parfaitement être transposée aux élèves dans le domaine des savoirs scolaires mais aussi, hors temps scolaire, dans le domaine des savoirs, de plus en plus importants, accumulés hors de l’école. Le développement des médias et d’Internet accroît inéluctablement la proportion des apprentissages non formel et informels par rapport aux apprentissages scolaires. «
E-education et ENT à Ludovia du 25 au 28 août
Du 25 au 28 août, à Ax-les-thermes (Ariège) l’université d’été Ludovia accueillera élus, institutionnels et entreprises autour d’un programme sur la e-education. Cette année il sera question des ENT, de l’éducation numérique et des partenariats Etat-collectivités locales, des réflexions sur le « collège du XXIème siècle », des réseaux sociaux, des jeux sérieux etc. Ludovia attend 600 personnes. Parmi elles une équipe du Café qui rendra compte, cette année encore, de l’événement.
Citoyenneté
La nouvelle carte électorale
Le conseil des ministres a préparé le 5 août les ordonnances procédant au redécoupage des circonscriptions législatives. 45 départements vont être remodelés : les circonscriptions électorales seront redessinées par le ministre de l’intérieur. Pour le PS, le redécoupage donnera à la droite 30 sièges supplémentaires.
Les disciplines
Primaire : Deux circulaires à paraître
Le prochain B.O. devrait publier deux textes importants. D’une part un cadrage de la formation des enseignants en maternelle. D’autre part un texte précisant le fonctionnement des Rased et stabilisant leur existence.
Anglais : Ca ne s’arrange pas
« Les étudiants français toujours aussi nuls en anglais » titre Le Monde. Au classement du TOEFFL, le test d’anglais exigé pour s’inscrire dans une université britannique, les Français arrivent 69èmes (sur 109 pays) ex-aequo avec la Biélorussie.
Apprendre la géographie avec le croquis
Tout le programme du bac en croquis : voilà ce que Jacques Muniga propose. Mais mieux, son logiciel permet d’apprendre à réaliser les croquis exigés dans l’épreuve du bac. Etape par étape les élèves se forment au langage graphique et à l’analyse des sujets.
SVT : Mise à jour de la banque de situations expérimentales
La banque de sujets expérimentaux de SVT d’EduScol été actualisée en tenant compte des remarques des établissements. Elle comporte 77 sujets, certains étant déclinés en plusieurs versions. Ces sujets sont mis ici à la disposition de tous, seuls les documents à caractère professionnel n’étant pas accessibles sur ce site.
L’autonomie des élèves est davantage sollicitée. Elle s’exerce, par exemple, dans le choix du mode de production dans de nombreux sujets (ex. : dessin d’observation ou numérisation d’image), ou encore dans celui de la méthode de saisie d’information (ex. : comptage manuel ou assisté par ordinateur via MESURIM).
le Cafe
L’Expresso en vacances !
Jusqu’au 1er septembre, L’Expresso cesse d’être quotidien pour passer à un rythme hebdomadaire ou bimensuel selon l’actualité. Bonnes vacances !
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.