LE FAIT DU JOUR
La grève montre les limites du SMA
ÉDITORIAL
Centrer la formation des enseignants sur « le cœur du métier »
LE SYSTEME
Quel bilan pour la grève du 7 ? l Lycée : le Snes cherche la sortie ? l Paris double l’équipement informatique des écoles l Le Café vous invite au 1er Forum mondial de la formation tout au long de la vie l Démission du recteur d’Orléans-Tours.
L’ÉLÈVE
Les jeunes Français champions des risques au volant l 10 octobre : Journée des dys
LA CLASSE
8ème Université d’Automne du SNUipp l Lire en fête l La lutte contre l’échec scolaire passe par l’interclasse
LA RECHERCHE
Evaluer l’évaluation
CITOYENNETE
Le non à Edvige persiste l Crime à la carte à Londres
LES DISCIPLINES
Primaire : Le temps d’information syndicale menacé l Jouez au banquier l La crise de 1929
Le fait du jour
La grève montre les limites du SMA
Un salarié a-t-il le droit de changer d’avis et de ne pas faire grève ? Oui. A en croire les services académiques parisiens beaucoup l’ont fait le 7 octobre puisque le rectorat avait demandé à la municipalité, dans le cadre de la loi sur le service minimum d’accueil (SMA), de prévoir des animateurs pour 62 écoles alors que le service d’accueil ne s’est avéré nécessaire que dans 15. « Par conséquent », explique Bertrand Delanoë, « sur les 215 animateurs sollicités pour assurer l’accueil des petits Parisiens, seuls 65 ont réellement dû assurer le service d’accueil. Ce sont donc 150 animateurs qui ont été mobilisés inutilement ». Le maire de Paris annonce son intention d’envoyer la facture à l’Etat mais estime qu’il « est impossible de prévoir précisément le nombre d’enseignants effectivement en grève ».
Répondant à l’AFP, Xavier Darcos reconnaît qu’il y a « un peu de résistance » mais estime que « cela ne se passe pas trop mal ». Ce n’est pas l’avis de la Peep qui fustige de façon assez populiste les maires qui ont refusé de mettre en place le service minimum d’accueil. « Merci pour les enfants qui seront « trimbalés », merci pour tous ceux qui galèreront aujourd’hui et les autres jours de grève ».
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Centrer la formation des enseignants sur « le cœur du métier »
Les États généraux de la formation des enseignants qui se sont tenus samedi dernier ont représenté un temps fort de la mobilisation, associant, de manière inédite, la plupart des organisations professionnelles du premier et second degré, mais aussi des mouvements pédagogiques et d’Éducation populaire, des associations de spécialistes, des syndicalistes étudiants et des parents d’élèves. La quasi totalité des IUFM de France était représentée et, même s’il est difficile de dégager des conclusions communes définitivement stabilisées, il me semble que quelques principes peuvent être maintenant avancés :
– Enseigner est un métier d’expert, à tous les niveaux de l’institution scolaire et universitaire : en tant que tel et parce qu’il nécessite en permanence des prises de décisions rigoureuses, informées par des modèles théoriques pertinents, il requiert une formation spécifique et de haut niveau.
– Les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres ont permis de faire avancer la professionnalisation d’un corps enseignant qui doit faire face aujourd’hui à de nouveaux défis pour permettre une plus large démocratisation de l’accès aux savoirs. Il n’est pas question, pour autant, de se satisfaire de la situation actuelle : les IUFM sont un outil, aujourd’hui intégrés ou en voie d’intégration dans les universités, qui doivent être interrogés sur leur capacité à concevoir une véritable formation professionnelle, universitaire, d’adultes et en alternance. Dans ces quatre domaines, ils ont des recherches à conduire et des progrès à faire.
– La mastérisation n’est pas en soi une mauvaise chose, mais le calendrier imposé, les incertitudes qui règnent sur l’articulation entre le master et le concours de recrutement, l’absence de cadrage national et la diversité des contextes locaux, comme les perspectives d’un désengagement progressif de l’État sur un enjeu de toute première importance… engendrent de très grandes inquiétudes qui nécessitent une forte mobilisation.
– Face aux dangers qui nous menacent, trois exigences peuvent guider l’action et l’implication de tous dans le processus en cours :
1. Il faut concevoir la formation des enseignants comme un continuum qui s’étend de la première année d’université à l’ensemble des dispositifs de formation continue. Dans ce cadre, la formation initiale d’un professeur ou d’un conseiller principal d’éducation doit, comme celle d’un médecin, être conçue sur sept années : trois années de licence comportant, à côté des enseignements disciplinaires, des apports et travaux pratiques centrés sur les conditions nécessaires à l’exercice du métier (de la maîtrise de la langue à la gestion de la classe, de la connaissance de l’institution scolaire à celle des TICE, etc.) ; ensuite deux années de master centrées sur toutes les questions relatives à la transmission des savoirs à enseigner ; deux années d’accompagnement, enfin, lors de la prise de fonction pour permettre la construction d’une véritable pensée réflexive sur le métier… Ainsi la France passerait d’une formation en modèle « successif » à une formation en modèle « simultanée », comme cela paraît souhaitable à la quasi totalité des experts.
2. Il faut que, tout au long de leur formation initiale, les étudiants puissent s’impliquer progressivement dans des actions auprès des élèves : à travers des stages d’observation, de pratique accompagnée, puis en responsabilité dans des contextes divers. Il faut que ces stages soient l’occasion d’expérimenter le travail en équipes homogènes et hétérogènes (intercatégorielles et interdisciplinaires). Il faut, enfin, absolument, que ces stages soient l’objet de travaux de reprise systématique, avec des formateurs, et que les modèles théoriques proposés permettent de mieux comprendre les enjeux et les exigences du métier.
3. Il faut, enfin, adosser l’ensemble du dispositif à un développement de la recherche en éducation sur le processus enseigner/apprendre et les questions afférentes à la transmission. Dans ce cadre, le « cœur du métier », qui doit guider l’ensemble du travail formatif, ne peut se concevoir ni autour de la seule maîtrise des savoirs académiques, ni dans la seule étude des conditions institutionnelles, organisationnelles et méthodologiques de l’enseignement. Le cœur du métier est bien « la transmission des savoirs »… au nom du principe simple que, si l’on enseigne toujours quelque chose, on l’enseigne toujours à quelqu’un.
Certes, ces trois exigences ne règlent pas tous les problèmes. Mais elles constituent un référent possible pour l’action à court, moyen et long terme. À court terme, pour investir les espaces ouverts à la professionnalisation pendant la licence et les concevoir de manière progressive, avec des activités réellement formatrices. A court terme aussi, pour penser des masters qui ne soient pas de simples collages ou bricolages, mais qui placent la question de la transmission et de ses conditions comme vecteur de tous les apports, de toutes les activités et de la validation… A moyen et long termes pour concevoir des alternatives à la politique actuelle de régression éducative et faire véritablement de l’enseignement le « métier du futur ».
Philippe Meirieu
Quel bilan pour la grève du 7 ?
Appelés par la FSU et la CGT, combien étaient-ils à faire grève le 7 octobre ? Le ministère compte 5% de grévistes dans le primaire et le lycée, 7% au collège. Le Snuipp parle de « mobilisation significative » dans la trentaine de départements où il appelait à la grève (20 à 50% de grévistes). Le Snes revendique 3 000 manifestants à Paris.
Lycée : le Snes cherche la sortie ?
« Le Snes qui doit rencontrer JP de Gaudemar mercredi déterminera en fonction des réponses apportées s’il maintient ou non sa présence dans les discussions ». Mot pour mot le principal syndicat du secondaire reprend sa formule du 18 septembre pour communiquer ses hésitations. Mais le 2 octobre, le Snes a fait connaître son opposition aux principaux points de la réforme : disparition des filières et du groupe classe, réduction des horaires…
Dans cette démarche, le syndicat lance une pétition demandant « une remise à plat du calendrier de la réforme ».
Paris double l’équipement informatique des écoles
C’est un discours programme que Bertrand Delanoë a présenté le 29 septembre au Conseil de Paris. Le maire de Paris précisait les objectifs de sa politique scolaire, menée avec un nouveau maire-adjoint, Pascal Cherki, dans une ville qui est à la fois un département et gère donc écoles et collèges.
Evoquant « un contexte national difficile », le maire a montré les coupes franches opérées par l’Etat particulièrement dans les quartiers populaires : 5 postes de soutien lecture supprimés dans le 18ème et le 20ème en ZEP, 5 classes CLIN fermées, une carte scolaire malmenée par les dérogations rectorales ce qui affaiblit les collèges ZEP.
Parmi les priorités de cette année, trois points se dégagent : s’occuper des « orphelins du samedi matin », développer les tice et les pratiques culturelles. Ainsi la Ville va investir dans les samedis matin pour proposer des activités culturelles et sportives aux enfants qui ne sont plus à l’école. Elle étendra également l’accueil le martin dès 8h20.
Paris entend aussi doubler l’équipement de écoles en micro-informatique d’ici 2012. Les écoles disposeront d’un poste pour 10 élèves (au lieu de 20) et toutes les écoles auront une salle informatique (80 n’en ont pas). Un plan ENT est lancé qui vise à doter tous les collèges d’un ENT d’ici 4 ans. Des espaces numériques de travail (ENT) seront testés cette année dans 7 collèges.
Ville culturelle s’il en est, Paris veut « faire de la culture un bien commun ». La ville va créer un nouveau centre de loisirs dans un collège du 19ème et accentuer le partenariat entre les centres de loisirs et les musées, les collèges et les établissements culturels. Enfin, à la suite des incidents survenus dans le 19ème arrondissement, la Ville lancera une « semaine de la tolérance » dans les écoles et les collèges.
Le Café vous invite au 1er Forum mondial de la formation tout au long de la vie
C’est à Paris que se tiendra les 28 et 29 octobre le 1er Forum mondial de l’éducation et la formation tout au long de la vie. Organisé par le Comité mondial pour l’éducation et la formation tout au long de la vie en partenariat avec le Café pédagogique, avec le soutien de l’Unesco, Centre Inffo et du Conseil régional d’Ile-de-France, le Forum vise à « faire le point sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, douze ans après le rapport Delors d’avril 1996 (« L’éducation, un trésor est caché dedans »), sur les avancées des systèmes d’éducation, de formation et d’apprentissages tout au long de la vie sous toutes leurs formes, ainsi que sur les pratiques innovantes développées dans tous les endroits du monde. Il s’agit aussi d’analyser des effets multiples de la mondialisation sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, de marier l’efficacité économique et l’ambition sociale et de tracer des perspectives communes ».
C’est dire que s’y retrouveront des intervenants représentant ces différents univers : Adama Ouane (Unesco), Edgar Morin, Barbara Ischinger (Ocde), Jan Figel (Union européenne), Jean-Paul Huchon et Alain Rousset (ARF), Jacques Attali etc.
Le Café pédagogique et Yves Attou, Président du Comité mondial pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, sont heureux de vous inviter à assister aux sessions plénières du 1er Forum mondial de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, mercredi 29 octobre 2008 – 9h à 20h – à Paris, Unesco (Salle I). Par mesure de sécurité, vous devez, impérativement confirmer dès que possible votre présence par mail à : invites@3lworldforum.org
Démission du recteur d’Orléans-Tours
Le ministère confirme la démission du recteur d’Orlénas-Tousr. On sait (voir L’Expresso du 7 octobre) qu’elle fait suite à un incident violent avec des infirmières.
Les jeunes Français champions des risques au volant
En France, les 18-24 ans représentent 22% des tués sur la route pour 8,5% de la population. Ce taux, nous apprend La Prévention routière, est le plus élevé d’Europe. L’association publie les résultats d’une étude menée auprès des jeunes Européens sur leur consommation d’alcool et leurs habitudes de conduite.
« Si les jeunes Suédois, Polonais et Anglais sont les plus gros consommateurs d’alcool au cours des soirées, ce sont les Français, avec leurs voisins latins (Espagnols et Italiens), qui prennent le plus de risques au volant » explique la prévention routière. « Au cours de sa dernière soirée, 1 jeune Français sur 4 a conduit après avoir bu de l’alcool et 1 sur 10 en a bu plus de 2 verres. La France est aussi l’un des pays où les jeunes jouent le plus avec les limites légales d’alcoolémie (41 % boivent juste ce qu’il faut pour rester en dessous du taux légal d’alcoolémie, 7 % limitent légèrement leur consommation d’alcool mais pensent être au dessus du taux légal) ».
Afin d’accompagner et renforcer la pratique du conducteur désigné, et convaincre ceux qui ont encore du mal à adopter ce réflexe, la Prévention Routière organise la 5ème édition de la Nuit des Capitaines de soirée le 11 octobre 2008. Plus de 150 discothèques françaises et près de 750 jeunes bénévoles rappelleront le message » celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ».
10 octobre : Journée des dys
« Si la dyslexie commence à être connue et reconnue comme un trouble spécifique,il persiste encore trop souvent des a priori sur les origines des difficultés d ’apprentissage des enfants qui retardent une prise en charge adaptée. Pour ce qui est des troubles sévères du langage oral,comme les dysphasies,les familles se heurtent là aussi à une méconnaissance de la spécificité du trouble qui les conduit à devoir consulter plusieurs spécialistes avant que ne soit établi un diagnostic précis.S ’agissant de la dyspraxie,la spécificité du trouble est parfois franchement niée et les familles sont renvoyées de professionnel en professionnel avant de pouvoir trouver une réponse à leurs inquiétudes ». C’est pourquoi l‘Apajh, avec d’autres associations, organise le 10 octibre la 2ème Journée des dys. Il s’agit aussi d’obtenir un meilleur accompagnement. Des événements ont lieu dans toute la France ce jour là.
La classe
8ème Université d’Automne du SNUipp
C’est un des grands rendez-vous de l’année. A La Londe des Maures (83), du 24 au 26 octobre, le SNUipp organise sa huitième Université d’Automne. Pendant trois jours les participants pourront écouter les meilleurs spécialistes du système éducatif, dialoguer avec eux et débattre avec près de 500 collègues.
Cette année, en plénière, Anne-Marie Chartier, enseignante-chercheur, spécialiste d’histoire de l’éducation proposera de réfléchir sur une thématique particulièrement actuelle : « Enseigner aujourd’hui : entre héritage, innovation et efficacité ». La table ronde du samedi permettra à Serge Boimare, Eric Favey et Martine Kherroubi d’aborder les relations de confiance à établir entre l’Ecole et les familles. Des intervenants couvrant tous les champs de réflexion de l’Ecole animeront ensuite près de 30 conférences. Parmi eux, citons entre autre : Elisabeth Bautier, Mireille Brigaudiot, Sylvie Cebe, Yvanne Chenouf, Renaud D’Enfert, Benoît Falaize, Joëlle Gonthier, André Ouzoulias, Yves Quéré, Franck Ramus, Bernard Hugonnier, Serge Tisseron ou Bruno Suchaut. Il semble qu’il reste encore quelques places disponibles. On ne peut que vous inviter à en profiter.
Sur le Café, l’université 2007
Sur le Café, l’université 2007
Lire en fête
« Pendant trois jours, l’écriture et la lecture s’offriront une cure de jouvence et seront à l’honneur, partout en France et dans 150 pays. Le plus souvent cantonnées dans le secret recueilli d’une chambre, l’atmosphère studieuse d’un bureau ou l’intimité d’un trajet quotidien, la lecture et l’écriture investiront l’espace public les 10, 11 et 12 octobre prochains. Les livres, les mots et les histoires pénétreront dans les cafés, les cinémas, les théâtres, les écoles mais aussi les hôpitaux et les maisons d’arrêt, en plus des lieux traditionnels du livre que sont les librairies et les bibliothèques. » Du 10 au 12 octobre c’est Lire en fête. Ca commence le 10 avec la Nuit de l’écrit où se multiplieront les rencontres avec les auteurs.
La lutte contre l’échec scolaire passe par l’interclasse
Pour le Crepsc (Centres de Recherches des Petites Structures et de la Communication) « il est reconnu par tous les diététiciens, médecins, psychologues l’importance du temps du repas et de l’après repas quant à la santé physique, psychologique et intellectuelle de l’enfant ». Aussi demande-t-il à ce que soit organisé l’après restauration « tant dans les activités de détente, de repos, de calme, éducatives, artistiques, créatives… de type non scolaire, offertes comme possibles aux enfants, que dans l’aménagement des espaces où elles pourront se dérouler. Cela peut prendre diverses formes comme par exemple l’instauration d’ateliers, de coins spécifiques libres d’accès (exemples : coin repos, coin lecture, coin musique, atelier logiciels éducatifs, coin peinture, jeux mathématiques, jeux calmes, ateliers d’écriture, ping-pong, jardinage, bricolage, etc.) ». Le Crepsc invite également les municipalités à mieux aménager les locaux de restauration. « Les conditions de la réussite sont aussi dans ces aspects étonnamment délaissés, ce d’autant que les enfants dits en difficulté, sont aussi souvent dans des conditions de vie et relationnelles peu favorables en dehors de l’école… Nous demandons, parallèlement, que le problème de la taille des établissements et de la concentration scolaire fasse l’objet d’une réflexion nationale entre l’Etat, les collectivités locales, les associations de parents d’élèves, les syndicats d’enseignants, les organisation périscolaires, les mouvements pédagogiques, puis d’une loi d’orientation ».
La recherche
Evaluer l’évaluation
Quelle légitimité pour les évaluations internationales ? Comment évaluer les politiques éducatives ? Pourquoi la France s’y est-elle mis tard ? A qui sert l’évaluation ? Voilà des questions pertinentes alors que la France installe un pilotage par l’évaluation et qui seront abordées au colloque de l’IREA les 28 et 29 novembre à l’Hôtel de Ville de Paris. Parmi le sintervenants : Nathalie Mons, Antoine Prost, Christian Forestier, Claude Thélot, Bernard Hugonnier, Françoise Clerc etc.
Citoyenneté
Le non à Edvige persiste
« Plusieurs aspects importants et tout aussi dangereux demeurent dans la version 2.0. » estiment les organisateurs de l’appel « non à Edvige ». Ce prénom désigne un fichier policier créé par décret et contre lequel plus de 200 000 citoyens se sont mobilisés.
« Deux finalités très différentes sont toujours amalgamées : enquêtes administratives et suspicion de risques pour la sécurité publique… Les enfants sont toujours fichés, dès 13 ans, avec un « droit à l’oubli » en trompe l’oeil… Les enfants comme les adultes sont toujours fichés sur de simples suspicions, sans avoir commis aucune infraction, et sans même que ces suspicions reposent sur « le recours ou le soutien actif apporté à la violence » qu’ils manifesteraient, comme le spécifiait la formulation du décret de 1991. Des données extrêmement sensibles sont toujours collectées et traitées : origines « raciales » ou ethniques, opinions philosophiques, politiques ou religieuses et appartenance syndicale ». Le collectif appelle à se rassembler le 16 contre Edvige.
Crime à la carte à Londres
La police londonienne vient de mettre en ligne un système d’information géographique qui cartographie la criminalité au niveau de chaque quartier. Le site est basé sur Google Maps.
Les disciplines
Primaire : Le temps d’information syndicale menacé
« Alors que les textes qui régissent le droit syndical dans la fonction publique et plus particulièrement les réunions d’information syndicale n’ont pas été modifiés, de nombreux inspecteurs d’académie interdisent brutalement aux enseignants des écoles de participer aux demi-journées d’information syndicale dont les dates ont pourtant été, comme les années précédentes, communiquées aux Inspections d’Académie ». Le Snuipp, le Sgen Cfdt et le Se-Unsa ont écrit à Xavier Darcos le 7 octobre pour protester contre ces mesures » contraire aux textes réglementaires ». Ils demandent le retrait d’une note de service de la DGRH et en attendant « appellent les enseignants des écoles à participer massivement à toutes les réunions qu’ils organisent ».
Jouez au banquier
Est-ce bien raisonnable en ce moment ? BNP Paribas lance « Ace Manager », un jeu pour découvrir les métiers de la banque. Le jeu s’adresse plutôt à des étudiants et invite à aider un entrepreneur ou un jeune investisseur.
La crise de 1929
C’est devenu la référence du moment. Quelles ressources, quels sites utiliser pour faire travailler les élèves sur la crise de 1929 ? On pourra commencer par des animations. Sur le site des Clionautes, D Landry propose une petite animation Powerpoint. Plus compliqué, le site L’internaute a mis en ligne une chronologie commentée. On dispose aussi des documents sélectionnés par le site l’Histoire par l’image. La crise aux Etats-Unis fait l’objet d’une exposition en ligne du NARA,les archives nationales.
On pourra aussi faire appel à l’article d’Encarta, accessible gratuitement, ou, pour des lycéens de bon niveau, à un article de PC. Hautecoeur. Pensez aussi aux films : nombreux sont ceux qui illustrent cette période.
Le parallèle avec la crise actuelle pourra être amorcé avec cet article du Figaro sur l’assèchement financier des entreprises et des banques ou avec un entretien avec Olivier Pastré dans le même titre : « ceux qui évoquent la crise de 1929 sont irresponsables ».
Les caricatures de la crise actuelle
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