Par Elisabeth Laurent
Les nouveautés de l’académie de Nantes
– Achrome (6eme)
Intervenir sur un support déjà travaillé, installer son travail dans une structure conçue à cet effet.
– La colère des éléments (6ème)
Interrogation sur l’ importance relative de la ressemblance formelle
– Vite fait… bien vu ? (5ème, 4ème)
Que comprend-on de l’objet représenté lorsqu’on a (ou pas) le temps pour le dessiner ? Quand et pourquoi le dessinateur est-il de plus en plus « présent » dans son oeuvre ?
– De la conception à la réalisation (4ème)
Peut-on éviter le hasard dans une production plastique ?
– Espace scénique (3ème)
Représenter, mettre en scène un décor urbain.
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/19834343/0/[…]
Deux millions d’images de données patrimoniales
Accessible via le bandeau du portail Culture.fr, l’onglet « Collections » donne accès à trois millions de notices et deux millions d’images de données patrimoniales. Par une interrogation unique, «Collections» recherche dans 30 sources documentaires différentes et affiche l’ensemble des résultats par ordre de pertinence. Les oeuvres et documents présentés sont souvent détenus par des institutions, musées, monuments historiques, bibliothèques, services d’archives, ou dispersés sur l’ensemble du territoire. Des articles, des bibliographies, ou des visites guidées complètent parfois les recherches. Cette somme documentaire, entreprise depuis plus de trente ans par le ministère de la culture et de la communication en liaison avec ses principaux partenaires et notamment les collectivités territoriales, se poursuit et s’enrichit régulièrement de nouvelles données.
Les domaines les plus divers sont couverts: architecture, monuments historiques, archives , archéologie, préhistoire, objets mobiliers, peinture, sculpture, gravure, dessin, enluminures, arts du spectacles, ethnologie, plans, cartes, cartes postales, sceaux, photographie, patrimoine numérique, patrimoine industriel, patrimoine ferroviaire, patrimoine maritime et fluvial, voyages, théâtre, musique, danse, outre-mer, art africain, art océanien, art amérindien, événements, célébrations nationales ….
Le portail culture.fr
Dossier du Centre Pompidou : Louise Bourgeois
Née en France en 1911 et vivant à New York depuis 1938, Louise Bourgeois est une des artistes majeures de la seconde moitié du 20e siècle et du début du 21e. Traversant le Surréalisme, l’Expressionnisme abstrait, le Minimalisme, son œuvre, oscillant entre géométrie abstraite et réalité organique, échappe à toute classification artistique.
Basée sur la mémoire, l’émotion, la réactivation des souvenirs d’enfance, elle obéit à une logique subjective, usant de tous les matériaux et de toutes les formes. Le langage personnel et entièrement autobiographique de Louise Bourgeois rejoint les pratiques les plus contemporaines, et exerce son influence sur de nombreux artistes.
Organisée par le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne en collaboration avec la Tate Modern de Londres, cette exposition événement rassemble plus de deux cents œuvres – dessins, peintures, sculptures, installations, gravures, objets – réalisées entre 1940 et 2007. Présentée dans trois espaces, elle commence dès le Forum avec une araignée géante en bronze et acier, jamais montrée en Europe. En Galerie 2, un parcours chronologique permet de découvrir les œuvres majeures avec un regard particulier sur les dix dernières années de création de cette artiste âgée de quatre-vingt-seize ans et qui ne cesse de renouveler son langage artistique. La Galerie d’art graphique propose « Tendres compulsions », une exposition plus intime, conçue à la manière d’un cabinet de curiosités et réunissant dessins, gravures et sculptures de petit format pour rendre compte de la permanence de certains thèmes et de la diversité des techniques et matériaux employés.
Ce dossier, conçu à l’attention des enseignants, propose d’interroger l’œuvre de Louise Bourgeois à partir de trois moments forts de sa création :
– de l’image : peinte, gravée, dessinée, à la sculpture,
– la métamorphose comme principe essentiel de l’œuvre,
– la mémoire, source et sujet de création, sculpter l’espace du psychisme.
Le dossier en html
http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-bourge|…]
Dossier du Centre Pompidou : Le balancier du Millénaire
La France doit l’idée d’une collection publique et nationale à la Révolution qui décide par le décret du 27 juillet 1793 l’ouverture du « musée de la République » : le 10 août 1793 ouvre le «Muséum des arts» ; ses collections sont constituées des biens confisqués aux maisons royales et aux émigrés, d’acquisitions d’œuvres que la Commission des monuments choisit « de ne pas laisser passer aux pays étrangers » ainsi que d’œuvres conquises lors des victoires des armées républicaines, ce qui suscite des protestations, notamment celles de Quatremère de Quincy. L’Etat ne reste pas indifférent à la création contemporaine : en 1818, est créé le Musée du Luxembourg dont les collections se nourrissent des achats de l’Etat aux artistes français vivants. A son ouverture en 1947, le Musée national d’art moderne puisera dans ce fonds.
Aujourd’hui, comme de grandes affiches le rappelaient il y a quelques mois, le Mnam-Cci (Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle) [3] possède la plus grande collection d’art moderne en Europe. C’est d’abord une question de chiffres : quelque 60 000 œuvres actuellement – le nombre a cru régulièrement : 16 610 œuvres en 1977, puis 44 000 en 2000. C’est aussi un défi lancé au MoMA de New York : les deux collections se tiennent, mais Paris a sans aucun doute pour les arts plastiques, et notamment pour les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, les ensembles les plus complets et le panorama le plus cohérent. New York est, en revanche, mieux fourni pour le design, les collections d’architecture du fait de sa tradition pluridisciplinaire plus ancienne, et pour certains aspects de l’art contemporain. C’est enfin une vérité qui fut un peu occultée, ou au moins minorée, par l’intense activité d’exposition qui a été, il y a trente ans, le moyen privilégié pour imposer sur la scène internationale le Centre Pompidou : ce n’est pas que Pontus Hulten ou Dominique Bozo et leurs successeurs à la tête du musée n’aient pas déployé beaucoup d’énergie et d’intelligence dans la constitution de la collection, mais l’événementiel l’emportait sans doute en visibilité sur le travail plus souterrain de « construction » des collections.
La réouverture après travaux en 2000 amorça un infléchissement significatif en faveur des collections. La publication de l’histoire du Centre et celle des catalogues [4] à l’occasion des 30 ans en 2007 ont bien montré qu’autour du millénaire, la collection s’était métamorphosée et avait bougé autour de son centre de gravité : les pièces historiques de l’art moderne sont désormais «équilibrées» par l’art contemporain et la création d’aujourd’hui.
Le dossier en html
Banque d’images
Le site Arts Plastiques de l’Académie de Lyon met à la disposition des enseignants et des internautes une banque d’images libres de droit,que vous pouvez copier, enregistrer, intégrer dans vos projections, imprimer et reproduire,
diffuser auprès de vos élèves, retoucher, recadrer, modifier, …
Cependant tout usage commercial en est strictement interdit.
Vous trouverez les images en deux formats à choisir en fonction de votre écran d’ordinateur ou selon la résolution de votre projecteur vidéo
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/arts-plastiques/basear[…]
Technique de la sculpture : la taille directe
Cette sélection regroupe des sculptures de l’Antiquité au XIXe siècle taillées en ronde-bosse et représentant la figure humaine. C’est par retrait de la matière que le sculpteur construit la forme : matériaux et outils jouent donc un rôle déterminant dans ses choix esthétiques, que ce soit la dimension ou l’aspect de l’oeuvre. Si le marbre est déjà utilisé au côté de différentes pierres, comme le porphyre, la diorite ou le calcaire, durant l’Antiquité, il devient prédominant à l’époque moderne.
Vingt neuf oeuvres et 2 modules multimédia sont proposés pour ce thème.
Ces sélections documentaires ont été établies en lien avec les programmes scolaires par le service des activités éducatives et culturelles du musée du Louvre.