LE FAIT DU JOUR
Des lycéens refusent « l’orientation active » et rejoignent le mouvement étudiant
ÉDITORIAL
L’Orientation est-elle utile ?
LE SYSTEME
Primaire : Darcos bouscule les syndicats l Les chefs d’établissement sous le regard de l’Ocde
L’ÉLÈVE
Nos enfants aux Entretiens d’Auxerre l Cancres :paresse ou maladie ? l Elections des parents d’élèves :participation en hausse ?
LA CLASSE
Les conférences du Salon de l’éducation l Les Actes de Lalonde sont parus l Internet et les collégiens l Poids du cartable : Bordas propose la vidéoprojection
CITOYENNETE
L’âge de l’Assemblée l Peut-on juger les fous ?
LES DISCIPLINES
Primaire : la maternelle a de l’avenir l EDD : Après Grenelle, Cognacq-Jay… l Journée mondiale de la philosophie l Professionnel : Assises de l’apprentissage
LES TICE
Sophia :un moteur de recherche intelligent
Le fait du jour
Des lycéens refusent « l’orientation active » et rejoignent le mouvement étudiant
» La FIDL condamne la préinscription obligatoire à l’entrée de l’université. La préinscription est en réalité le premier pas vers la sélection des étudiants ». Le syndicat lycéen a décidé de rejoindre le mouvement étudiant mardi 13 novembre. Cela pourrait se traduire par des mouvements dans certains lycées. Il dénonce » l’instauration d’une inégalité légale dans l’enseignement supérieur par la loi Pécresse ».
La semaine qui s’ouvre aujourd’hui devrait être déterminante pour le mouvement étudiant puisqu’il devrait être marqué par de nouvelles occupations d’universités et le blocage des gares le 13 novembre.
Adoptée en août dernier, la loi Pécresse a renforcé les pouvoirs des présidents d’université au détriment des représentants étudiants au conseil d’administration. Elle introduit un fort contingent de « personnalités extérieures » dans le C.A. (environ un tiers). Comme la loi autorise également les dons privés aux universités, assortis de crédit d’impôt,il est clair que le gouvernement souhaite encourager les entreprises à financer l’université et pour cela augmente leur représentation au C.A.
Les revendications de l’Unef ne s’arrêtent pas au retrait de la loi Pécresse. Les étudiants souhaitent également un budget social plus important pour les étudiants et contestent d’autres mesures gouvernementales comme sa politique migratoire.
Sur le Café : orientation active ou sélection sociale ?
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
L’Orientation est-elle utile ?
La question peut sembler curieuse alors que le président de la République a annoncé la création d’un nouveau service d’orientation et que tant de voix et tant de rapports demandent sa réforme et clament son importance. Elle est justifiée par la lecture du rapport remis par le député Frédéric Reiss au nom de la Commission des affaires culturelles et sociales de l’Assemblée.
Rarement aura-t-on vu autant d’acharnement à détruire le service public d’orientation. En effet, le rapport accuse tranquillement à deux reprises (pages 17 et 27) les conseillers d’orientation de paresse (« À la dispersion et à l’illisibilité des missions s’ajoute l’absence de pilotage, qui peut inciter certains COP à penser qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne… Ce contexte ne peut que déresponsabiliser des fonctionnaires. »). Le rapporteur s’en prend également à la formation même des conseillers d’orientation. Actuellement ils sont obligatoirement détenteurs d’une licence de psychologie. Mais pour F. Reiss, « l’esprit de finesse et le bon sens ne sont pas l’apanage des seules personnes ayant suivi une formation de psychologue…. Un bon relationnel » est suffisant pour décoder les aspirations d’un élève, qu’il soit en difficulté ou non ». Le rapporteur conclut en demandant de recruter des conseillers d’orientation détenteurs de n’importe quelle licence mais formés à la connaissance des métiers et des entreprises. « Le métier des futurs conseillers d’orientation », précise M. Reiss, « doit être centré « sur la mission de faire connaître le monde économique, les entreprises, les formations et leurs possibilités d’insertion professionnelle ». Reconnaissant qu’il y a trop peu de conseillers actuellement (un pour 3 550 élèves !), il recommande pour financer le recrutement des nouveaux conseillers de supprimer l’ISO , une prime perçue par les enseignants du secondaire.
Au service de qui le service d’orientation doit-il être ? Pour le rapport il apparaît clairement qu’il doit permettre au tissu économique de trouver la main d’œuvre dont il a besoin. On revient par ce rapport à une conception de l’orientation qui existait avant guerre, qui s’est développée au moment des Trente Glorieuses et qui visait à former la main d’œuvre nécessaire. Cette conception soit considère le salarié comme un pion jetable soit ignore la rapidité des mutations économiques qui rend illusoire de former à vie un salarié. Les parents eux ont bien compris cela, dont toute la stratégie vise à repousser le plus tardivement possible les choix d’orientation.
Ce que ce rapport nie c’est d’abord le droit à l’éducation. C’est clairement lisible quand le rapporteur nous explique qu’il n’est pas besoin d’être psychologue pour orienter. Quels parents confieraient l’orientation de leur enfant à un conseiller incapable de le comprendre et ayant même mission de ne pas s’attarder sur le sujet ? Le rapport a d’ailleurs sa solution pour écourter les entretiens d’orientation. C’est l’apprentissage junior, c’est-à-dire l’expulsion de l’école des élèves à problèmes dès 14 ans. Le rapport affirme en toute franchise la réduction du droit à l’éducation.
A caricaturer ainsi un service d’intérêt public, la majorité prend le risque de bloquer durablement toute évolution du système éducatif. A preuve la décision de la Fidl, un syndicat lycéen, qui, pour la première fois, invite les lycéens à lutter contre « l’orientation active » imaginée par le même Robien.
Primaire : Darcos bouscule les syndicats
C’est à la télévision que le ministre avait annoncé la suppression du samedi matin. C’est dans Le Monde qu’il fait connaître ses nouveaux programmes pour le primaire.
Ceux-ci s’appuient sur une conception traditionnelle de l’Ecole. Ainsi il oppose le temps des fondamentaux (avec priorité absolue au français dont l’horaire devrait augmenter) aux activités, comme si celles-ci étaient dépourvues de contenus scolaires (sans parler des compétences sociales). L’accent est mis sur les contenus et sur l’évaluation. Acquis des élèves, enseignants, écoles seront évalués régulièrement sous l’angle de leurs résultats.
Pour les élèves en difficulté, le ministre annonce un stage de remise à niveau au cours moyen et l’utilisation des 2 heures libérées du samedi matin pour accueillir de petits groupes d’élèves. Moyennant quoi le ministre promet de diviser par trois l’échec scolaire.
L’annonce définitive du programme pourrait intervenir au moment de la publication de l’enquête Pirls afin de justifier aux yeux des parents les aspects les plus traditionalistes de ce texte.
Le Snuipp estime que cette « annonce précipitée jette le trouble une nouvelle fois sur les conditions du dialogue social… Le SNUipp met en garde le ministre sur la nécessité d’engager des discussions sur des bases rigoureuses, transparentes et respectueuses des partenaires sociaux ».
Article du Monde
Les chefs d’établissement sous le regard de l’Ocde
Comment sont définies les directions d’établissement scolaire en France et comment devraient-elles évoluer ? A cette demande de l’OCDE, l’inspecteur général Jean-Pierre Obin répond dans un rapport qui souligne les caractères particuliers du système français.
Les trois quarts du rapport s’attachent à décrire, de façon remarquable, l’histoire de ces fonctions aussi bien au primaire qu’au secondaire. Le dernier quart, qui concerne la crise actuelle des directions et propose des recommandations, suscitera sans doute quelques agacements.
D’abord dans le constat des difficultés actuelles. J.-P. Obin dresse le constat d’une crise de civilisation : les jeunes ne considèrent plus le travail comme une « identité positive », on observe « plus en plus souvent dans beaucoup d’établissements une « ethnicisation » de la vie scolaire, un surgissement chez certains adolescents d’identités de substitution, infra-politiques et régressives, et « bricolées » à partir d’éléments disparates comme le lieu d’habitation, une mode musicale ou vestimentaire, l’origine nationale ou ethnique, la couleur de la peau, la religion, etc », cela sous la pression de la mondialisation et de l’Europe… Pire encore, le rapporteur souligne « la crise de l’autorité » : « la permissivité et le libéralisme éducatifs, la dé-légitimation de toute forme de contrainte sur les enfants, la définition de « droits de l’enfant » dont certains ont davantage pour but de l’émanciper des adultes que de le protéger, ont semé le doute et le désarroi chez nombre de parents et d’éducateurs. L’idéologie antiautoritaire qui, des années soixante aux années quatre-vingts, a régné en maître sur la pédagogie universitaire comme sur la psychologie pratique à l’usage des parents, a eu pour conséquence l’absence de transmission des règles, des repères et des valeurs entre deux générations ». Internet est venu aggraver, aux yeux de J.P. Obin, cette crise de l’effort.
On ne sera donc pas surpris que la conclusion du rapport recommande de renforcer l’autorité des chefs d’établissement et des directeurs. L’efficacité pédagogique de ce renforcement n’est pas mise en doute par l’auteur. Pour l’assurer il préconise trois mesures :
« – L’évaluation des dirigeants eux-mêmes, avec ses conséquences sur leurs carrières, pourrait être davantage centrée sur les résultats éducatifs et cognitifs des élèves que sur les modes de gestion des moyens.
– Leurs référentiels de métier et leur formation pourraient être recentrés sur leur responsabilité pédagogique et éducative, et les tâches de gestion logistique et financière déléguées à des collaborateurs spécialisés.
– L’évaluation des enseignants pourrait être réformée, en remplaçant le dispositif formel de notation par une véritable évaluation qualitative débouchant sur des conseils, de l’aide et de la formation, à partir d’une pluralité de regards, dont celui du dirigeant local ». Cela implique, dans le primaire, de venir à bout de résistances syndicales qui sont présentées comme contradictoires avec les vœux des directeurs…
Enfin, J.-P. Obin souhaite le rapprochement de l’école et du collège. « L’école obligatoire de 6 à 16 ans reste profondément coupée en deux, et les enfants de 11ans doivent vaille que vaille subir cette rupture ». Et là, il découvre un autre adversaire que les syndicats : la décentralisation. Faut-il aussi revenir sur elle ?
« Nos enfants » aux Entretiens d’Auxerre
Du 8 au 10 novembre2007, la sixième édition des Entretiens d’Auxerre, organisés par le Cercle Condorcet et la Ligue de l’Enseignement de l’Yonne sous la direction scientifique de Michel Vieworka, directeur d’études à l’EHESS, a une nouvelle fois réussi à rassembler un plateau éclectique d’intervenants pour traiter d’une question de société. Cette année, «Nos enfants » était la thématique retenue, en prenant le pari de ne pas traiter directement le champ de l’école.
Impossible de rendre compte du kaléidoscope, de François de Singly interrogeant justement ce « nos », à l’ex-défenseure des enfants Claire Brisset, de la psychiatre Viletta Stan auscultant la mémoire des enfants de Timisoara au très médiatique Bernard Defrance exposant son articulation entre le Savoir et la Loi.
Pour le Café, Patrick Picard rend compte des interventions de Bruno Remaury, anthropologue, sur mise en scène des enfants dans les médias, Serge Tisseron sur la violence des images (Chez les préados et ados, les enfants qui deviennent plus violents sont surtout ceux qui ont un monde intérieur marqué par la violence dans leur histoire personnelle(maltraitance, recompositions familiales difficiles…). Les images violentes les rassurent) et Jean-Pierre Rosenczveig sur la justice des mineurs.
Surle Café, entretien avec S. Tisseron
Cancres : paresse ou maladie ?
Les Clés de l’actualité (n°730) consacrent une double page aux cancres. Ils interrogent à la fois des jeunes et des spécialistes. Ainsi Alain Sotto conseille de s’appuyer sur ses réussites sociales pour prendre confiance à l’école. Pour Olivier Revol, psychiatre, « derrière le cancre, il y a toujours quelque chose qui se cache et qu’il faut repérer. En ce sens l’échec scolaire est une maladie ».
Elections des parents d’élèves : participation en hausse ?
Les résultats des élections des parents d’élèves ne sont toujours pas publiés nationalement. Mais, dans l’académie d’Orléans-Tours, on constate une légère augmentation de la participation : 29% de votants contre 28% l’année dernière.
La classe
Les conférences du Salon de l’éducation
Le Salon de l’éducation est également un moment pour réfléchir à l’éducation et son évolution. Des nombreuses conférences organisées lors du Salon de l’éducation (22 au 25 novembre à Paris) relevons le 22 une table-ronde sur les Sessad (éducation spécialisée) dans l’accompagnement à la scolarité, une conférence sur le métier d’enseignant au regard de la commission Pochard et un débat sur l’inflation scolaire. Les jours suivants proposent : vendredi 23 un débat sur le sport scolaire. Le 24, un colloque sur l’accompagnement éducatif et le 25 n débat sur la violence en milieu scolaire.
Les Actes de Lalonde sont parus
Eric Maurin est intervenu en défense du collège unique. Bernard Rey a expliqué la pratique et les enjeux sociaux du livret de compétences. Jacky Cailler ceux du tutorat. Elisabeth Bautier est intervenu sur le discours pédagogique, Danielle Manesse sur l’orthographe etc. Fin octobre, l’université d’automne du Snuipp a été un moment fort pour la réflexion sur l’éducation. Le Café en a rendu compte le 31 octobre. Le Snuipp vient de mettre en ligne les actes complets de l’université.
Sur le Café, le reportage de P. Picard
Internet et les collégiens
« S’il est utilisé aujourd’hui dans la sphère familiale comme dans les entreprises, de nombreuses études internationales et nationales soulignent un accroissement des pratiques numériques des adolescents et notamment d’Internet. Cette situation n’est pas sans conséquence sur le rôle de l’école mais également sur la perception qu’en ont les apprenants qui baignent dans cet univers médiatique depuis leur plus jeune âge. Que se joue-t-il dans les pratiques scolaires liées à Internet au collège ? » Dany Hamon publie sur le site de Jacques Nimier une synthèse de ses travaux.
Pour lui, Internet participe de la construction de l’adolescent. « Internet est un moyen puissant et sa maîtrise semble transférer cette puissance aux élèves. Lorsque les pratiques sont régulières et que les conditions d’usage sont favorables (sécurité, convivialité, ouverture) les enseignants notent chez leurs élèves plus d’intérêt et de plaisir pour les apprentissages, une plus grande assurance et le développement de nouvelles compétences ». L’usage d’Internet renforce la coopération entre les élèves et la cohésion du groupe-classe et améliore le climat de la classe.
« Ces enseignants sont en première ligne pour décider ou non de se saisir de ces moyens. Ils sont la clé de l’intégration d’Internet dans le cadre scolaire. Ils peuvent profiter de cet intérêt majeur pour Internet chez leurs élèves pour les amener à se déplacer vers les savoirs scolaires et ainsi les aider à construire des repères stables dans une société en mouvement, à avoir une réflexion critique et mieux comprendre les enjeux. Mais ils peuvent aussi les aider à y participer grâce à l’acquisition de nouveaux comportements qui ne font pas partie de la forme scolaire généralement admise dans les collèges mais qui deviennent indispensables dans une société qui s’est complexifiée ».
Poids du cartable : Bordas propose la vidéoprojection
Pour alléger le poids du cartable des collégiens, Bordas propose de projeter avec un vidéo projecteur ses manuels. Les manuels de SVT et physique-chimie de collège (sauf 3ème) sont accessibles sur le site de l’éditeur. Le professeur peut alors en tourner les pages en direct. Pour cela il a donc besoin outre l’ordinateur et le vidéo projecteur, d’une liaison Internet à haut débit. A ces conditions, les élèves pourraient être dispensés de transporter le manuel en cours. Car le manuel reste le manuel : l’éditeur n’envisage pas de le rendre disponible sous forme numérique, sur cédérom par exemple.
Citoyenneté
L’âge de l’Assemblée
« Avec neuf élus seniors pour un de moins de 40 ans, l’Assemblée nationale française affiche l’une des moyennes d’âge politiques les plus élevées d’Europe. Cette situation n’est pourtant pas entièrement inédite depuis 1946. En politique comme ailleurs, il existe des générations bénies et des générations sacrifiées » écrit Louis Chauvel en introduction à un article publié sur La vie des idées. Les chiffres ont un sens : en 1981 l’Assemblée comptait un quadra pour un sexagénaire, en 2007 le rapport est de 1 à 9, un chiffre jamais atteint depuis 1945 !
Pour Louis Chauvel, qui travaille sur le conflit des générations, « l’Assemblée nationale et ses coulisses fournissent comme une caricature des caractéristiques de la société française et de ses rapports générationnels : la crispation des seniors, qui ne veulent pas songer à une succession après trente ans de carrière au plus haut niveau, et la frustration de jeunes plus si jeunes, travaillant avec abnégation et discrétion, mais sans promotion, pour un système qui ne les rétribue guère. S’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent. Un trou générationnel s’est creusé, d’autant plus préoccupant qu’il ne se réduit pas à la sphère politique, mais se rencontre aussi dans la pyramide des âges des chercheurs, des enseignants, des médecins, des journalistes, etc. »
Peut-on juger les fous ?
Oui répond le président de la République. Le Conseil d’Etat examine un projet de loi visant à supprimer le non-lieu pour irresponsabilité. Selon ce texte, l’irresponsable devrait comparaître devant la chambre de l’instruction qui pourrait rendre un arrêt de culpabilité civile (et non pénale).
Les disciplines
Primaire : La maternelle a de l’avenir
Alors que l’école maternelle est mise sur la sellette d’abord par le rapport du HCE,puis par certains propos de X. Darcos, le Snuipp organise le 27 novembre à Paris un colloque sur l’avenir de l’école maternelle. « L’école maternelle a une place majeure à jouer dans la réussite de tous les élèves. Ecole d’avenir, elle est aujourd’hui objet de questionnements et de remises en cause. Entre la volonté de construire des apprentissages structurés et celle de répondre aux besoins et aux rythmes des enfants qui lui sont confiés, l’école maternelle cherche une nouvelle voie, un nouvel équilibre… » écrit le syndicat.
Parmi les interventions, relevons celle de V. Bouysse sur l’identité pédagogique de l’école maternelle, de M. Brigaudiot sur le langage, de T. Vasse sur les rapports enseignants – familles et de M.T.Serbato-Poudou sur l’évaluation en maternelle.
E.D.D. : Après Grenelle, Cognacq-Jay…
L’E.D.D. est « l’oubliée du Grenelle de l’environnement » écrivait dans le Café il y a quelques jours André Giordan. Le ministre semble lui répondre. Il confie au journaliste de télévision Nicolas Vanier une mission de sensibilisation des écoles au Grenelle de l’environnement. « Entre décembre 2007 et avril 2008, à l’issue d’une phase d’information et de réflexion, les établissements présenteront leurs propositions et leurs productions en matière de développement durable. Ils pourront s’appuyer sur les partenaires nécessaires ». Un groupe de travail fera des propositions pour que l’EDD « soit pleinement prise en compte » dans les programmes.
Sur le Café article d’A. Giordan
Journée mondiale de la philosophie
A l’occasion du 15 novembre, l’Unesco organise 3 événements. A Paris, le 14 novembre, le colloque sur les nouvelles pratiques philosophiques permet de faire le point sur la philosophie à l’école. Ceux qui en ont déjà expérimenté la pratique échangent sur leurs expériences et leurs méthodes. Parents, professeurs des écoles, professeurs de philosophie, étudiants, directeurs d’IUFM, éditeurs, auteurs de littérature jeunesse peuvent participer à cet événement qui ouvre une nouvelle dimension à l’école.
Le lendemain, 15 novembre, l’Unesco propose la lecture de la pièce d’Alain Didier-Weill, intitulée « Histoires de la pensée des droits de l’Homme ». Elle sera suivie d’un débat.
Les 22 et 23 novembre, Istanbul, en Turquie, accueille la Journée mondiale avec un débat sur le dialogue. Plusieurs tables rondes thématiques, portant sur des sujets et des domaines variés tels que « Les fondements philosophiques de la paix et des droits de l’Homme : où en sommes-nous ? », « Perspectives critiques des tendances actuelles du subjectivisme et du relativisme, et leurs conséquences », « La philosophie et son devenir » permettent à des philosophes du monde entier d’échanger.
Le colloque sur les nouvelles pratiques philosophiques
Professionnel : Assises de l’apprentissage
La Chambre de commerce et d’industrie de Paris organise le 15 novembre les deuxièmes assises de l’apprentissage. L’objectif est de sensibiliser les grandes entreprises à l’apprentissage. La CCIP annonce « des propositions innovantes » sur la réglementation, le financement et la pédagogie de l’apprentissage.
les ticee
Sophia : Un moteur de recherche intelligent
Selon le B.E. Royaume-Uni, l’université d’Ulster a développé un moteur de recherche intelligent, « Sophia ». « Le but de cet outil de recherche », écrit le B.E., » est de donner des résultats qui sont fondés sur le sens des mots-clés et non pas sur les mots eux-mêmes. SOPHIA… analyse et traite chaque document comme s’il était composé de centaines de milliers de documents. Elle structure chaque partie du document en l’associant à un thème. Les documents sont reliés entre eux en se fondant sur des thèmes communs. Les différents thèmes sont détectés automatiquement sans aucune intervention humaine. Avec ce système, la réponse à une requête peut ne contenir aucun des mots clés de la requête mais uniquement des documents sur le même sujet ».
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.