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Recul continu des IUT et STS Enseigner : autonomie et responsabilité des acteurs Education et insertion en ZUS Et d’abord il y a le collège qui s’avère un des rares pôles solides et non le point faible que dénoncent les médias. « Concernant l’action éducative, on montre qu’aux deux extrémités de ce qui devrait constituer une chaîne, il existe deux institutions fortes et instituées : le collège, d’une part, qui tente de « faire face » en assumant une action d’éducation spécialisée ; les équipes de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), d’autre part, qui touchent un nombre dérisoire de jeunes. Entre ces deux institutions fonctionnant à partir du contraint, quasiment aucune structure locale éducative n’existe durablement ». L’action éducative est d’ailleurs handicapée par la surpopulation des logements. Le rapport révèle également la division des différents acteurs. « Intégration ou insertion, quel projet de société ? Confrontés aux défaillances de l’institué, les intervenants tâtonnent pour fonder leur action. Mais il faut aussi prendre la mesure du processus de dégradation sociale que les analyses statistiques ont révélé, dont la dégradation des conditions d’insertion des jeunes n’est qu’une composante ». C’est que des populations toujours plus pauvres se succèdent en ZUS remettant en question les efforts réalisés. Une réelle politique e la ville devrait donc d’une part offrir un projet politique mobilisateur et lutter contre le désarroi des acteurs. De la nécessaire continuité cycle 3- collège Ce document complète une série de réflexions pédagogiques publiées par l’académie de Versailles sur la continuité cycle 3 – sixième. Ils mettent en évidence des cohérences entre les programmes et les compétences de l’école et du collège en français, maths, physique-chimie et dans la maîtrise de l’oral. Des documents qui permettent d’atténuer la rupture et de faciliter l’intégration des élèves en collège. Ralentissement des flux vers le supérieur Apprentissages coopératifs Le Nouvel éducateur, la revue de l’Icem Freinet, consacre un gros dossier aux « apprentissages coopératifs ». Il faut découvrir des « marchés des connaissances » aussi bien à l’école primaire qu’entre enseignants. Les études : ça eut payé, mais… Cette approche empirique, Estelle Viger, Paris 1, l’a tentée. Elle montre d’abord l’extraordinaire réussite de la massification de l’éducation : le taux de scolarisation des 16 – 25 ans est passé de 30% à 49% de 1983 à 1992. Résultat, l’écart de salaire entre les niveaux s’est resserré et le bac rapporte moins. « Il semble que la massification s’est fait ressentir puisqu’on constate aujourd’hui, comparativement à il y a vingt ans, que le taux du baccalauréat a diminué et celui des diplômes post-bac, eux, ont eu tendance à se maintenir. Le marché du travail semble avoir intégré que le diplôme du baccalauréat est désormais un diplôme clé avec lequel « on ne fait certes pas grand chose mais sans lequel on ne fait rien ». Souillac 1982 : le projet d’établissement La Lettre d’E.Scol |
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