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« Da Vinci Code est-il français parce qu’il a été tourné à Paris ? Est-il américain du fait de son réalisateur et des studios Sony-Columbia ? Babel ne parle qu’anglais mais le regard et le style d’Inarritu ne prévalent-ils pas sur la langue ? Et que dire des sujets des films, de plus en plus multiculturels. Don’t Let me Drown, qui est le regard de deux adolescents latinos aux Etats-Unis, après le 11-Septembre, Shiver celui d’une femme sur un univers totalement masculin en Antarctique, sont-ils des films qui peuvent se présenter avec un label national ? C’est peut-être ce flottement dans le jeu des nationalités, des appartenances géographiques qui fait aussi le prix du Festival de Cannes ». En présentant ainsi les films à l’affiche de Cannes, Nicolas Bauche et Gilles Fumey analysent, sur le site des Cafés géographiques, l’espace mondialisé, hier géopolitique, d’une industrie du cinéma où les grands festivals, de Berlin à Venise, se concurrencent. Cette année encore, le ministère de l’éducation nationale est présent au festival à travers plusieurs événements. Le ministère organise la 4ème édition du Prix de l’Education nationale : le film lauréat fait l’objet d’un DVD pédagogique. Du 23 au 26 mai, il organise les « Rendez-vous de l’éducation nationale » à Cannes. Quatre rencontres entre le public et des professionnels du cinéma. Cette année, ils recevront un chef monteur et un jeune réalisateur. Deux tables rondes sont organisées sur le droit d’auteur dans la classe au regard de la loi DADVSI et la violence des images. Le festival au jour le jour Le Festival mis en perspective sur Le Mensuel
Pour le prof [ Haut ]– Ecole et cinéma dans Profession éducation « La présence du cinéma dans les pratiques pédagogiques au collège revêt de nombreux intérêts : investissement des élèves, enrichissement culturel, initiation aux techniques narratives etc. ». Profession éducation, la revue du Sgen, propose dans son numéro d’avril un intéressant dossier sur le cinéma et l’école. Dossier qui va au-delà du collège pour évoquer la place du cinéma à l’école primaire, au lycée (option cinéma, langues vivantes etc.), dans l’enseignement agricole. Le cinéma est un langage populaire chez les élèves. Il peut être l’occasion d’innovations pédagogiques. Pourtant sa place dans le système éducatif reste des plus modestes. – Le péplum, utilisable en classe d’histoire ? » Comment le cinéma hollywoodien a-t-il mêlé avec plus ou moins de réussite le religieux et le politique ? Le péplum est-il un outil utilisable en classe ? Faut-il émettre des réserves quant à son usage ? » Nicolas Smaghue ouvre le débat par une analyse fouillée de quelques uns des innombrables péplums créés à Hollywood. On pense bien sûr à une utilisation en sixième pour l’histoire gréco – romaine, à la seconde avec son chapitre sur le christianisme, mais N. Smaghue nous entraîne plutôt vers la terminale où le péplum peut nourrir une réflexion sur la guerre froide et sur le lien entre cinéma et politique. » Dans le cinéma américain, la collusion entre politique et religion, la mystique du pouvoir et sa représentation, nous surprennent toujours. Les péplums plus actuels se revendiquent de plus en plus proches de la réalité historique. Cette dérive cinématographique peut conduire, comme l’exemple de Gladiator le prouve, à de graves contresens historiques qui peuvent même être soupçonnés de partis pris idéologiques… Capable de proposer des reconstitutions et des décors extraordinaires, les productions tendent à sortir presque essentiellement « des produits formatés » et rentables conformes à l’idée que l’Amérique se fait du monde. Il est assez paradoxal d’observer, alors même que la censure est officiellement plus légère que dans les années 50, que les films produits sont de plus en plus conformes… C’est justement l’ensemble de ces contradictions qui font des péplums un objet d’étude privilégié mais encore peu exploité dans cette dimension par les enseignants ». Lycée [ Haut ]– Dix reportages sélectionnés au concours Jeunes Citoyens Reporters 153 équipes venues de 28 académies se sont affrontées sur le thème « Itinéraire de créateur » pour le 3ème concours Jeunes citoyens reporters organisé par Public Sénat, le Clemi, le ministère et l’Aefe. Dix sont sélectionnés. Ici il s’agit d’une troupe de théâtre (lycée Loth de Pontivy). Là la réalisation d’un court-métrage (lycée Branly de Boulogne-sur-Mer). Ici encore de danse (lycée Doisneau de Corbeil) ou même de poules (CFA Armor de Pommerit-Jaudy). Les 10 reportages présélectionnés sont visibles sur le site du concours. Les gagnants seront connus le 16 mai. – Un lycée de Seine Maritime vainqueur du concours Jeunes citoyens reporters 153 équipes venues de 28 académies se sont affrontées sur le thème « Itinéraire de créateur » pour le 3ème concours « Jeunes citoyens reporters » organisé par Public Sénat, le Clemi, le ministère et l’Aefe. Dix ont été sélectionnés. Les vainqueurs ont été désignés mardi 16. Il s’agit du lycée de la Côte d’Albâtre de Saint-Valery enCaux, du lycée Apollinaire de Nice et du lycée Jean Jaurès de Carmaux. Les trois reportages réalisés par ces établissements seront diffusés sur Public Sénat. |
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