Les nouvelles orientations de l’Inspection générale pour l’épreuve d’histoire-géographie au bac général de 2007 suscitent des réactions chez les enseignants, particulièrement sur la liste de discussion des Clionautes.
L’Expresso du 11 décembre avait signalé le retour au bachotage. Ainsi pour les dissertations, l’Inspection précise : » les consignes données aux commissions d’élaboration des sujets sont de retenir des formulations larges… Si l’on retient des formulations de sujet identiques ou proches des intitulés du programme officiel, il est évident que le nombre de sujets possibles, tant en histoire qu’en géographie, est limité : en réalité une douzaine environ de sujets de composition, dans chacune des deux disciplines, en ES/L (même si les formulations peuvent varier); moins en S ». Une phrase qui semble-t-il invite les professeurs à faire apprendre par coeur 12 dissertations. Une remarque identique est faite sur l’épreuve de croquis géographique : » là aussi, le nombre de sujets possibles est limité (une douzaine au maximum en ES et L ; moins encore en S). Les professeurs doivent y préparer régulièrement leurs élèves ». Des enseignants dénoncent le gavage : « est-ce vraiment sérieux de limiter l’épreuve à un menu moins varié que chez Mac Do ? ».
Un autre point agite la communauté des profs d’histoire-géographie, c’est le regard jeté par l’Inspection sur ses propres documents d’accompagnement qui, d’après ce texte, vont bien au-delà de ce que les élèves doivent apprendre.
Le texte de l’Inspection
L’Expresso du 11/12
Les Clionautes