Mon Brésil Intime – A little more blue – Récital de Maria de Medeiros, accompagnée par Jeff Cohen (piano) et Joël Grare (percussions). – Maria de Medeiros ne tarit pas d’éloge quand la chanson brésilienne vient sur le tapis. « C’est la musique engagée la plus sexy au monde », s’enthousiasme-t-elle en connaisseuse. En France, quand on parle de musique brésilienne, on pense d’abord samba, bossa nova, carnaval, etc. On entend des rythmes suaves ou trépidants, on pense sensualité, paillettes, corps qui ondulent, fête, joie, ivresse. Autrement dit, une poignée de clichés, d’ailleurs pas tout à fait faux, transportés de ce côté de l’Atlantique par les images du carnaval de Rio et aussi par le film Orfeu Negro pour citer un exemple. Sensible à l’exotisme, on oublie que ces chansons ne sauraient se résumer à des slogans pour dépliants touristiques. Séduit par la musique, ignorant pour la majorité d’entre nous la langue portugaise, on n’imagine même pas que les paroles de ces chansons puissent être tout sauf anodines.
En France, l’année du Brésil s’est achevée. C’est une raison suffisante pour continuer à chanter le Brésil, me semble-t-il. Je fais partie d’une génération de Portugais qui, non seulement a été bercée par la musique brésilienne, mais véritablement formée par des artistes tels que Chico Buarque, Caetano Veloso, Milton Nascimento, Gilberto Gil.
C’était au Théâtre de la Bastille du 2 au 12 novembre. Pour ceux qui n’ont pas pu assister au spectacle, voici le dossier de presse :
http://www.arara.fr/DossierMariaMedeiros.pdf
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