» D’une manière générale, les rejets ponctuels ont nettement diminué. Dans les cours d’eau, les pollutions de type organique liées aux rejets des stations d’épuration urbaines ont sensiblement baissé depuis une vingtaine d’années. Mais on ne constate plus d’amélioration ces quatre dernières années, notamment pour les matières phosphorées et organiques pour lesquelles un tiers des points de mesure ont toujours une qualité moyenne à mauvaise. Pour l’air, les sources fixes de pollution sont devenues minoritaires par rapport à l’automobile. La pollution industrielle a fortement diminué et les émissions acides ont baissé de près de 30 % depuis 1990… Ce sont les pollutions diffuses qui restent les plus préoccupantes. Les pollutions d’origine agricole affectent une grande partie des cours d’eau et des nappes ». L’Ifen publie « L’environnement en France », une véritable synthèse sur l’état de l’environnement dans le pays.
Il y a des bonnes nouvelles : progrès dans l’intensité énergétique et la réduction des prélèvements dans l’eau, l’air, les matières premières, et les moins bonnes : érosion de la biodiversité par exemple. Des progrès sensibles ont été faits par les industriels et le secteur de l’énergie. Il reste maintenant à agir sur les transports et el résidentiel et, cela apparaît moins nettement dans la brochure, dans le secteur agricole qui reste un gros pollueur.
La synthèse accessible gratuitement offre de nombreuses cartes et graphiques.
http://www.ifen.fr/publications/syntheses/ree2006.htm