Olympiades des métiers
Véritables jeux olympiques des métiers, les Olympiades regroupent 50 métiers dans un concours international. Les sélections départementales auront lieu le 24 novembre. Suivront des sélections régionales puis nationale avant la finale mondiale à Numazu au Japon. Les inscriptions sont reçues jusqu’au23 octobre.
http://www.cofom.org/
En 2003, la 37eme Olympiade
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/olymp2003_index.aspx
Agricole : Quelles évolutions pour l’enseignement agricole ?
» Les agriculteurs ne sont plus majoritaires dans certaines zones rurales. Leur nombre comme celui des exploitations agricoles baisse inexorablement, alors que parallèlement de nouveaux métiers émergent et que le salariat agricole semble trouver un nouvel élan. De plus l’arrivée de nouveaux ruraux entraîne une modification du profil socioprofessionnel des populations et génère de nouveaux besoins. Dans l’enseignement agricole les futurs agriculteurs ne représentent plus qu’environ 20% des effectifs scolarisés. Pourtant le système continue à baser son approche sur le modèle du chef d’exploitation alors que les autres filières sont loin d’occuper au sein de l’enseignement agricole la part qui est la leur dans le tissu économique… Quelles sont les incidences de l’arrivée de nouveaux ruraux sur l’évolution des offres de service, ou sur les métiers qui traditionnellement n’existaient pas dans les zones rurales ? La formation de ces nouveaux futurs acteurs ou la redéfinition de certains métiers au regard de ces évolutions est-elle correctement prise en charge par les appareils de formation ? » Pour réfléchir à ces questions et aussi à l’innovation dans l’enseignement agricole, le Sgen-cfdt organise le 24 octobre une journée nationale de réflexion.
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article1180.html
Mention européenne au bac pro
Un arrêté fixe les conditions d’attribution de la mention européenne au bac professionnel.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/34/MENE0602013A.htm
Quatre Cap modifiés
Le Journal officiel du 27 septembre publie 4 arrêtés modifiant le règlement d’examen des cap « mouleur-dénoyauteur », « doreur à la feuille »,menuisier et « ferronnier ». Première session en 2008.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0602286A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0602288A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0602287A
Formation : La formation est elle bien au service du développement des compétences ?
524 responsables de formation ou de ressources humaines ont répondu en ligne à une enquête commanditée par des partenaires tels que la chambre de commerce et d’industrie de Paris, Centre Inffo ou Inffolor. La synthèse publiée en ligne montre une tendance lourde des pratiques de gestion des ressources humaines vers le court et le moyen terme. Dans ce type de gestion, la formation répond en priorité à des besoins individuels, en lien avec le poste occupé. Elle n’anticipe pas les évolutions de carrière. L’analyse des besoins de formation est réalisée par l’encadrement, le plan de formation élaboré ensuite de façon descendante, souvent en « juste à temps ». Les effets de la formation sont rarement mesurés. L’enquête souligne donc la nécessité de développer avant toute chose une véritable culture de la gestion des compétences dans les entreprises.
http://www.inffolor.org/Actualite-manif/archives/restitution_enquete/enquete.pdf
Formation : Pourquoi les moins qualifiés se forment ils moins ?
A la demande de l’Observatoire et de l’Exclusion Sociale, la DARES produit un document d’études pour vérifier et expliquer le phénomène de « la formation continue va aux formés ».
En effet, « le taux d’accès à la formation continue des moins qualifiés est de près de trois à quatre fois moindre que celui des plus qualifiés ». Pour mieux analyser le phénomène, les auteurs distinguent les salariés et les demandeurs d’emploi. Pour les salariés, la situation varie en fonction de la taille de l’entreprise, du secteur d’activités et du type de contrat. Dans une grande entreprise, utilisant de la haute technologie, un salarié faiblement qualifié en contrat à durée indéterminée aura plus de chances d’accéder à la formation et d’améliorer son niveau de qualification. De plus, les moins qualifiés entreraient d’autant plus volontiers en formation si celle-ci se traduit par une amélioration salariale. Les demandeurs d’emploi peu qualifiés ont également un faible taux d’entrée en formation. En premier lieu, les politiques publiques de l’emploi privilégient les contrats aidés pour augmenter leur niveau de qualification. Ensuite, l’entrée en formation pour un public adultes se heurte souvent à des difficultés financières ou familiales (nécessité de partir loin du domicile pour se former, par exemple). Les projets d’action personnalisés (PAP) proposés aux demandeurs d’emploi débouchent souvent sur des préconisations de formation sans que pour autant elles se traduisent par une action réelle.
Les nouvelles orientations de la formation, avec la loi sur la formation tout au long de la vie de mai 2004 ou la VAE (validation des acquis de l’expérience) doivent répondre à ces difficultés d’accès à la formation pour les publics peu qualifiés. Pourtant, elles ne semblent pas pour le moment marquer une forte évolution des pratiques. La VAE, par exemple, bénéficie principalement à des postulants pour un diplôme de niveau III. La nécessité de passer par l’écrit, le manque d’information ou la complexité de la démarche laissent encore à la porte les moins diplômés. Des évolutions de pratiques sont annoncées, souhaitons qu’elles soient efficaces pour démocratiser l’accès à la qualification pour tous, un enjeu social mais aussi hautement économique.
Pourquoi les moins qualifiés se forment ils moins ?, Camille Bonaïti, André Fleuret, Patrick Pommier, Philippe Zamora ; Dares, juillet 2006
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/DE116_zamora_version_2.pdf