Fin août 2006, le député Jacques Myard a déposé une proposition de loi visant à créer des « unités disciplinaires d’insertion ».
Dans son exposé des motifs, il égratigne au passage quelques institution: l’école qui « n’est plus en mesure de remplir son rôle pour toute une frange de la jeunesse des quartiers difficiles », la justice: « l’impunité systématique conduit quant à elle à une surenchère de la violence au mépris du droit des victimes. » La prison, quant à elle, est jugée inadaptée car « Nombre de délinquants sortis de prison ressortent avec une aura réelle auprès des plus jeunes qui les suivent alors sur la voie de la délinquance. De surcroît, en prison, les jeunes délinquants font la rencontre des intégristes religieux, et se font embrigader. »
Quant aux centres éducatifs fermés, le député évoque leurs résultats limités voire mitigés, parlant de « l’idéologie angélique du consentement
La solution? elle est toute trouvée! la bonne vieille discpline militaire: « La discipline d’un type militaire a depuis longtemps montré sa capacité d’intégration et de formation pour les jeunes les plus difficiles ».
Par conséquent, il appelle de ses voeux la mise en place d’unités disciplinaires d’insertion pour « l’éducation civique, la formation professionnelle, et la réinsertion des délinquants mineurs ou jeunes majeurs par le biais d’un encadrement et d’une discipline militaires. »
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion3283.asp
