« Qu’est-on en droit d’espérer (ou de ne pas espérer) d’une approche historique de l’enseignement du français ? Comment s’est faite, comment se fait, comment peut ou doit se faire l’articulation entre langue et littérature ? A quelles pratiques de la lecture l’école peut-elle/doit-elle former ? Pourquoi « le français » aurait-il besoin d’une didactique ? » Les 30 et 31 mai, Paris III accueille un colloque sur « le français langue d’enseignement ». » Les débats concernant l’enseignement du français en France sont innombrables et multiformes. Ils dépassent de très loin les limites d’une question technique et sont devenus « débats de société » où, chacun ayant son mot à dire, les perspectives d’une avancée quelconque reculent sans cesse au profit d’alternatives très (trop) tranchées (modernité vs tradition ; laxisme vs exigence, démocratisation vs « massification », valeurs vs utilitarisme, didactisme vs contenus de connaissance, etc.) entre lesquelles on serait contraint de choisir. Or, ces « tenailles » permettent surtout de « prendre parti » sans avoir à définir vraiment ce dont on parle ».
http://fle.asso.free.fr/colloque/200605fran.htm
