« Le SI.EN et le SE-UNSA favoriseront, dans leurs démarches et leur engagement respectifs, l’autonomie professionnelle des enseignants et, notamment, la liberté du choix de la méthode d’apprentissage ainsi que celle des supports utilisés. Ils s’opposeront ensemble à toute pression exercée sur les maîtres à ce sujet ». C’est un avertissement sans frais qu’adresse le syndicat des inspecteurs de l’éducation nationale au ministre : pas question de le suivre dans sa croisade pour la méthode syllabique.
Les deux syndicats rappellent que « ce n’est pas le choix de telle ou telle méthode qui fait la qualité des pratiques mais la combinaison de plusieurs facteurs » comme le développement d’activités d’écriture ou la richesse du vocabulaire acquis avant l’entrée au CP. Ils précisent également que « l’enseignement systématique du code est indispensable mais le sens et le code sont en interaction permanente. Les programmes du primaire de 2002, avant et après les modifications apportées par le ministère en mars 2006, vont tout à fait dans ce sens ».
Cette déclaration répond à la fois à des propos de Gilles de Robien qui vont bien au-delà de ce que ses propres circulaires disent et à quelques excès de zèle de la hiérarchie comme nous avons pu en signaler dans le Café. Ils signifient également le décalage entre les propos médiatiques du ministre, les textes officiels et le consensus professionnel.
Communiqué
Rappel : Une enseignante sanctionnée
Rappel : Dossier Lecture du Café