Dossier spécial
Le point de vue de scientifiques
« Dans le débat sur « les méthodes de lecture », la Science a bon dos. Invoquée à la fois par le Ministre de l’Education Nationale et par ses opposants, elle semble se plier aux différents points de vue. Pourtant, après maints débats alimentés de citations tronquées, les nuances d’un point de vue qui vise à l’objectivité scientifique n’ont toujours pas réussi à se faire entendre. Il nous paraît donc important de clarifier ce que les recherches scientifiques permettent (ou pas) de dire ». Franck Ramus, Liliane Sprenger-Charolles et nombre d’autres chercheurs signent ensemble dans le Café pédagogique un texte qui éclaire le débat sur la lecture
Faut-il revenir, comme le ministre l’exige, aux vieilles méthodes enseignant exclusivement le B-A-BA de manière répétitive et dénuée de sens ? « Certainement pas » répondent les chercheurs. « Sur ce point nous rejoignons largement l’avis du monde enseignant pour dire que les méthodes qui, dans l’état actuel de l’art, semblent optimales, initient l’enfant non seulement au déchiffrage, mais également à la morphologie, à la syntaxe, à la compréhension de textes ayant un sens, ainsi qu’à l’écriture. Simplement, le déchiffrage doit être présent dès le début du CP ».
Ce texte vient après la publication par d’autres chercheurs de textes qui critiquent la circulaire ministérielle sur la lecture. On verra par exemple, dans le Café, les articles de R. Goigoux, A. Ouzoulias ou B. Devanne. La particularité de cette contribution c’est qu’elle est signée par cinq chercheurs dont les travaux étaient cités par G. de Robien à l’appui de sa décision. Quelle caution scientifique lui reste-il ?
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_ramus.aspx
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/actu/2006/apprendre_a_lire_reference.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Syllabique : Une obligation injustifiée pour R. Goigoux
« En imposant la méthode syllabique, (Gilles de Robien) proscrit toute tâche de mémorisation et toute activité d’analyse de mots entiers avant l’apprentissage du déchiffrage de leurs composants élémentaires. Il nomme « semi-globales », pour les stigmatiser et les interdire, toutes les méthodes qui intègrent ces activités. Pourtant, aucune donnée scientifique ne permet d’affirmer que celles-ci sont néfastes, bien au contraire ». Dans un article publié par le Café, Roland Goigoux, IUFM d’Auvergne, juge « scientifiquement injustifiée » l’obligation faite par le ministre d’utiliser la méthode syllabique au CP.
Il évoque « la grande méconnaissance de la réalité des pratiques pédagogiques » chez le ministre et montre les méfaits de la méthode syllabique pure prônée par G. de Robien. « Dans les méthodes syllabiques, plusieurs mois sont ainsi consacrés à l’étude de phrases simplement juxtaposées, loin des récits de la littérature pour la jeunesse que les élèves avaient l’habitude de travailler à l’école maternelle : tous les verbes sont au présent, on ne trouve pas de connecteurs, peu de substituts nominaux ou pronominaux, etc. L’enseignement de la compréhension, pourtant exigé par les programmes, n’y est pas assuré. De manière plus générale, l’entrée dans la culture de l’écrit (ses oeuvres, ses codes linguistiques et ses pratiques sociales) est délaissée ».
Des défauts que l’Inspection générale avait dénoncés en 2004 sous la plume de Jean Hébrard. » Il y a un autre problème dans la méthode Boscher comme dans celles qui lui ressemblent. La question de la compréhension y est laissée à l’abandon. Comprendre un texte écrit est difficile car les textes écrits ne parlent pas du tout comme le langage oral que l’enfant connaît bien. Pour s’en rendre compte, il suffit d’essayer de transcrire un moment de conversation enregistré au magnétophone. Lorsque l’on essaie de le lire, c’est du charabia. L’écrit utilise une autre syntaxe que l’oral, d’autres mots, une autre organisation du langage. L’objectif de l’enseignement de la lecture est de permettre à un élève de comprendre l’écrit en en lisant les mots qui le constituent. Mais lire les mots d’un texte ne suffit pas pour comprendre le texte. Combien d’élèves qui déchiffrent bien, longtemps ne comprennent rien à ce qu’ils lisent ? Ce qui permet à un élève de comprendre ce qu’il lit, c’est sa familiarité avec les livres ».
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_goigoux3.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_goigoux2.aspx
http://www.bienlire.education.fr/04-media/a-interview21.asp
La conférence de Clermont-Ferrand
C’était le 14 février dernier à Clermont-Ferrand. L’IUFM d’Auvergne invitait, dans une conférence publique, deux experts, Roland Goigoux et Michel Fayol, à faire le point sur l’état des savoirs concernant la lecture. Il faut croire que l’initiative était pertinente : plusieurs centaines de personnes ont du rester dehors, les deux amphis universitaires prévus pour accueillir les auditeurs se révélant trop petits.
« Je conteste l’approche syllabique stricte, parce qu’elle exclut l’analyse mais aussi parce qu’elle vide les textes de toute signification (Léa sort le cheval, Faro le mord, le cheval a mal, Léo lui parle fort, il file) » affirme Roland Goigoux. « Si on choisit que le O ne fera que le son O, on se prive de tellement de mots que ça donne des textes dérisoires…. Pourtant, les manuels actuels organisent un travail partant de l’oral, font un travail d’analyse phonologique, localisent les phonèmes (« où entend-on OU dans MOUTON ? » et permettent de faire les relations entre ce qu’on entend et ce qu’on voit ».
« L’activité de lecture est une vraie activité, qui doit se pratiquer en tant que telle même si on doit aussi pratiquer des exercices spécifiques » estime Michel Fayol. « Mais il ne faut pas oublier que l’activité de lecture fait beaucoup référence aux connaissances antérieures et à la culture… Sur la formation à l’enseignement de la lecture, je pense qu’il faut un minimum de connaissance sur ce qu’est un phonème, comme sur ce qu’est un processus d’apprentissage. Former les maîtres à repérer le niveau de difficulté de ce qu’ils donnent à faire aux élèves, c’est déjà leur donner plus d’efficacité. Si on veut dépassionner les débats, ça vaut la peine de s’interroger sur les aspects sur lesquels on n’a pas de réponse, et plutôt que d’apporter des réponses passionnelles, travailler à développer des travaux empiriques, par exemple sur la place à donner à l’écriture dans l’apprentissage ».
Patrick Picard rend compte de cette conférence et des propos des intervenants.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_FayolleGoigoux_index.aspx
Scientifiques et praticiens…
« Si « l’efficacité comparée de différentes pratiques pédagogiques est une question qui peut et qui doit être abordée de manière scientifique », les scientifiques doivent se garder de trancher entre des pratiques pédagogiques qui n’ont pas encore fait l’objet d’une telle étude scientifique. Le rôle du scientifique n’est pas de conformer les pratiques humaines à celles qu’il a déjà étudiées et qui lui paraissent les plus recommandables. Il doit accepter que l’objet qu’il étudie soit plus complexe que le modèle provisoire que sa communauté scientifique en a élaboré et accepter que l’impression de certitude que fournit un tel modèle, soit relativisée par l’expérience des praticiens. Il doit même accepter que l’expérience des praticiens prime quand lui-même manque d’informations ! » Dans un article publié par le Café, Rémi Brissiaud (IUFM Versailles) revient sur la contribution de 18 scientifiques au débat sur la lecture et les invite à prendre davantage en charge les pratiques des enseignants.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_brissiaud.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_ramus.aspx
Le syndrome de la tortue de Floride (A Ouzoulias)
« Le 3 janvier dernier, avec sa circulaire sur la lecture et ses justifications, le ministre a officialisé la transposition, on aurait envie de dire l’intrusion, dans « l’écosystème pédagogique » français (contexte linguistique, scolaire et didactique) de concepts, débats et politiques éventuellement pertinents dans « l’écosystème pédagogique » anglo-américain (contexte linguistique, scolaire et didactique). Il se pourrait qu’arrivant rue de Grenelle, le ministre qui a fait baisser la mortalité routière de 30 % en installant 500 radars, ait cru qu’on pouvait résoudre aussi simplement le problème de la lecture… Si c’était le cas, on serait tenté de regarder ce dérapage avec indulgence.
Aujourd’hui, en tout cas, les dégâts créés par ce geste mal inspiré et précipité sont encore réparables. Mais pour éviter que la « méthode syllabique pure » dite aussi « phono-synthétique », ne détruise tous les acquis de notre histoire pédagogique de ces trente dernières années, il faudra vraisemblablement procéder avec les concepts et débats psycho-pédagogiques anglo-américains comme avec la tortue de Floride : en suspendre l’importation, pendant un certain temps du moins, apaiser les parents et les praticiens, puis ne les réintroduire en France qu’avec d’infinies précautions ».
Dans un bel article publié par Le Café pédagogique, André Ouzoulias explique pourquoi l’importation de concepts pédagogiques américains sur l’apprentissage de la lecture n’est pas forcément pertinente dans l’espace culturel français. Cela tient à la fois à la langue elle-même et au système scolaire français qui scolarise déjà tous les enfants 3 ans avant le cours préparatoire.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_ouzoulias.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/devanne_i3l.aspx
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1058
B. Devanne ouvre son Journal d’un Grande Section en Zep
» Comment se fait-il qu’on puisse rencontrer en ZEP des enfants aussi nombreux à un tel niveau de compétences dès le mois de janvier de la grande section ? L’explication en est simple, du moins dans son principe : alors que d’ordinaire on traque en ZEP tous les risques potentiels de difficultés de façon à prévenir l’échec annoncé, et que l’on consacre de ce fait, et de plus en plus tôt, l’essentiel de son énergie à des remédiations, les enfants de cette classe ont, depuis la petite section, été considérés comme courant le risque de la réussite ».
Sa « Lettre au ministre » l’avait annoncé : Bernard Devanne nous fait partager les progrès et le quotidien d’une classe de Grande Section. Et il met en évidence le fait que la réussite du petit S…, originaire de Mayotte, ou de H…, d’origine syrienne, contredit les idées de G… de Robien. A suivre…
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/devanne_i3l.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/devanne_i2l.aspx
Lecture : Les programmes de 2002 menacés
« Le Se-Unsa n’acceptera aucune proposition de changement des programmes qui ne soit dictée par une démarche de progrès dans l’intérêt des élèves » annonce le syndicat qui craint une refonte des programmes de 2002. Le Se-Unsa rappelle que ces programmes « ont été arrêtés en février 2002 après un long processus de concertation impliquant durant plusieurs mois des praticiens de terrain, des représentants des parents d’élèves, des formateurs d’IUFM, des inspecteurs et des universitaires »
Il dénonce » la spirale idéologique dans laquelle s’enferre le ministre sur ce sujet complexe où le souci de faire progresser les élèves dans la maîtrise de la langue devrait l’emporter sur toute autre considération » et « s’inquiète de voir ainsi une démarche politicienne s’insérer dans la définition du contenu des programmes scolaires ». C’est aussi cette intrusion du politique dans un domaine scientifique qui mobilise également de très nombreux chercheurs.
Le Snuipp a manifesté également son hostilité. « L’obstination du Ministre sur les méthodes de lecture est inadmissible. Elle finit d’exaspérer les enseignants et peine à masquer le manque de moyens engagés pour l’école primaire. Laisser croire qu’il suffirait d’éradiquer la méthode globale pour un retour exclusif à la méthode syllabique va à l’encontre de l’expérience des enseignants et de l’avis des chercheurs ». Le Snuipp dénonce la volonté ministérielle de réformer les programmes de 2002. Ce point est fixé à l’ordre du jour du Conseil Supérieur de l’Education du 1er mars. « Le SNUipp estime que la question de la lecture et des programmes est trop importante pour faire l’objet de déclarations démagogiques et être instrumentalisée ».
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=060221
http://www.snuipp.fr/article3180.html
Lecture : Un nouvel acte de censure ?
Début février c’était une formation sur la lecture animée par des universitaires qui était annulée par le ministère et remplacée par un séminaire officiel. Le ministère aurait-il à nouveau pratiqué la censure ?
Selon l’intersyndicale Fsu – Sud – Unsa de l’IUFM d’Auvergne, « à la demande du cabinet du ministre, le recteur de l’académie de Clermont-Ferrand vient d’exiger que l’IUFM d’Auvergne renonce à son projet d’édition d’un DVD sur l’apprentissage de la lecture ». Le DVD proposait des extraits de conférences de Roland Goigoux et Michel Fayol, deux spécialistes du sujet. Pour l’intersyndicale, « l’interdiction pédagogique qui pèse sur l’IUFM équivaut à exclure de la formation des enseignants tout apport universitaire critique ».
Cette nouvelle affaire intervient alors qu’un large consensus s’est fait chez les spécialistes pour condamner la politique ministérielle sur la lecture. Encore récemment pas moins de 6 scientifiques dont les travaux avaient été utilisés par G. de Robien pour se justifier ont marqué, dans le Café, leur désapprobation de la politique ministérielle. Robien ambitionne-t-il la postérité de Lyssenko ?
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/contribs_ramus.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2006/02/index020206.aspx
Robien censure l’université ?
« La pensée totalitaire progresse avec la manipulation méthodique de l’opinion publique. L’autoritarisme se développe. Voici venu le temps de la pédagogie officielle, unique, imposée! » Sur le site du syndicat du SIEN Unsa, Pierre Fracowiak dénonce l’annulation de formations sur la lecture au bénéfice d’une conférence de de Robien sur le même sujet.
« Après le karcher dans les banlieues, le karcher dans l’école du 21ème siècle? A l’Ecole Supérieure de l’Education Nationale (établissement de formation des cadres de l’Education Nationale à Poitiers), l’intervention de R.Goigoux prévue la semaine prochaine a été supprimée par le ministre au motif que « son discours est non pertinent ». Deux jours de stage sont supprimés et seront remplacés par un « séminaire officiel ». Les recteurs, inspecteurs d’académie, directeurs d’IUFM sont convoqués à un séminaire national le 9 mars pour entendre la « bonne parole sur le b-a ba », avec de « bons scientifiques », et des instructions à répercuter sur le terrain: séminaires académiques pour les inspecteurs et conseillers pédagogiques, stages à la rentrée pour tous les maîtres de CP. Une seule méthode: au premier trimestre, les lettres et les sons; au second trimestre, des phrases; au troisième des petits textes. Ainsi tout le monde saura ânonner en fin de CP. Pour savoir lire et pour le sens… on verra plus tard… pour ceux qui ont la chance de lire beaucoup et bien hors de l’école. Tout le monde au garde à vous! »
Après le discrédit jeté sur les instits, voici que le ministre jette le doute sur le professionnalisme des universitaires.
http://www.unsa-education.org/sien/
Lecture et autorité à Montpellier
Alors que la circulaire ministérielle sur la Lecture fait déjà de grosses vagues dans les écoles, les recteurs vont-ils faire la course de l’exécution la plus servile de ce texte controversé ? Dans un communiqué officiel, le recteur de Montpellier, Christian Nique, avertit : « les méthodes à départ semi-globales doivent être interdites ! » Mais de qui parle-t-il ? Ratus et Gafi ? Le service de presse du Rectorat refuse de donner des noms lorsqu’on lui demande de dire comment il compte « appliquer cette mesure dans toutes les écoles ».
Le Recteur entend ainsi « tirer toutes les conséquences » de la circulaire De Robien, « en CP, mais aussi en maternelle et dans l’ensemble de l’école élémentaire », en exigeant l’utilisation exclusive de méthodes « syllabiques ou phono-graphiques ».
Ce qui semble aller un peu plus loin que la circulaire ministérielle. Elle demande que « l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots conduisant à leur compréhension », qu’un « entraînement systématique à la relation entre lettres et sons (soit) assuré » et réfute « la mise en mémoire de la photographie de la forme des mots qui caractérise la méthode globale ». Bref elle attend des maîtres qu’ils « écartent résolument ces méthodes qui saturent la mémoire des élèves sans leur donner les moyens d’accéder de manière autonome à la lecture ».
Pour critiquable qu »elle soit, sur le fond, même la circulaire du ministre n’ose prétendre mettre à l’index toute autre méthode, au simple motif qu’elle serait « à départ global ». En allant plus loin que la circulaire, le Recteur de Montpellier pourrait prendre le risque de raviver le mouvement revendicatif.
http://www.ac-montpellier.fr/Actualites/presse/fev06/060206-lecture.pdf
Syndicats et organisations pédagogiques engagent une campagne pour la lecture
« Le Ministre de l’Éducation Nationale vient de diffuser une circulaire « apprendre à lire » qui cherche à imposer une conception de l’apprentissage de la lecture se limitant au déchiffrage. Cette circulaire constitue une tentative de passer en force contre les textes réglementaires en vigueur et de faire prévaloir des idées simplistes sur la lecture et son apprentissage. Elle jette le discrédit sur les pratiques des enseignants. Elle fait fi de l’expérience des formateurs et reste sourde aux observations argumentées des chercheurs. De cette façon, elle introduit la confusion dans l’opinion publique et dans l’esprit des familles, qui sont à juste titre très sensibilisées à l’apprentissage de la lecture ». Le Se-Unsa, le Sgen Cfdt, la Snuipp Fsu, mais aussi l’Association des enseignants de français, l’Agiem, le Crap, la Fcpe, la Ligue de l’enseignement etc. lancent une campagne pour » mettre en échec une vision passéiste, autoritaire et parcellaire de l’apprentissage de la lecture et promouvoir les avancées des programmes de l’école maternelle et élémentaire publiés en 2002 et les apports des associations pédagogiques et des mouvements d’éducation populaire dans ce domaine ».
Elles prévoient notamment d’aller au devant des parents d’élèves pour expliquer leur combat et appellent à signer leur pétition.
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article.php3?id_article=1009
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article.php3?id_article=966