» Il faut nommer les meilleurs enseignants en ZEP, et surtout en SUPE, mais les meilleurs ne sont pas nécessairement ceux qui réussissent dans les établissements les plus favorisés. Ce sont les équipes capables de réussir dans des conditions difficiles ». L’Observatoire des Zones Prioritaires revient à la charge et développe son plan pour relever le défi de l’école dans les quartiers. D’abord elle distingue les ZEP des SUPE, les Sites urbains prioritaires en éducation « cumulant un échec scolaire massif, une « fuite » des personnels et des élèves et un développement de l’exclusion sociale ». Dans ces territoires, l’OZP demande des mesures beaucoup plus radicales que les ZEP actuelles. Ils concernent entre 3 et 5 % des élèves des écoles et collèges publics.
Pour l’OZP, « la ressource rare, encore plus nécessaire que les postes et les crédits, ce sont ces équipes capables de réussir dans des conditions difficiles… C’est la présence de telles équipes qui doit être assurée, en renforçant et en renouvelant les personnels en place. Les nouvelles équipes seraient formées sur la base de l’adhésion à une définition du métier d’enseignant associant le travail en équipe, dans le cadre d’un projet, la recherche de pratiques enseignantes susceptibles de mener les élèves à la réussite et l’acceptation d’un rôle d’éducateur. Le choix d’équipes de direction renforcées est stratégique, ainsi que le soutien et le pilotage de la hiérarchie de l’Education nationale pour assurer la pérennité du dispositif.
La gestion des ressources humaines est donc au centre de la politique d’éducation prioritaire ».
Sur le site de l’OZP