» Il ne sert à rien de donner des moyens à des labos en pharmacie ou à de la recherche sur les souris, alors qu’on a – besoin de psys, d’aides-soignants, d’éducateurs, de tous ces gens qui travaillent autour de l’enfant. Ce rapport traduit donc surtout l’influence du lobby des biologistes, qui est très fort, au détriment des aspects sociaux. Il est typique de l’époque actuelle qui évacue tout le contexte social et économique au profit de – l’individualisation des – problèmes » affirme le sociologue Laurent Muchielli dans L’Humanité du 11 octobre.
Il évoque le rapport sur les « troubles de conduite » publié par l’Inserm fin septembre (voir L’Expresso du 23 septembre). Pour Marie-Rose Moro, pédopsychiatre, » La vision de l’INSERM est simpliste, réductrice et ignore l’importance des aspects affectifs, sociaux, culturels. Ces résultats ne correspondent pas à la réalité quotidienne des enfants et de leurs parents ».
Article de L’Humanité
Article de L’Humanité
Rappel : le rapport Inserm