» Pour une démocratisation de l’éducation en Afrique, il nous faut absolument trouver une stratégie efficace de l’utilisation des langues locales ou vernaculaires dans l’enseignement ». Pour ce linguiste canadien, dont les propos sont rapportés par l’Inter Press Service, cela ne fait pas de doute et c’est aussi le sentiment de l’Unesco. Mais la question fait débat au Burkina Faso. « En dehors du Burkina, à quoi sert la langue nationale? Est-il possible d’envoyer un mail en mooré ou en gulmancéma? » estime un enseignant d’une école bilingue. Pour un autre « l’intérêt réside en fait dans la facilité d’apprentissage. Avec les langues nationales, l’enfant apprend plus vite. On fait cinq ans au primaire au lieu de six ». Pourtant le « Tin Toua », l’école en langue nationale affiche un joli taux de réussite aux examens.
Sur All Africa
Au Sénégal…
Rappel : L’Expresso du 23 août
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