Enseigner en langues maternelles
« Dans les écoles où la langue officielle est utilisée comme langue d’instruction, les méthodes d’enseignement sont centrées autour de l’enseignant ; c’est-à-dire que l’enseignant parle et les enfants écoutent et l’apprentissage est alors basé sur les répétitions et la mémorisation. Par contre dans les classes où la langue maternelle est utilisée comme langue d’instruction, on assiste à une véritable interaction entre l’enseignant et les élèves. La classe est alors vivante et les enfants sont détendus. Quand l’enseignant parle, les enfants réagissent ». Le Faso.net rend compte en ces termes de la conférence de Windhoek (Namibie) qui a réuni début août, avec le soutien de l’Unesco et de l’AIF, des spécialistes africains sur la question des langues nationales. Leur utilisation est encore rare dans un enseignement encore dominé par les langues coloniales. Leur introduction est toujours difficile. Il faut à la fois former les enseignants, créer des manuels scolaires et, ce n’est pas le moins difficile, sélectionner dans les milliers de langues africaines, celles qui deviendront scolaires. Mais l’enjeu c’est la scolarisation universelle.
http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=9062
http://www.afribone.com/article.php3?id_article=1533
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lesysteme/Pages/2005/inter_35_accueil.aspx
L’éducation en zone rurale
« L’éducation pour les populations rurales est une priorité stratégique pour la lutte de l’Afrique subsaharienne contre la pauvreté extrême, la faim, la malnutrition et l’analphabétisme ». Alors que 70% de la population africaine vit en zone rurale, onze pays africains se sont mis d’accord pour y renforcer l’éducation.
http://fr.allafrica.com/stories/200509090483.html
Prix du journalisme d’éducation africain
Rosalina Matela du journal d’Angola, Buloka Olatundji du Nigerian This Days et Rose Akakpo du « Point au quotidien » de Cotonou obtiennent les premiers prix du journalisme africain d’éducation.
http://www.lagazette-dgi.com/simu/dev.php?id=31722
Algérie : Effondrement du taux de succès au bac
Le taux national de réussite au bac est de 37% cette année, en recul de 5 points par rapport à 2005 (42%). Ces résultats s’expliquent par la baisse du taux de réussite dans les disciplines littéraires : 27% de reçus seulement. L’Algérie a entrepris une réforme radicale de l’enseignement secondaire.
http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?idc=4&ida=27835&key=8&cahed=1
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lesysteme/Pages/2005/inter_60_accueil.aspx
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lesysteme/Pages/2005/inter_63_accueil.aspx
Cameroun : La Banque mondiale soutient l’éducation
Selon Cameroon Tribune, la Banque mondiale a accordé au Cameroun un prêt de 14 millions d’euros pour développer l’éducation primaire et secondaire.
http://fr.allafrica.com/stories/200509010458.html
Congo : Comment supprimer les frais d’écolage ?
Pour atteindre l’objectif de l’éducation pour tous, il faut que les pauvres puissent aller à l’école. Le gouvernement congolais (Congo Kinshasa) vient de décider d’interdire la perception des « frais de motivation des enseignants » et des frais de fonctionnement prélevés par les écoles. Une décision jugée salutaire mais dont l’application semble bien difficile. » J’applaudis cette communication du ministre ; mais je la prends avec beaucoup de réserves. Car, quand je vois le budget tel que voté pour 2005, il ne permettra jamais de répondre à l’aspiration des enseignants, que je considère comme la pièce maîtresse de notre système éducatif ; à moins qu’on y ait eu d’autres allonges » affirme un responsable de l’enseignement catholique. Les parents doivent toujours acheter les uniformes et les fournitures.
http://fr.allafrica.com/stories/200508020688.html
http://fr.allafrica.com/stories/200508220650.html
Côte d’Ivoire : La corruption
« De façon globale, dans le système éducatif ivoirien, la corruption est pratiquée » Fraternité Matin interroge le sociologue Barouan Kipré Edme, auteur d’une enquête sur la corruption. Il décrit une corruption généralisée et multiforme. Quels remèdes ? « Il est indispensable que les éducateurs prennent conscience de la situation et s’érigent en combattants de la corruption. Cela est valable dans la famille. Là où c’est beaucoup plus nécessaire, c’est au sommet de la gestion du pays. Si vous avez quelqu’un au sommet qui, lui-même, est anti-corruption, la lutte a des chances d’aboutir ».
http://fr.allafrica.com/stories/200507051744.html
Libéria : Prostituée pour payer l’école
Selon une étude de l’IRIN, 4 écolières libériennes sur 5 seraient obligées de se prostituer pour payer les frais d’école. Le pays sort ruiné de la guerre civile et les familles ne savent comment payer des frais de scolarité qui atteignent la moitié du revenu moyen.
http://www.irinnews.org/report.asp?ReportID=48936&SelectRegion=West_Africa&SelectCountry=LIBERIA
Madagascar : Rentrée solidaire pour Madagascar
Avec 7 habitants sur 10 au dessous du seuil de pauvreté, 33% d’adultes analphabètes, la moitié des enfants qui ne terminent pas le cycle primaire, Madagascar est un des pays les plus pauvres de la planète. Du 2 septembre au 30 novembre, la « Rentrée solidaire » organisée par Solidarité Laïque, la Camif et la Maif, adopte la grande île. En France, enfants, enseignants et parents sont invités à collecter du matériel scolaire neuf qui sera ensuite redistribué par des associations. Un dossier pédagogique sera en ligne à la fin août mais déjà le site de Solidarité laïque propose un dépliant et un tract.
http://www.solidarite-laique.asso.fr/enter/enter.htm
Mali : Former les profs par la radio
« Tam-tam pour les encadreurs », « Les enseignants à l’écoute », « Sur la route de l’Ecole ». Le Mali lance, avec l’aide de l’Usaid, de nouvelles séries radiodiffusées à destination des enseignants. Elles sont complétées par des modules de formation plus classiques eux aussi radiodiffusés et chaque enseignant devrait recevoir un récepteur. La radio est un des rares média accessible dans un pays particulièrement pauvre qui fait face à un double défi : un taux de scolarisation bas (67%) et des enseignants peu formés.
http://www.essor.gov.ml/sem/cgi-bin/view_article.pl?id=10736
http://www.essor.gov.ml/sem/cgi-bin/view_article.pl?id=10738
Sénégal : Crédit informatique pour les enseignants
Selon Le Soleil, pour « démocratiser l’accès à l’ordinateur et à l’internet », le Sénégal lance une campagne de crédits pour inciter les enseignants à acheter un ordinateur.
http://fr.allafrica.com/stories/200507080433.html