1ère Université d’été Ecole et Handicaps
Organisée par l’Inserm U 558 et le rectorat de Toulouse, la 1ère université d’été du réseau de recherche de l’Inserm sur les handicaps de l’enfant réunira parents, enseignants et professionnels à Toulouse les 4 et 5 juillet. Il s’agit de favoriser les échanges entre eux, de valoriser les expériences tant familiales que professionnelles, d’échanger des pratiques et d’acquérir de nouveaux outils pédagogiques. Les matinées seront des moments forts où les regards se croiseront à la fois sur l’état des lieux de la scolarisation des enfants handicapés, vue bien différemment par les parents, l’institution et les médecins, et sur l’intégration scolaire. Les après-midi seront dédiés à des ateliers : EPS et handicap, théâtre et handicaps, adaptation pédagogique, etc.
http://www.risc.cnrs.fr/pdf/Enfants_&_handicaps_05-07-05.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
La galère des « surdoués »
« Un calvaire depuis l’école maternelle. A tel point que nous aurions pu penser qu’il était bête et ne comprenait rien à ce qu’on lui disait, si nous n’avions pas eu la certitude, nous, ses parents, que c’était faux : il passait son temps à faire des puzzles et nous récitait des poésies par coeur à 3 ans… A 5 ans, il nous a demandé à apprendre à lire et il a fait tout le programme du CP en lecture et en maths. C’était une Formule 1 à la maison, mais il tombait en panne en passant la porte de l’école… Au bout de quelques mois, une enseignante a émis l’hypothèse de la précocité. Nous avons d’abord refusé le test et la psychologue, car nous avions une vision erronée de la précocité mais n’ayant pas d’autre issue, on s’est finalement résignés à cet examen. A la sortie, on nous a dit qu’il avait 150 de QI, et puis aussi : «Bon courage ». C’est que, pour cette mère de famille, citée dans le dossier que le Figaro Magazine consacre aux enfants surdoués, les difficultés commencent.
5% des enfants ont un QI supérieur à 125, ce qui représente quand même environ 1 enfant par classe. Les deux tiers rencontrent des difficultés en classe. Pour partie cela vient, selon Le Figaro, des représentations que véhicule le terme « surdoué ». » Il est indispensable de rassurer l’élève doué quant à la réalité de son intelligence, tout en lui suggérant que seul le mode d’emploi est sans doute à revoir. De même faut-il fournir aux enseignants et aux parents une grille de lecture du comportement de l’enfant permettant de le reconnaître tel qu’il est, avec ses ressources, ses besoins et ses différences » affirme Hélène Catroux, psychopédagogue.
En 2002, le rapport Delaubier avait préconisé un aménagement de la scolarisation pour ces enfants. On en retrouve un écho dans la circulaire de rentrée 2002 qui stipule que « on pourra ainsi envisager diverses modalités permettant d’adapter leur parcours scolaire à leur rythme d’apprentissage. Ainsi, la réduction d’une année au cycle central du collège peut constituer une forme de réponse adaptée à leur capacité et à leur vitesse d’apprentissage. De manière générale, on s’attachera, pour eux, à tirer un meilleur profit des dispositifs qui, tels les itinéraires de découverte, favorisent la conception de contrats individuels de travail ». Une formule reprise presque mot à mot, si ce n’est la référence aux IDD, dans la loi Fillon. Mais comment accueillir des élèves différents quand on gère l’individualisation par l’orientation précoce ?
http://www.lefigaro.fr/magazine/20050617.MAG0020.html?210925
Dossier men 2002
http://www.education.gouv.fr/presse/2002/scolprecdp.htm
Circulaire de rentrée 2002
http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020418/MENE0200870C.htm
Les grandes écoles pour la discrimination positive
Selon Le Monde, une cinquantaine de grandes écoles vont mettre en place des dispositifs de tutorat pour préparer les élèves des lycées de banlieue aux classes préparatoires. Ils seraient complétés par des bourses au mérite offertes par les entreprises. Actuellement les deux tiers des élèves des grandes écoles viennent de familles favorisées.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-664432@51-653571,0.html
http://www.cge.asso.fr/
La Convention internationale des droits de l’enfant prime la loi nationale
« Revirement capital » selon l’Unicef, le Conseil d’Etat vient de modifier sa jurisprudence. Il reconnaît dorénavant à la Convention internationale des droits de l’enfant une primauté sur loi française. Une décision qui pourrait avoir un effet sur plusieurs points, comme la vie scolaire, la loi sur la laïcité ou la détention des enfants.
http://www.unicef.fr/index.cfm?id=oi_pre_unicef_3498
http://untreaty.un.org/English/TreatyEvent2001/pdf/03f.pdf
http://www.defenseurdesenfants.fr/actus/index1convention.htm